Tout commence à L'INSEP, le point de départ pour le meneur français. Déjà vu à l'époque comme un prodige, il survole la compétition. Après deux ans au Paris Racing Club, il se fait drafter en 2001 en 28ème position par les San Antonio Spurs. De là débute la formidable ascension de Tony Parker. Titulaire au bout de 5 matchs, alors âgé à peine de 19 ans, il sera le meneur d'une des plus grandes dynasties de l'histoire de la NBA.
The Final Shot retrace pas à pas les étapes qu'a du affronter cette équipe des Spurs : la fin de la dynastie des Los Angeles Lakers et le premier titre en 2003, le second en 2005 contre les Detroit Pistons (champion l'année d'avant), la consécration en tant que meilleur joueur des finales (premier européen à décrocher cette distinction) en 2007 et enfin celui de 2014 contre le Miami Heat de LeBron James et Dwyane Wade.
Fort de ces succès, le documentaire met en lumière l'origine de cette réussite : la synergie présente dans ce groupe. En effet, le Big Three savait se trouver les yeux fermés. Une mécanique bien huilée jamais engluée dans des problèmes d'ego : le collectif avant tout. Etat d'esprit insufflé par Gregg Popovich, coach le plus victorieux de la NBA qui en a fait l'ADN de cette franchise mythique.
Ponctuant ces faits d'armes, pléthore d'intervenants se relaient, commentant tour à tour le parcours de TP. On y retrouve pêle mêle des coéquipiers (Manu Ginobili, Tim Duncan, David Robinson, Gregg Popovich), des adversaires, des amis (Teddy Riner, Thierry Henry) et également sa famille.
Grâce à tout cela, on se retrouve plongé dans l'intimité vie de Tony Parker. Ces morceaux de vie nous permettent d'avoir une vision globale de la personne qu'il est : compétiteur, père de famille, businessman et bien d'autres facettes encore.
Un alignement des planètes parfait couplé à une énorme dose de travail et de talent a mené à cette carrière digne des plus grands basketteurs. Pas seulement français ou européens, mais bien basketteur tout court.
Le documentaire est dédié à feu Kobe Bryant qui ne cachait pas son admiration pour le meneur. D'après lui, il aurait eu beaucoup plus de titres s'il n'avait pas été là. N'est-ce pas là le plus beau des hommages ?