Free Agency 2021 : les 10 ailiers à suivre

Free Agency 2021 : les 10 ailiers à suivre

Kawhi Leonard - Will Barton - Nicolas Batum - Kelly Oubre
Crédit photo : USA Today Sports

Pour préparer la free agency 2021, Inside Basket consacre 5 dossiers au marché des agents libres. Aujourd’hui, gros plan sur les 10 meilleurs ailiers disponibles.

  • 10- Derrick Jones Jr (portland trail blazers)

Statistiques : 6.8 points (48% aux tirs dont 31% à 3 points), 3.5 rebonds, 0.8 passes en 22 minutes. 

Salaire : 9,720,900 $

 

Pour sa première saison à Portland, le spectaculaire Derrick Jones Jr a su se faire une place dans la rotation des Blazers. La deuxième année (et dernière) de son contrat est une option de joueur à 9 millions. Au vu de ses statistiques, de son rôle et de son temps de jeu, il semble difficile pour lui de trouver mieux à l’heure actuelle, à moins qu’une franchise ne lui propose un contrat de plus longue durée. 

 

  • 9 - Andre Iguodala (miami heat)

Statistiques : 4 points (38% aux tirs dont 33% à 3 points), 2.9 rebonds, 2.3 passes en 21 minutes de jeu.  

Salaire : 15 000 000 $  

 

À 37 ans, le MVP des Finales 2015 a bien rebondi du côté de Miami après un passage au Grizzlies où il n’a pas disputé une seule rencontre. Arrivé lors de la trade deadline 2020 et présent dans la bulle d’Orlando, Andre Iguodala avait amené toute son expérience et sa défense pour aider le Heat à atteindre les Finales. Son avenir pourrait continuer de s’inscrire du côté de South Beach mais pas forcément avec son contrat actuel. Miami dispose d’une Team Option de 15 millions pour la saison prochaine et a donc la main sur le dossier. Mais avec son âge avancé et un apport statistique faible (il n’a jamais eu un pourcentage au shoot aussi bas que cette saison), la prolongation d’Iguodala à ce tarif par le Heat serait une sacrée surprise. Entre Duncan Robinson, Kendrick Nunn, Goran Dragic ou encore Victor Oladipo, tous agents libres, Pat Riley va avoir du travail et chaque dollar économisé sera important. 

 

  • 8 - Nicolas Batum (los angeles clippers)

Statistiques : 8.1 points (46% aux tirs, dont 40% à 3 points), 4.7 rebonds, 2.2 passes décisives en 27 minutes. 

Salaire : 2,564,753 $ 

 

Quelle saison pour Nicolas Batum ! Signé au minimum par les Clippers l’été dernier, le Français a retrouvé à Los Angeles le plaisir de jouer et surtout du temps et un niveau de jeu qu’il n’avait plus connu depuis longtemps. Véritable couteau suisse cette année à L.A, Batum n’est plus le scoreur qu’il était lorsqu'il jouait à Portland ou lors de ses premières saisons à Charlotte, mais il est le parfait joueur de complément pour un prétendant au titre. Interception, passe, défense, shoot à 3 points, le Français a parfaitement su se fondre dans le collectif des Clippers et a pu jouer 67 matchs (contre 22 pour sa dernière saison aux Hornets). Après une saison où il a shooté à 40% à 3 points, soit son meilleur pourcentage depuis 2009/2010, nul doute que l’ancien des Blazers sera demandé. Par les Clippers d’abord, mais aussi peut être par les Warriors et Steve Kerr qui voulaient déjà le faire venir l’an passé lorsque Charlotte l’a libéré de son contrat (120 millions sur 5 ans). Avec encore 9 millions à recevoir de la part des Hornets sur les deux prochaines saisons, Batum va sûrement continuer à privilégier le projet sportif à l’argent. Une aubaine pour la franchise qui le récupèrera. 

 

  • 7 - Josh Hart (new orleans pelicans)

Statistique : 9,2 points (43% aux tirs dont 32% à 3 points), 6,8 rebonds, 2,3 passes décisives en 28 minutes de jeu. 

Salaire : 3,491,159 $

 

Arrivé à l’été 2019 en provenance des Lakers dans le trade impliquant Anthony Davis, Josh Hart est devenu le 6ème homme des Pelicans. Si son pourcentage à 3 points n’est pas satisfaisant (33% depuis son arrivée), il apporte des points et de la défense en sortie de banc. Avec une qualifying offer à 5 millions, la franchise de la Nouvelle Orléans peut avoir la main et décider de matcher ou non les offres qui se présenteraient pour l’arrière / ailier. Si les Pels arrivent à garder Josh Hart aux alentours des 5 millions l'année, alors l'affaire sera très bonne. 

 

  • 6 - Otto Porter Jr (orlando magic)

Statistiques : 9.7 points (43% aux tirs dont 37% à 3 points), 5.4 rebonds, 1.9 passes en 21 minutes de moyenne. 

Salaire : 28,489,238 $

 

Le juteux contrat de 106 millions sur 4 ans signé lorsqu’il était aux Wizards arrive à son terme pour Otto Porter Jr et on espère qu’il en a bien profité, car il ne devrait pas en retrouver un de ce montant de si tôt. À l’époque, l’ailier sort d’une bonne saison 2016/2017 à 13 points de moyenne, à 51% au shoot dont 43% à 3 points ! Des chiffres corrects et une adresse démente qui convainquent Washington de s’aligner sur l’offre des Nets à plus de 25 millions l’année. S’il confirme la saison suivante avec 14 points à 44% à derrière l’arc, la suite est bien moins reluisante. Les blessures commencent à se multiplier et en 2019 il est tradé à Chicago en échange de Bobby Portis et Jabari Parker. Les blessures continuent, il joue de moins en moins et ses pourcentages au tir chutent. Transféré à Orlando lors de la dernière trade deadline, il n’a disputé que 3 petites rencontres avec le Magic. Difficile donc de deviner le futur du numéro 3 de la draft 2013. En bonne santé il est un bon 3 and D, mais en forme, il ne l’a plus été depuis un moment. Il pourrait toutefois intéresser plusieurs franchises en quête de ce profil de joueur, mais à moindre frais. 

 

  • 5 - Doug McDermott (indiana pacers)

Statistiques : 13.6 points (53% aux tirs, dont 38.8 à 3 points), 3.3 rebonds, 1.2 passes en 24 minutes. 

Salaire : 7,333,333 $

 

Le shooter des Pacers arrive au terme de son contrat signé il y a 3 ans pour un montant de 22 millions de dollars. Payé donc 7 millions l’année, l’ancien joueur de Dallas va probablement espérer un peu plus. Le souci, c’est que la marge financière des Pacers cet été est limitée. En étant seulement 11 millions de dollars en dessous le salary cap avant d’entrer dans la free agency, Indiana va devoir faire un choix, même si la franchise dispose des bird rights sur le joueur. Techniquement elle pourra donc dépasser le salary cap pour le payer. Si on compare le type de contrat reçu par des joueurs au profil similaire à Doug McDermott, comme Davis Bertans (16 millions l’année) ou Joe Harris (17 millions), l’ailier d’Indiana pourrait espérer entre 10 et 15 millions l’année. Difficile d’imaginer les Pacers aller plus haut, même si son profil de shooter pur est toujours recherché en NBA. 

 

  • 4 - Gary Trent Jr (toronto raptors)

Statistiques : 15.3 points (40% aux tirs dont 38.5 à trois points), 2.1 rebonds, 1.3 passes en 31 minutes. 

Salaire : 1,663,861 $

 

Révélé dans la bulle d’Orlando, le jeune arrière/ailier a explosé cette saison en passant de 8 à 15 points de moyenne et en augmentant son temps de jeu de 9 minutes. Transféré à la trade deadline à Toronto en échange de Norman Powell, le 37ème choix de la draft 2019 a réussi à marquer les esprits dans la franchise canadienne avec quelques belles performances. Le 11 avril face aux Cavs, il bat son record en carrière avec un incroyable match à 44 points, à 17/19 aux tirs dont 7/9 de loin. Quelques jours auparavant il avait déjà réalisé un match à 31 points face à OKC, et avait aussi donné la victoire à son équipe au buzzer, contre Washington. De belles promesses à seulement 22 ans donc et de quoi convaincre Toronto de pourquoi pas le prolonger. Les Raptors peuvent avoir la main sur le dossier en proposant une qualifying offer  de  $4,736,102$ et ainsi faire de Gary Trent Jr un agent libre restreint, pour pouvoir ainsi s’aligner (ou pas), sur n’importe quelle offre faite par une autre franchise au joueur. Nul doute qu’après sa belle saison, il devrait être courtisé.

 

  • 3 - Will Barton (denver nuggets)

Statistiques : 12.7 points, 4 rebonds, 3.2 passes en 30 minutes de jeu. 

Salaire : 13,723,214 $

 

L’ailier des Nuggets a décliné sa player option à 14,7 millions de dollars le 17 juillet et se retrouve donc agent libre. Toutefois cela ne signifie pas qu’il souhaite forcément quitter Denver. Son objectif peut être de signer un contrat plus long et plus lucratif.  Selon l’insider Shams Charania, Will Barton et Denver espèrent trouver un terrain d’entente pendant cette free agency pour un nouveau contrat. De plus, les Nuggets possédant les bird rights sur le joueur de 30 ans, ils pourront dépasser le plafond du salary cap pour le re-signer. Mais avec déjà Nikola Jokic et Jamal Murray au salaire maximal, plus les dossiers Paul Millsap et JaMychal Green, aussi free agent, à gérer, il paraît difficile de voir la franchise donner plus de 15 millions l’année à son ailier. Arrivé dans le Colorado lors de la saison 2014-2015, Will Barton est le joueur présent depuis le plus longtemps dans l’effectif actuel de Denver. Utilisé en ailier titulaire ou parfois en première option offensive en sortie de banc, il tourne à 13.9 points, 5.1 rebonds et 3.2 passes depuis son arrivée. Souvent blessé, comme lors des dernier playoffs où il n’est revenu que pendant la demi-finale de conférence, l’ancien joueur des Blazers n’a plus joué une saison complète depuis 2017-2018 (81 matchs disputés).

 

  • 2 - Kelly Oubre Jr (golden state warriors)

Statistiques : 15.4 points (43.9 % aux tirs dont 31% à 3 points), 5.9 rebonds, 1.33 passes décisives en 30 minutes de jeu. 

Salaire : 15 000 000 $ 

 

Arrivé à Golden State en début de saison dernière en provenance du Thunder contre deux seconds tours de draft, Kelly Oubre Jr pourrait ne pas rempiler dans la franchise basée à San Francisco, même si les Warriors souhaitent le conserver. Avec le retour de Klay Thompson, Steve Kerr a prévenu, s’il reste, l’ancien joueur des Wizards sortira du banc pour la saison à venir. Une situation pas forcément appréciée par le principal intéressé, qui début juillet, déclarait dans le podcast du journaliste Chris Haynes : « Cette situation ça m’a touché en plein coeur. Ça a mis de l’huile sur le feu. On me range dans une case pour l’avenir de la franchise alors que je n’ai pas eu l’occasion de montrer ce dont j’étais capable à grande échelle. Oui, c’est injuste ». Etre 6ème homme ne semble donc pas trop emballer Oubre Jr. Et avec un salary cap déjà bien plein pour la prochaine saison, les Warriors ne seront sûrement pas la franchise la plus généreuse avec lui. Après une saison où il est passé de 35% à 3 points à 31%, sa côte n’est peut-être pas au plus haut, mais à 25 ans, son énergie, son physique et sa défense correcte vont faire de lui un des agents libres les plus courtisés cet été. Les Spurs, le Heat, les Mavericks ou les Knicks auraient un oeil sur le joueur. 

 

  • 1 - Kawhi Leonard (los angeles clippers)

Statistiques : 24.8 points (51% aux tirs dont 39% à 3 points), 6.4 rebonds et 5.1 passes décisives en 34 minutes de jeu. 

Salaire : 34,379,100 $

 

Le meilleur joueur de cette free agency c’est lui. Opéré d’une rupture partielle d’un ligament croisé au genou droit il y a quelques jours, Kawhi Leonard sera absent plusieurs mois et ne devrait pas revenir sur les parquets avant début 2022. Un vrai coup dur pour le joueur mais aussi pour la franchise des Clippers, alors que l’ailier est free agent cet été. Toutefois, avec une player option à 36 000 000 de dollars, Leonard a la possibilité de rester dans sa franchise actuelle, d’avoir une belle somme garantie malgré cette grave blessure et d’entrer sur le marché des agents libres à l’été 2022. Si le double MVP des Finals n’active pas son option, il demandera probablement le maximum (176 millions sur 4 ans). Leonard est revenu dans sa ville natale pour gagner un titre et il semble peu probable de le voir partir au bout de seulement 2 ans. Reste le montant du contrat. Aussi talentueux soit-il, une équipe prendra t’elle le risque de payer plus de 40 millions l’année à un joueur absent pour les 6 prochains mois et régulièrement blessé ?  Il faut remonter à la saison 2016-2017 pour voir Leonard jouer plus de 70 matchs (74 avec les Spurs). Cette saison, Kawhi a manqué 20 rencontres en saison régulière et a été absent pour la fin de série face au Jazz et pour toute la finale de conférence contre les Suns. Dominant sur le début des playoffs (30 points de moyenne en 39 minutes), The Klaw n’a pas pu être présent au moment où cela comptait vraiment. Rendez vous donc en 2022, à Los Angeles… ou ailleurs. 

 

A suivre également parmi les ailiers agents libres : Trevor Ariza (Miami Heat, 12,5 millions),  Justise Winslow (Memphis Grizzlies, 13 millions, Team Option), Rodney Hood (Toronto Raptors, 10,8 millions, Team Option), Darius Miller (Oklahoma City Thunder, 7 millions), Denzel Valentine (Chicago Bulls, 4,6 millions), Stanley Johnson (Toronto Raptors, 3,8 millions), Maurice Harkless (Sacramento Kings, 3,6 millions), Wayne Ellington (Detroit Pistons, 2,5 millions), Kent Bazemore (Golden State Warriors, 2,3 millions), Solomon Hill (Atlanta Hawks, 2,1 millions), Kenrich Williams (Oklahoma City Thunder, 2 millions, Team Option), David Nwaba (Houston Rockets, 1,8 millions), Abdel Nader (Phoenix Suns, 1,7 millions), Isaac Bonga (Washington Wizards, 1,6 millions), Torrey Craig (Phoenix Suns, 1,6 millions), Bruce Brown (Brooklyn Nets, 1,6 millions),  Jae’Sean Tate (Houston Rockets, 1,5 millions, Team Option), Semi Ojeleye (Boston Celtics, 1,4 millions), Hamidou Diallo (Detroit Pistons, 1,3 millions).