Ce qui fait polémique, c'est la faute jugée flagrante de la part de LeBron James sur Roy Hibbert mercredi soir dans le choc opposant le Heat à Indiana.
Cette tentative d'assaut du cercle de la part du quatruple MVP s'est soldé par un violent coup de coude sur la tête du géant des Pacers. Ce dernier s'est retrouvé sur le sol, et a mis quelques instants avant de se relever de ce contact.
Les arbitres ont sifflé une faute flagrante, c'est-à-dire que LBJ a cherché à faire mal volontairement mal selon eux. L'action est trop floue pour vraiment juger de l'intention première du joueur de Miami, mais Chris Bosh n'aime pas ce traitement anti-Heat si on en croit ses propos dans Palm Beach Post :
"Nos gars ont pris des coups dans le visage. Nous avons reçu des coups-de-poing au visage, on se prend des tirs et derrière on prend une faute offensive et une faute flagrante. Je pense qu'il faut vraiment revenir sur la signification de flagrante parce que c'est loin d'être le cas dans beaucoup de situations."
"Si vous rentrez sur le terrain, et que vous rentrez en contact avec quelqu'un, durant une saison bien sûr qu'il va y avoir des blessures. Je sais pas, c'est le jeu. Je pense qu'il faut revoir la définition de faute flagrante. Ils ont pu en obtenir une, alors que nous n'avons rien eu, même si LeBron s'est fait frappé au visage (par Ian Mahinmi). Je suppose qu'il s'agit là aussi d'un jeu normal."
Effectivement la faute commise par Ian Mahinmi était intentionnelle pour ne pas permettre à James de pouvoir marquer, mais dans ce genre de déclarations, il est aussi bon de souligner la véracité des faits, car Mahinmi n'a en rien touché le visage du King.
Mais Chris Bosh y va fort sur un tel fait de jeu, car malgré la mise en place des lois anti-flopping, l'ancien Raptor n'a pas fini de nous étonner de ses talents d'acteur sur le terrain. De plus, James et Bosh ne sont pas les mieux placés pour parler de fautes, étant donné qu'ils ont pris un malin plaisir à empêcher leurs adversaires de se démarquer, notamment en accrochant la hanche des joueurs tout cela à l'abri des regards du corps arbitral.
Enfin, si l'arbitrage anti-Heat existait vraiment, Miami se verrait chaque fois sanctionné pour ses marchers, pour ses multiples passages en force et bien entendu les moindres déclarations envers la direction de la NBA seraient aussitôt sanctionnées d'une amende. Bosh va-t-il être sanctionné de 15000 dollars pour avoir dit aux arbitres et à ceux qui font les règles comment faire leur boulot ? Pas sûr.