Team USA est devenu le Dream Team depuis 1992 et ce parcours de fou avec une équipe de légende qui comprenait Michael Jordan, Larry Bird, Magic Johnson ou encore Karl Malone.
Mais à cette époque où la NBA accepte de lâcher ses stars, le business n'était pas aussi lourd qu'aujourd'hui. Hoopshype a fait un comparatif entre les Team USA des différents Jeux Olympiques et des Coupes du Monde depuis la création du Dream Team qui n'a pas toujours fait rêver, surtout au moment des championnats du monde.
En 1992, c'est Larry Bird, qui vient de conclure sa carrière NBA, qui avait à ce moment-là le plus gros salaires avec 7,07 millions de dollars, suivi par les 3,25 millions de Jordan et les 3,2 de Charles Barkley. Christian Laettner de son côté n'avait pas encore touché de chèque, étant rookie pour la saison 1992-1993. En tout, les franchises NBA ont déboursé plus de 33 millions de dollars pour cet Dream Team 92.
En 1994, les championnats du monde se déroulent au Canada, mais l'équipe est totalement remaniée. C'est le jeune Shaquille O'Neal qui perçoit le plus gros chèque avec 3,9 millions, puis c'est le vétéran Dominique Wilkins avec 3,5 millions et Derrick Coleman avec 3,44. Le plus petit salaire NBA est celui du petit Shawn Kemp avec 750 000 dollars. Le total sera de plus de 32,5 millions de dollars.
Puis en 1996, le total des salaires sera en pleine explosion pour les Jeux Olympiques d'Atlanta. On retrouve les Mondialistes O'neal, Reggie Miller, mais aussi les premiers du Dream Team 92 avec David Robinson, le plus gros salaire avec 7,7 millions de billets verts, Karl Malone (3,7 millions), John Stockton (2,8 millions) ou encore Scottie Pippen. Le total sera de 51,6 millions de dollars, mais ce n'est qu'un début.
En 1998, nous sommes en plein lock-out et ce sont les Dirty Dozen qui vont aller chercher la troisième place à Athènes. Le Dream Team revient aux JO de Sydney et déjà on sent que les Ricains ne sont plus ceux de 1992. La Lituanie a bien failli éliminer les USA en demi-finale (85-83) et l'équipe de France n'est pas passé loin de l'exploit en finale.
Le lock-out de 1998 a fait exploser les salaires et le premier à en profiter c'est Kevin Garnett, fer de lance des Timberwolves, avec 16,8 millions de dollars. Zo est encore là est à droit à 15 millions. Gary Payton, déjà présent aux derniers JO sera de la partie avec un chèque de 11 millions en poche et Steve Smith, mondialiste en 1994, joue en ayant eu droit à plus de 7 millions. Au total, cette formation représente en termes de salaire NBA plus du double de celle de 1996 avec plus de 108 millions de billets verts.
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