Devant plus de 75 000 personnes à l'AT&T Stadium d'Arlington au Texas, les joueurs de Connecticut et de Kentucky se sont livré un combat acharné, et extrêmement relevé !
UK aborde le match en confiance, puisqu'avec un bilan de 8-3 dans son histoire en finale du tournoi, et le fait qu'il n'a plus perdu en March Madness depuis 11 matchs. Leur dernière défaite ? Contre UConn...
L'une des clés du match était la raquette, ou Kentucky domine habituellement largement. Les Wildcats ont pris plus de 9 rebonds de plus que leurs adversaires en moyenne cette saison, soit le deuxième meilleur ratio de toute la NCAA. Mais UConn a défendu ses arguments jusqu'au bout face à des 'Cats privés de Willy Cauley-Stein, qui ont eu du mal à prendre le dessus sur la raquette des Huskies.
- La première mi-temps
Si les deux équipes se sont d'abord tenues à jeu égal (6-6 après 4 minutes de jeu), les hommes de Kevin Ollie ont rapidement pris le dessus, grâce à une attaque raisonnée, bien en place et réfléchie avec Shabbazz Napier à sa tête, qui a su bien combiner avec DeAndre Daniels (toujours en mouvement et toujours disponible) pour un pick and roll qui a coûté cher à Kentucky. A l'inverse, les Wildcats étaient trop précipités, avec des shoots trop souvent pris dans les 10 ou 15 premières secondes de la possession.
Malgré la grosse défense de Napier et une zone plutôt bien rodée, les Huskies, fatigués en fin de période, ont laissé UK revenir, avec trop de shoots ouverts à 3-points pour James Young et Andrew Harrison, qui ne s'en sont pas privés : 4 tirs réussis sur 9 tentés (dont 3 coup sur coup lors d'une série de 12-3) à la mi-temps.
UConn reste quand même devant à la mi-temps : 35-31 (15 points sur les 35 pour Napier), mais devait absolument réagir dès les premières minutes de la deuxième mi-temps afin de ne pas laisser UK se rapprocher. Cette saison, lorsque Connecticut menait à la mi-temps, ils n'ont perdu que 3 fois, et ils ont gagné 25 fois. Un défi de taille pour les Wildcats.
Au rebond, dont on a parlé plus tôt, Kentucky domine très légèrement avec 16 rebonds pris contre 15 pour Uconn à la mi-temps.
- La deuxième mi-temps
D'entrée de jeu, Aaron Harrison plante un 3-points pour permettre à son équipe de revenir à un tout petit point de Connecticut. L'ambiance monte d'un cran, la pression aussi ! A 15 minutes du buzzer final, il n'y a toujours qu'un point pour séparer les deux équipes. Alors qu'ils n'avaient plus marqué depuis la sixième minute de la seconde mi-temps (à cause d'une défense plus dure dans la raquette de Kentucky), les Huskies se sont réveillés et ont remis un coup de collier pour reprendre une avance confortable de 7 points à 11:30 minutes de la fin du match.
Enorme fin de match au couteau entre les deux coachs, à coup de systèmes offensifs et défensifs. 4 points entre les deux équipes pendant les 4 dernières minutes, mais UConn ne flanche pas et conserve l'écart jusqu'au bout.. Des fans en feu, à la limite entre euphorie de voir un grand match comme celui-là et peur de voir son équipe perdre. Même sensation du côté des joueurs, malgré la fatigue !
Kevin Ollie remporte la bataille avec ses joueurs ! Une belle équipe de UConn, bien en place, tant offensivement que défensivement ! Et une belle histoire, puisque Uconn n'était classé que #7 au début du tournoi ! 4e titre de l'histoire des Huskies, deuxième pour le leader Shabbazz Napier après celui de 2011.
Napier termine d'ailleurs MVP de la finale avec 22 points, 6 rebonds, 3 assists et 3 steals. Un gros match dans l'intensité pour le Huskie, qui fera surement parler de lui en NBA également ! Côté Wildcats, James Young a été le meilleur avec 20 points et 7 rebonds, Randle a été un peu en deçà de son niveau habituel avec 10 points, 6 rebonds et 4 assists.
Une saison qui se termine avec des rires et des larmes. Dans l'émotion la plus profonde en tout cas ! Bravo aux Huskies et aux Wildcats malgré la défaite. Grand match entre deux grandes facs !
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