Eliminés de la course au playin depuis le début de cette semaine, les Wizards vont boucler leur cinquième exercice consécutif avec un bilan négatif. Derrière le tandem Kristaps Porzingis et Kyle Kuzma irréprochable dans les performances, Bradley Beal a connu une saison en dents de scie. Idem pour certains role players comme Will Barton ou Kendrick Nunn qui n'ont pas répondu aux attentes. Cette campagne tristounette ne devrait, cependant, pas coûter sa place à Wes Unseld Jr. Arrivé sur le banc de la capitale en 2021 pour remplacer Scott Brooks, le coach affiche un bilan de 69 victoires pour 93 défaites. Réputé pour ses tactiques défensives, Unseld n'est pas parvenu à améliorer les Wizards dans ce secteur avec une 20ème place cette saison. Malgré cela, il bénéficie toujours de la confiance de son general manager Tommy Sheppard qui l'a conforté dans ses fonctions rapporte le journaliste Josh Robbins de The Athletic.
La situation de Stephen Silas à Houston est plus compliquée. Signé en 2020 pour driver le tandem Russell Westbrook et James Harden, le coach a hérité quelques semaines plus tard d'un groupe de jeunes en pleine reconstruction. 17 victoires en 2021, 20 victoires en 2022 et un compteur bloqué à 20 victoires cette saison encore, le projet texan peine à décoller. Les Rockets ont une team option sur la dernière année de contrat de Silas. Et le journaliste Jonathan Feigen du Houston Chronicle annonce que la direction pourrait chercher un autre mentor pour le roster. Sa rencontre prochainement avec le GM Rafael Stone et le propriétaire Tilman Fertitta sera déterminante sur son avenir. Quelle que soit la décision prise par le front office, Silas ne retient que du positif dans sa première expérience en tant que head coach :
J'ai beaucoup appris sur moi-même. J'ai beaucoup appris sur le coaching en NBA. J'ai beaucoup appris sur la façon de gérer l'adversité. Je suis juste reconnaissant d'avoir eu l'opportunité d'entraîner cette équipe. Je n'ai pas été parfait du tout. Mais je suis fier du travail que j'ai accompli. J'ai un contrat de trois ans et quoi qu'il arrive après cela, je ne peux être que fier de mon équipe.