Absent depuis un moment des parquets, Derrick Rose avait à coeur de montrer à sa nouvelle franchise des Minnesota Timberwolves qu'ils avaient eu raison de lui faire confiance. En arrivant chez les Wolves, D-Rose retrouvait également un coach qu'il avait bien connu du côté de Chicago, en la personne de Tom Thibodeau, et quelques-uns de ses anciens coéquipiers de Chicago. Un environnement parfait pour un joueur abonné aux salles d'infirmerie et en quête d'un nouveau souffle pour une carrière sur le déclin depuis quelques années.
Un premier test haut en couleur face aux champions en titre dans un match au sommet de la conférence Ouest. Le meneur de 29 ans a joué 6:36 minutes alors que son équipe menait de 11 points. Avec un tout petit 1/5 au shoot, 1 rebond, 2 assists, 2 turnovers et un plus-minus (+/-) de -17, la première du MVP 2011 n'avait rien d'une grande soirée. Mais n'avait rien de catastophique et laissait même entrevoir un avenir plus rayonnant. Un retour à la compétition que le principal intéressé a apprécié et qu'il analysait après la rencontre avec beaucoup de justesse.
Ça faisait du bien, à part tous ces foutus turnovers. J'étais nerveux, anxieux, comme vous pouvez le voir. Sur certaines actions, j'aurais pu ralentir et mieux comprendre les choses. Ça montre juste que je suis excité d'être en train de jouer. Mon souffle était bon, mais si vous parlez de rouille et de perdre la balle, ouais, je n'étais pas là. Mais plus je m'entraine, plus je joue, ça va venir. "
Plus tôt, dans les colones d'ESPN, il envoyait un message à tout ceux qui ne croyaient pas à son retour et prenait déjà rendez-vous pour le futur.
J'ai 29 ans et on agit comme si j''en avais 39. Je suis toujours capable de pousser la balle sur le sol, même si on agit comme si j'étais dans un fauteuil roulant. Ils (le personnel médical des Timberwolves] regardaient mon physique et ils ne pouvaient pas croire à quel point mon corps était en forme. Le basket, c’est ma priorité. J’estime qu’on ne peut pas aimer deux choses à la fois. Je suis à fond dans le basket. Et je le serai jusqu’au jour où je partirai.