Larry Bird doit se frotter les mains. Le marché des agents libres a ouvert aujourd'hui. Pourtant, son équipe semble déjà prête à démarrer la saison. Après avoir obtenu Thaddeus Young et Jeff Teague la semaine dernière, le président des Pacers enchaîne puisqu'il a convaincu l'un des meilleurs pivots de la NBA, Al Jefferson, d'apporter ses talents à Indianapolis. Le tout pour une facture totale de 30 millions de dollars sur 3 ans. Le Big Classic tournait la saison dernière à 12 points et 6 rebonds en 23 minutes. L'effectif semble déjà quasiment comblé puisque le cinq majeur se composera de Myles Turner, Thad Young, Paul George, Monta Ellis et Jeff Teague. Pas forcément la combinaison de joueurs la plus compatible mais le talent est incontestable. Derrière, sur le banc, on retrouve des joueurs confirmés comme Rodney Stuckey, CJ Miles ou des jeunes talents comme Joseph Young ou Rakeem Christmas. Il ne serait pas surprenant de voir finir Indiana sur le podium de la conférence Est, l'an prochain.
En ce qui concerne le joueur, ce choix est plus étrange. Il aurait pu avoir de meilleures offres, financièrement parlant. Du côté sportif, la complémentarité entre le pivot et ses coéquipiers ne paraît pas évidente. Le nouveau coach, Nate McMillan, souhaitait jouer plus vite et s'appuyer sur des joueurs plus jeunes et athlétiques. Cette arrivée est donc en contradiction avec les précédentes annonces. Elle pose une question tactique : tout talentueux qu'il soit, Jefferson doit avoir une équipe qui joue pour lui afin de fonctionner au mieux. En effet, le pivot trentenaire ne peut pas jouer sur un rythme trop élevé. Ainsi, on pourrait voir Big Al démarrer du banc et être le point focal de l'attaque lorsque les titulaires seront au repos. Une idée intéressante mais risquée si elle venait à se concrétiser. De quoi concurrencer les Cavs ?