C'était le match à ne pas louper de la nuit ! Celui opposant les Pelicans aux Mavericks. Enfin de retour, Dennis Smith Jr (14 points/4 passes) est titularisé par Rick Carlisle. Bien lui en a pris tant le meneur de jeu attaque le cercle avec justesse dès l'entame de match. Le ballon circule bien du côté de Dallas. Harrison Barnes (21 points/5 rebonds) prend un malin plaisir à inscrire ses paniers tandis qu'Anthony Davis se démène déjà pour garder les siens dans le match. Le jeu est stéréotype du côté des Pels, en urgence de victoires au sein de cette rude Conférence Ouest. L'équipe se repose sur Jrue Holiday (17 points/8 passes/7 rebonds) pour revenir au score. L'écart se stabilise enfin avant que Luka Doncic (34 points) ne se réveille. Un énorme passage où il enchaîne les actions d'éclat se conclut par un écart supérieur à la dizaine de points, et ce juste avant la mi-temps. Au retour des vestiaires, les joueurs de New Orleans viennent de retrouver leur agressivité. Le match en est influé. Les Mavericks ont davantage de difficultés pour inscrire leurs paniers et les Pels s'offrent des paniers faciles en transition. Julius Randle (22 points/12 rebonds) impose son physique sans oublier la performance dantesque d'Anthony Davis, qui ne cesse de martyriser DeAndre Jordan (9 points/15 rebonds). Le prodige slovène réponde aux deux golgoths de la raquette avec réussite mais l'écart s'est réduit comme peau de chagrin. Rick Carlisle tente de s'adapter pour limiter ses adversaires mais ils n'en trouvent aucune. Impeccable offensivement, Dirk Nowitzki (11 points) est une plaie sur le plan défensif. Le money time autour d'un duel Doncic/Davis. A ce jeu-là, le futur ROY est entreprenant mais il laisse un ballon décisif en route qui ouvre grandes les portes pour un succès des Pels d'un Davis auteur de son record de points en saison (48 points/17 rebonds). La victoire est au bout (114/112) mais que ce fut dur.
Le Miami Heat a confirmé sa bonne passe actuelle en venant à bout facilement d’une faible équipe de Cleveland, qui n’aura finalement tenu tête aux Floridiens qu’une mi-temps. Les hommes d’Erik Spoelstra se sont imposés sur le score de 118 à 94. Meilleur marqueur du match, Justise Winslow termine la rencontre avec 24 points, 11 rebonds et 7 passes. Dans le sillage d’un très adroit Channing Frye (8 points), titularisé au poste de pivot, les Cavs ont réalisé un début de match solide, rivalisant avec le Heat (16-16). Les premières rotations de chaque côté n’ont pas permis à l’une des deux équipes de faire une différence puisqu’après 10 minutes de jeu, elles étaient toujours au coude à coude (24-25). Au terme de ce premier quart serré, les visiteurs étaient devant d’un petit point (29-30). Le mano a mano s’est poursuivi en deuxième quart. Après un 5-0 passé par les Cavs (34-39), Miami a répondu par un 8-0 (42-39). Sur sa lancée et emmené un bon Winslow, le Heat a creusé un premier petit écart à 1 min 30 de la pause avec 7 points d’avance sur un alley oop conclu par Bam Adebayo (54-47). Mais une fois n’est pas coutume, Cleveland s’est accroché et le trio Collin Sexton (5 points)/Alek Burks (19 points)/ Jordan Clarkson (20 point) s’est chargé de ramener les siens dans le match à la pause (56-52). Miami est revenu avec d’autres intentions après une première mi-temps jouée sur un rythme de sénateur. Les joueurs de coach Spo ont démarré le troisième quart sur un 12-4 pour prendre, pour la première fois du match, plus de 10 longueurs d’avance (68-56). Au terme d’une troisième période à sens unique, Miami menait sur le score de 82 à 69 avec notamment un Justise Winslow à 18 points, 9 rebonds et 6 passes. Plus que le troisième quart, c’est finalement toute la deuxième mi-temps qui aura été à sens unique, les Cavs ne parvenant jamais à faire leur retard.
Les Nuggets étaient remontés après leur triste performance deux jours plus tôt contre ces mêmes Spurs. Ils débutent le match avec autorité. Nikola Jokic (21 points/9 rebonds/9 passes) est décidé à prendre ses tirs et Gregg Popovich se retrouve dans l'obligation de prendre deux temps-mort coup sur coup pour faire rentrer ses remplaçants. La second unit des Nuggets fait une nouvelle fois la différence autour de Malik Beasley (21 points) tandis que les Texans sont dépassés par la justesse d'exécution de leurs adversaires. L'écart ne cesse de grimper alors que l'intérieur vedette des Rocheuses sert parfaitement ses coéquipiers. Seul LaMarcus Aldridge (24 points/7 rebonds) tente d'endiguer la marée adversaire, symbolisée par le coup de chaud de Jamal Murray (31 points) en fin de deuxième quart-temps. A la pause, on ne tente que peu de chances aux Spurs de revenir dans la rencontre. C'est une erreur. En place défensivement, les Spurs s'appuient sur Aldridge pour apporter du scoring tandis que DeRozan (15 points/5 rebonds/5 passes) est dans un mauvais soir. Néanmoins les joueurs de Mike Malone ne sont pas revenus des vestiaires et laissent leurs adversaires revenir à deux points... Tout est à refaire alors que débute l'ultime période. DeRozan choisit enfin de se réveiller tandis que les Nuggets loupent neuf tirs consécutifs. Le money time est intense. Nikola Jokic répond au duo Aldridge-DeRozan. Les joueurs de Denver ne laissent pas leurs adversaires prendre le score. Il ne reste que deux minutes à jouer. San Antonio a l'opportunité d'égaliser mais les deux Ex-Raptors, Jakob Poeltl (7 points/5 rebonds) et DeMar DeRozan loupent leurs lancers-francs... Jokic donne trois points d'avance à Denver avant de sortir après avoir commis sa sixième faute. DeRozan laisse encore traîner un lancer-franc tandis que Derrick White (10 points/6 interceptions) intercepte son deuxième ballon décisif de la soirée avant de louper un nouveau lancer... Que d'occasions gâchées par des Spurs qui sont à un point de leurs adversaires. Monte Morris (7 points/7 passes) redonne trois points d'avance à des Nuggets pas malchanceux. Sur l'ultime action de la rencontre, les Texans cherchent un trois-points pour Bryn Forbes (13 points) mais Mason Plumlee (13 rebonds) détourne la passe qui lui était adressée du bout du pied... Le match en reste là. Les Nuggets s'imposent (102/99).
Chose promise, chose due. Après leur réunion de crise la veille, le Magic s'est complètement ressaisi en humiliant (116/87) les désormais anciens leaders de la Conférence : les Raptors. Le début de rencontre ne laisse pas présager un tel scénario. Autour de Fred VanVleet (11 points) et de Kawhi Leonard (21 points/6 rebonds), les Canadiens rentrent parfaitement dans la rencontre tandis que le Magic loupe ses tirs et perd des ballons. Durant le deuxième quart-temps, les joueurs de Steve Clifford haussent leur intensité des deux côtés du terrain et la défense des Raptors est complètement dépassée, et ce notamment par la performance d'exception de Nikola Vucevic (30 points/20 rebonds/8 passes). L'intérieur monténégrin est inarrêtable. C'est durant le troisième quart-temps que l'écart entre les deux équipes atteint son apogée. L'écart est de plus de 30 points et chaque joueur participe à la fête. Nul ne peut empêcher cette humiliation qui se terminera par un long garbage time. Les Bucks sont désormais leaders de la Conférence Est.
Duel au sommet entre les deux franchises de Los Angeles. Les Lakers partent perdants au vue de leurs absences. Rajon Rondo vient d'être annoncé absent pendant un mois, tandis que LeBron James et Javale McGee sont toujours éloignés des parquets. Néanmoins, les jeunes pousses des Lakers ne sont pas désunies à l'entame de la rencontre. Kyle Kuzma et Lonzo Ball font tomber la foudre sur des Clippers censés l'emporter facilement au vue de ce qu'ils montrent depuis le début de saison. En face, Tobias Harris est dans un mauvais soir. Il faut attendre le troisième quart-temps et l'énorme entrée en jeu de Lou Williams, auteur d'une performance de mamouth pour redynamiser son équipe pour voir les Clippers sortir la tête de l'eau. Le meneur est l'instigateur d'un 22/0 et de 6 minutes durant lesquels aucun joueur de Luke Walton ne parviendra à inscrire le moindre panier. Grâce à cette prouesse, conclue par trois tirs primés inscrits au meilleur moment dans le dernier quart-temps alors que les Lakers poussaient pour revenir, les Clippers l'emportent.
Nouveau moment vintage de Tony Parker. Le français est rentré dans le money time pour abattre des Nets accrocheurs autour d'un D'Angelo Russell (33 points) en effervescence. L'expérience du meneur a joué contre son jeune adversaire, dépassé en défense. Le joueur inscrit 17 de ses 19 points dans l'ultime période pour laisser les hommes de la capitale avec leurs regrets que de ne pas posséder un joueur susceptible d'inscrire des tirs à mi-distance avec une telle facilité. Le backourt qu'il forme avec Kemba Walker (29 points) peut être un véritable cauchemar pour leurs adversaires. En atteste la performance de la nuit qui permet aux Hornets d'avoir un bilan à l'équilibre.
Malgré l'absence de PG13, le Thunder n'a pas tremblé pour se défaire (118/102) du cancre de la Conférence Ouest : les Phoenix Suns. Le match fut plus disputé que le score ne le laisse présager. Russell Westbrook (40 points/12 rebonds./8 passes) inscrit 15 points dans le seul premier quart-temps pour rappeler qu'il a le niveau MVP. Avec son compère Steven Adams (12 points/13 rebonds), ils dépassent régulièrement la défense adverse. Heureusement, DeAndre Ayton (16 points/9 rebonds) semble avoir trouvé ses marques depuis plusieurs rencontres et les Suns ne sont pas tellement dépassés. La second unit des Suns met à l'amende celle de leurs adversaires du soir et le score à la mi-temps est de 58/57 en faveur des hommes de Billy Donovan. L'improbable Abdel Nader (18 points/5 rebonds) sort son meilleur match en carrière au bon moment car les joueurs de Phoenix jouent crânement leur chance autour d'un Devin Booker (25 points/10 passes/7 rebonds) en mode distributeur et un TJ Warren (19 points) métronome au scoring. Le Thunder possède trop de talent pour perdre cette rencontre. Dennis Schroder (20 points/6 passes) se réveille. Steven Adams redevient un véritable poison dans la raquette et Westbrook ne cesse de mettre à mal la défense adverse. L'intensité est retrouvée. Il devient alors compliqué pour cette équipe de Phoenix d'obtenir des paniers faciles. La victoire tombe dans l'escarcelle du Thunder.
- En bref
La grosse côté de la nuit ? Atlanta s'imposant contre les Wolves. En gérant mieux leur money time, les Hawks se sont défaits de leurs adversaires portés par un un cinq majeur énergique. Karl-Anthoy Towns fut le maître de la raquette (31 points/19 rebonds) tandis que Derrick Rose (25 points/9 passes) et Robert Covington ont été deux lieutenants de grand luxe (28 points/7 rebonds). Ne pas défendre peut s'avérer préjudiciable et cela leur coûte un match qu'ils étaient censés gagner. Les jeunes pousses d'Atlanta ont montré leur force collective autour de l'axe John Collins (21 points/10 rebonds)/Trae Young (16 points/11 passes). L'arrivée de Trevor Ariza (10 points) n'a rien changé aux problèmes rencontrés par les Wizards pour s'imposer. Cette nuit, ils se sont inclinés contre les Bulls. Privés de John Wall, ils ne peuvent s'appuyer sur le seul Bradley Beal (34 points/7 rebonds/5 passes) pour l'emporter. Côté Bulls, c'est une victoire collective. Zach LaVine termine meilleur marqueur (24 points) de son équipe mais c'est le duo Lauri Markkanen (14 points/14 rebonds)/Wendell Carter Jr (17 points/13 rebonds) qui a montré l'étendue de son potentiel lors de cette rencontre. Rien à voir, circulez ! Les Pacers n'ont laissé aucune chance à Detroit, s'imposant largement (125/88), face à un adversaire en perdition depuis plusieurs rencontres.
- Résultats NBA
Charlotte Hornets 100 – 87 Brooklyn Nets
Indiana Pacers 125 – 88 Detroit Pistons
Orlando Magic 116 – 87 Toronto Raptors
Washington Wizards 92 – 101 Chicago Bulls
Miami Heat 118 – 94 Cleveland Cavaliers
Minnesota Timberwolves 120 – 123 Atlanta Hawks
New Orleans Pelicans 114 – 122 Dallas Mavericks
Denver Nuggets 102 – 99 San Antonio Spurs
Phoenix Suns 102 – 118 OKC
Los Angeles Lakers 107 – 118 Los Angeles Clippers