S'il est évident que les New York Knicks vont chercher à entamer un nouveau cycle dès l'intersaison, il est légitime de s'interroger sur le standing et le pouvoir d'attraction de la franchise après deux dernières saisons catastrophiques en termes de résultats et de gestion. Les Knicks font-ils toujours rêver ? A en croire le head coach new-yorkais Derek Fisher, la réponse est oui:
Il va y avoir beaucoup de très, très bons joueurs qui, au vu de leur carrière, pourraient être interessés par un projet de reconstruction aux côtés de personnes ayant déjà connu le succès par le passé.
A mots à peine couverts, Fisher fait référence ici à lui-même ainsi qu'à son président Phil Jackson, eux qui totalisent pas moins de dix-huit bagues à eux-deux. Les Knicks, qui devraient déjà récupérer un top pick pour la prochaine draft en leur qualité de bons derniers de la Ligue, disposeront encore d'environ vingt-cinq millions de dollars pour faire leurs emplettes sur le marché estival. Enfin soulagés du salaire astronomique d'Amar'e Stoudemire, les Knicks auront du cash et Fisher ne s'en cache pas:
On a quelques fonds prévus pour la free agency. On va pourvoir signer de très bons joueurs. A mesure que l'on avance, on sera dans une très bonne situation.
Effectivement, le tableau dépeint par Fisher a de quoi donner l'eau à la bouche des supporters new-yorkais. L'ossature des futurs Knicks reposera avant tout sur l'inamovible Carmelo Anthony, superstar de la franchise sous contrat jusqu'en 2019. Adjoignez-lui un top pick prometteur, un free agent de renom et quelques joueurs d'équipe, et vous obtenez potentiellement une équipe capable de se battre pour le titre. Potentiellement, car lil ne suffit pas d'aligner les grands noms pour obtenir une alchimie et une cohésion d'équipe, ce qui a cruellement manqué aux Knicks ces dernières saisons.