Le meneur des Golden State Warriors a éteint le Thunder a lui tout seul en battant son propre record de tirs à trois points inscrits sur une saison au bout de seulement 58 matchs. Le joueur est époustouflant !

Cette nuit, c'était sa nuit ! Une nuit inoubliable pour la NBA ! Une nuit inoubliable pour le joueur. Oublié toutes ces légendes de la NBA qui n'arrêtent pas de critiquer l'équipe des Warriors et leur meneur de jeu, MVP en titre, Stephen Curry. Certains disent qu'il faut défendre plus haut, d'autre être plus rugueux... Il ne faut pas se leurrer, ce joueur est tout simplement inarrétable depuis deux saisons ! Le match d'hier soir prouve à quel point le meneur des Warriors est au-dessus de tout le monde dans la NBA actuelle ! Il inscrit 46 points, dépasse son propre record de tirs à trois points inscrits sur une saison tout en crucifiant le Thunder en prolongation sur un tir à 11 mètres... Que dire ? Comment arrêter une tornade ? Personne ne le sait ! Pourtant le Thunder a failli y arriver...

La première mi-temps a pourtant été nettement dominé par les joueurs du Thunder. Grâce à une défense bien en place, ils mettent les Warriors sous pression. Une circulation de balle fluide aide les joueurs d'Oklahoma à dominer une équipe de Golden State, qui confirme cette impression de moins bien depuis le All Star Game. A la pause, les joueurs de Billy Donovan mènent de 11 points (57/46) sous l'impulsion d'un duo Russell Westbrook-Kevin Durant au-dessus de la mêlée. La sixième défaite des Warriors semble se dessiner. Dans le même temps, Stephen Curry retourne aux vestiaires avec une entorse de la cheville... Tout va mal pour Golden State. Au retour des vestiaires, le Thunder n'arrive pas à prendre le large, la faute à un duo Klay Thompson-Draymond Green qui commence à se réveiller. Tout va basculer suite au retour de Stephen Curry sur le terrain. La magie débute dès son retour, onze points en trois minutes, les joueurs d'Oakland repassent devant, toutefois, suite à deux tirs de Kevin Durant, Oklahoma State entame le dernier quart-temps avec 5 points d'avance. Alors qu'il débute très mal cette entame de dernier quart-temps, Golden State revient grâce à la mauvaise passe d'Oklahoma, qui retombe dans ses travers à un moment crucial. Une panne d'inspiration offensive combinée à une défense plus étouffante de leurs adversaires permettent aux équipiers de Stephen Curry de revenir à 1 point à moins de 35 secondes du terme : 100 à 99. Le mauvais coaching de Billy Donovan est flagrant, ses joueurs sont au bout du rouleau. Il laisse Kevin Durant commettre deux erreurs consécutives, alors que le joueur est fatigué, qui vont permettre à Golden State d'aller en prolongation. Kevin Durant atteint les six fautes en prolongation et doit sortir. C'est à ce moment là que Golden State en profite, pour continuer à montrer que ces joueurs refusent la défaite... Les dixièmes et onzièmes tirs primés de Stephen Curry font que les Warriors égalisent, avant de de prendre l'avantage grâce à l'aide de Russell Westbrook, qui à son tour commet une faute stupide pour permettre à Klay Thompson d'aller sur la ligne des lancer-francs pour égaliser. C'est ce moment que choisit Stephen Curry pour inscrire ce panier formidable. Le Thunder pourra longtemps regretter leur manque de constance, c'est la deuxième fois de la saison qu'ils perdent contre cette équipe alors qu'ils semblent être la seule à pouvoir rivaliser... Kevin Durant compile 37 points, 12 rebonds, 5 passes, Russell Westbrook ajoute 26 points et 13 passes tandis que Serge Ibaka a fait le ménage dans la raquette : 15 points et 20 rebonds. La rage de vaincre des Warriors est, comme toujours, cristallisée par Draymond Green qui ne lâche rien : 2 points, mais 14 rebonds et 14 passes tandis que la performance de Klay Thompson passe au second plan : 32 points.

San Antonio est la septième équipe la plus rapide de l'histoire à atteindre la barre des 50 victoires, cette domination est éclipsée par l'énorme saison des Warriors, mais, sans faire de bruit, ils sont venus à bout d'une équipe qui leur pose régulièrement des problèmes sur le score de 104 à 94 pour terminer leur road trip. Ils ont vite étouffé les Houston Rockets en les limitant à seulement 31 points dans la première mi-temps. A cinq minutes de l'entame du dernier quart-temps, les hommes de Gregg Popovich mènent de 31 points avec une pression défensive étouffante. Les Rockets se sont réveillés en enchaînant les tirs désespérés pour revenir dans le match. Stratégie payante face à des Spurs qui jouent en marchant. Ils reviennent à 13 points en début de dernier quart. Alors que le public de Houston commence à rêver d'un incroyable comeback, Gregg Popovich remet son cinq de départ sur le parquet pour conserver l'écart. Le duo LaMarcus Aldridge (26 points)- Kawhi Leonard (27 points) ont amené les leurs à la victoire tandis que James Harden continue d'enfiler les performances égoïstes avec 25 points et 25 tirs tentés.

Dans une opposition pour la qualification en playoffs dans la Conférence Est, les Boston Celtics confortent leur troisième place. Malgré un début de match catastrophique du côté des Celtics, ils réussissent à s'imposer 101 à 89. Avec un côté brouillon inattendu des joueurs de Boston, le match est clairement ennuyeux mais le Heat fait la différence grâce à une attaque léchée sur pick-and-roll. Toutefois, les Celtics vont se réveiller en défense, mais aussi sous l'impulsion de l'inamovible Evan Turner entré en jeu quelques minutes plus tôt qui ramène les deux équipes à égalité. A la mi-temps, le score est de 49/46. Au retour des vestiaires, les ambitions de Boston vont être caractérisées par une défense nettement plus agressive qui oblige les joueurs de Miami à prendre des shoots en s'éloignant du panier. Malgré cela, le monstre Hassan Whiteside, encore remplaçant pour commencer gène la plupart des pénétrations adverses. Dans le dernier quart-temps, le Heat ne trouve plus la mire et se laisse dépasser par les joueurs en vert. Boston enchaîne une dizième victoire à domicile sous l'impulsion de Jared Sullinger (12 points, 12 rebonds), Evan Turner (14 points et 9 passes) et Marcus Smart (15 points). Du côté du Heat, Goran Dragic commence à sortir la tête de l'eau après un début de saison catastrophique : 21 points, 5 rebonds, 5 passes. Dwayne Wade termine le match sur les rotules : 19 points, 5 rebonds. Hassan Whiteside inscrit 13 points, capte 15 rebonds et contre 8 tirs pour une nouvelle performance impressionnante.

Damian Lillard ramène une victoire de Chicago en inscrivant 32 points. Pau Gasol a bien tenté de résister avec un triple double impressionnant : 22 points, 16 rebonds et 14 passes mais celui-ci n'a pas suffi pour venir à bout d'une équipe en confiance comme les Blazers. La différence se fait au niveau de la vitesse d'exécution des deux équipes. Avec l'absence de Jimmy Butler et de Derrick Rose, les Bulls n'arrivent plus à imposer un rythme élevé... Pire que ça, ils sont dépassés par toutes les équipes mettant en place un tel rythme. A la mi-temps, les Blazers, grâce également à une bonne défense collective sont devant de dix points. Chicago ne rompt pas mais ils n'arrivent pas à revenir à moins de six points de leurs adversaires du soir. Les Bulls se font bouger à l'intérieur par leur duo Miles Plumlee et Ed Davis. Ils s'imposent et confortent leur place qualification à l'Ouest tandis qu'ils mettent à mal les Chicago Bulls, qui ne possèdent qu'une victoire d'avance sur le neuvième de la Conférence Est.

Alors que des signes de mieux étaient visibles dans l'équipe des New Orleans Pelicans, ils sont encore tombés cette nuit face aux jeunes loups du Minnesota, bien emmenés par un encore extraordinaire, Karl-Anthony Towns, auteur de 30 points et 15 rebonds. C'est toutefois Andrew Wiggins, de plus en plus souvent décisif en fin de match, qui conclut la victoire des siens sur lancer-francs à trois secondes du terme. Le Canadien n'a pas tremblé et son équipe s'impose 112 à 110 contre des Pelicans décevants... Alors qu'ils ont contrôlé la majeure partie du match, ils s'écroulent au pire des moments. Andrew Wiggins inscrit 20 points, Zach Lavine en ajoute 25 pour les Timberwolves. A New Orleans, en l'absence d'Anthony Davis, Ryan Anderson inscrit 31 points et capte 14 rebonds, Eric Gordon apporte aussi 31 points.

Le joueur de la nuit : Andrew Boooooo!!!!... Non, en fait, sans que ce soit une surprise, c'est Stephen Curry. Le joueur des Warriors est sur une autre planète. Blessé à une cheville, il parvient à égaler le record de trois points inscrits dans un match tout en mettant à terre le Thunder sur un ultime shoot à 11 mètres. Plein de confiance, ce joueur est inarrêtable. Impossible à croire désormais que le titre de MVP puisse lui échapper.

Le Loser de la nuit : Tony Snell : Cela fait bientôt trois ans que les dirigeants des Bulls attendent de ce jeune joueur qu'il explose et laisse place à ses qualités athlétiques impressionnantes. Cela fait trois ans que les dirigeants des Bulls sont déçus et tentent de piquer un joueur qui ne réagit quasiment jamais. Titulaire cette nuit, suite aux nombreuses absences qui affectent les Bulls, il a joué 27 minutes... pour inscrire aucun point malgré cinq shoots tentés. Il ne donne même pas l'impression de progresser dans le jeu. Très bientôt, plus aucune chance ne lui sera donné, la faute à un manque d'implication permanent. Moyen en défense, moyen au rebond, inoffensif aux shoots, il a tout pour être une énorme déception. Peut-être Doug McDermott, efficace offensivement, aura t-il une chance ?