Minnesota montre les crocs et trône au sommet de l'Ouest avec seize victoires pour quatre défaites. La meute de Chris Finch fait le travail, des deux côtés du terrain, autour d'un collectif bien rôdé et sublimé par des individualités comme Anthony Edwards, Karl-Anthony Towns ou Rudy Gobert. Après une première saison d'acclimatation, Gobzilla semble bel et bien de retour à son meilleur niveau. Sur les quatre dernières rencontres, le big-man tricolore montre les muscles avec 18,5 points, 15,5 rebonds et 3 contres de moyenne.
Efficace en attaque, effrayant en défense, Rudy connait la recette et il l'a encore appliqué cette nuit face aux Spurs avec 16 pions, 20 rebonds et 2 contres en 30 minutes de jeu. Après la rencontre, le natif de Saint-Quentin est revenu sur sa forme du moment :
"Je pense que je suis le meilleur Rudy que je n'ai jamais été et je pense qu'il y a encore une marge de progression. Je me pousse tous les jours pour continuer d'apprendre, continuer de m'améliorer et devenir plus fort."
Rudy Gobert plus fort que jamais ? Le principal intéressé en est convaincu, son coach le confirme... et tout roule chez les Wolves qui commencent à nourrir des ambitions de titre comme l'affirme Rudy Gobert :
"J'ai faim et je veux gagner. Tant que vous n'avez pa gagné, vous n'arrêtez pas. Et même lorsque vous gagnez, vous voulez davantage. En ce moment, j'essaie de remporter un championnat et je ferai tout ce que je peux pour y arriver. Je vais en faire quelque chose de divertissant, c'est important de prendre du plaisir."
Après une première saison en demi-teinte, Rudy Gobert trouve sa place dans la meute. Et si les Wolves arrivent à maintenir cette dynamique, l'hypothèse d'un passage à la bijouterie à l'été prochain pourrait bien prendre de l'ampleur, mais la route est encore bien longue pour la troupe de Chris Finch. À commencer par un mois de décembre plutôt coriace : Mavs, Thunder, Heat, Sixers ou encore les Lakers sont au programme pour les leaders de l'Ouest.