Bilan 2015-2016 : Minnesota Timberwolves

Bilan 2015-2016 : Minnesota Timberwolves

Minnesota Timberwolves - Andrew Wiggins - Karl-Anthony Towns - Kevin Garnett - Zach Lavine
Crédit photo : Hannah Foslien/Associated Press

Suite des bilans des franchises NBA avec les Minnesota Timberwolves.

  •   La prédiction en début de saison 

 

34 victoires pour 48 défaites (Preview à relire ici)

 

  •   L’effectif

 

Meneurs : Ricky Rubio, Andre Miller, Tyus Jones

Arrières : Kevin Martin, Andrew Wiggins, Zach Lavine, Lorenzo Brown, Nick Wiggins

Ailiers : Tayshaun Prince, Shabazz Muhammad, Nemanja Bjelica

Ailiers-forts : Kevin Garnett, Adrein Payne, Damjan Rudez, Greg Smith (signé fin mars)

Pivots : Nikola Pekovic, Gorgui Dieng, Karl-Anthony Towns, Kelon Penn

 

  •   Les chiffres de la saison

 

Bilan: 29 victoires - 53 défaites

Classement: 13ème de la conférence Ouest, 5ème de la division Nord-Ouest

Attaque: 102.4 points marqués par match (15ème de NBA)

Défense: 106 points encaissés par match (23ème de NBA)

Meilleur Marqueur: Andrew Wiggins avec 20.7 points par match

Meilleur Passeur: Ricky Rubio avec 8.7 passes par match

Meilleur Rebondeur: Karl-Anthony Towns avec 10.5 prises par match

Meilleur Intercepteur: Ricky Rubio avec 2.1 interceptions par match

Meilleur Contreur: Karl-Anthony Tows avec 1.7 crèpes par match

Meilleur Pourcentage: Karl-Anthony Tows avec 54.2% de réussite aux tirs (Greg Smith compte 56.3% de réussite avec 18 matchs joués)

 

  •   La saison régulière

 

Entre déceptions et belles promesses, la saison des Wolves a de quoi être frustrante. On pointait du doigt en début la jeunesse du groupe coaché par feu Flip Saunders, ce sera désormais un atout pour ramener de la folie dans un Target Center en manque de basket champagne depuis les années dorées de Kevin Garnett. Andrew Wiggins a continué sa progression dans la ligue même si l'on espérait un peu mieux de sa part, Ricky Rubio semble enfin ajouter quelques cordes à son arc avec un impact offensif plus marqué (belle progression de janvier à mars avant de s'effondrer en avril). Les Wolves disposent surtout d'un pivot déjà dominant avec Karl-Anthony Tows (ROY, 18.3 pts, 10.7, 1.7 blocks par match). Mais avec seulement 24.5 ans de moyenne d'âge si l'on enlève les papys Tayshaun Prince (36 ans) et Kevin Garnett (40 ans), cette équipe était trop jeune pour réellement espérer quelque chose dans une conférence Ouest plus concurrentielle que prévue.. 

 

  • Les points forts

 

- Des jeunes qui confirment. Wiggins et KAT seront les visages de la franchise mais aussi certainement de la NBA tout entière dans les années à venir. Zach Lavine a aussi pointé le bout de son nez pour montrer quelques bonnes choses en attaque. 

- Que le spectacle commence ! Tout le monde garde en mémoire l'historique Dunk Contest du dernier All-Star Game avec le duel désormais légendaire entre Lavine et Aaron Gordon. Le jeune arrière ne s'est pas contenté de faire le spectacle à Toronto, il a en effet montré ses incroyables qualités toute l'année en explosant quelques cercles dans toutes les salles américaines. Avec ses collègues Wiggins et Tows qui sont eux aussi capables de beaux coups d'éclat, le spectacle était très régulièrement présent dans le Minnesota.

 

  • Les points faibles

 

- Le décès de Flip Saunders. Il a perdu son combat conter la maladie et a laissé orphelin un groupe qui ne demandait qu'à apprendre de sa solide expérience. Après deux victoires en deux matchs, les wolves ont désespéremment chercher une identité, sans jamais vraiment la trouver. Un véritable groupe est néanmoins né de cette expérience, aussi douloureuse soit-elle.

- La vieillesse va-t-elle tuer la jeunesse ? Les deux papys ont apporté ce qu'on leur demandait, à savoir le sens du devoir et l'expérience du monde rugueux de la NBA, Même si Garnett risque de rester au sein de la franchise, il manquera à l'avenir d'un vrai patron de vestiaire pour faire passer un cap aux jeunes. On pense ici bien évidemment aux play-offs.

 

  • Bilan global 

 

Même si leur bilan reste en dessous des attentes fixées en début de saison, il faut reconnaître que le potentiel de la franchise est alléchant. Deux joueurs qui domineront la Grande Ligue dans un avenir proche et des role player prometteurs, nous n'avons réellement vu le visage des Timberwolves du futur seulement sur de très (trop) courtes séquences cette saison. Les aléas cette saison ont certes servi de circonstances atténuantes mais l'exercice 2016-2017 agira réellement comme un tremplin pour un groupe qui ne demande qu'à exploser au grand jour.