Battus dans les grandes largeurs par les champions en titre (134-110), les Nets peuvent toutefois être satisfaits de la prestation de Timothé Luwawu-Cabarrot. Depuis son arrivée dans la bulle, le Français cartonne au scoring en profitant de l'absence des principaux cadres de l'équipe. Déjà meilleur marqueur de Brooklyn à trois reprises sur les derniers matches de saison régulière, TLC a récidivé pour ses premiers pas en playoffs : 26 points, 7 rebonds et 2 assists en 33 minutes. Avec 16 points de moyenne sur le campus Disney en 9 rencontres, le Tricolore marque des points dans la future hiérarchie des Nets l'an prochain. C'est surtout son adresse longue distance qui force le respect. A Orlando, TLC en est à 29/60 derrière l'arc (48,3%) et a même égalé son record personnel contre les Raptors avec 6 tirs primés. Un record de franchise partagé avec Mirza Teletovic pour un joueur sortant du banc en playoffs ! Des performances qui ont séduit son coéquipier Caris LeVert :
Nous savons ce que TLC est capable de faire. Nous savons qu'il peut être un excellent shooteur et slasheur. Son QI basket grandit au fil des matches défensivement et il est de plus en plus régulier. Il est très confiant sur le parquet. Nous lui disons de continuer de shooter, peu importe qu'il marque ou qu'il rate, nous lui faisons confiance. C'est formidable de le voir aussi constant au cours de ces matches et nous aurons besoin de lui pour le reste des playoffs.
Même son de cloche chez Joe Harris, bien content d'avoir un peu d'aide à l'aile. Pour lui, le Français a parfaitement saisi la chance qu'il avait avec les nombreux absents dans la bulle :
Tim est un excellent joueur, maintenant il a juste plus d'occasions de jouer et de montrer ce qu'il peut faire. C'est ce qui se passe, telle est la nature de la NBA. Il y a pleins de gars qui, avec l'opportunité, les bonnes circonstances, la bonne situation, sont capables d'entrer, de contribuer de manière importante et de prouver ce qu'ils peuvent faire.
De son côté, Timothé Luwawu-Cabarrot préfère parler de travail plutôt que de chance. Le Frenchy a énormément bossé pendant la coupure et récolte logiquement le fruit de ses efforts :
Personne ne sait combien j'ai travaillé, ce que j'ai traversé quand j'ai été coupé pour finalement signé un two-way contract. J'ai dû me battre pour revenir dans la Ligue. C'est grâce à tout le travail que j'ai effectué pendant la quarantaine et au cours des deux dernières années et de toute la confiance que j'ai reçu tout au long de ces entraînements. J'aime mon équipe et mes coéquipiers, donc c'est une super période.