Exit le MVP en puissance LaMarcus Aldridge, l'artilleur Wesley Matthews, le polyvalent et décevant Nicolas Batum ou encore le travailleur de l'ombre Robin Lopez, le visage de Portland lors de la prochaine saison sera complètement différent. Évitons un sondage sur la franchise qui a fait la plus mauvaise opération lors de la free agency car vous et nous connaissons déjà la réponse.
Le Moda Center aura beau huer Aldridge à chaque visite des Spurs dans l’Oregon, la saison risque d’être longue pour les rouges et noirs. Aldridge et ses 12543 points (second de l'histoire du club) ne viendra pas titiller les 18040 points du planneur Clyde Drexler à la tête du scoring.
Effectif plus que douteux à l’intérieur, les Blazers version 2015-2016 ne vont pas proposer l’arsenal qu’ils avaient à l’époque des Clyde Drexler, Terry Porter, Jerome Kersey ou encore Kevin Duckworth. Bref, on tourne la page !
- Lillard Time
Prolongé de 5 années pour 120 millions de dollars, le richissime Paul Allen a sorti son porte monnaie pour garder l’ultime star de la franchise, Damian Lillard, 25 ans depuis le 15 Juillet.
Pour les fans de Damian Lillard, rassurez-vous. Le numéro 0 saura répondre sur le terrain et d'un point de vue individuel par quelques coups de génie. Ses statistiques (21 points et 6,2 passes décisives) devraient sans aucun doute gonfler, son égo s’envoler et le nombre de victoires dégringoler.
- Le desert de l'Arizona dans la peinture
Le recrutement plus que moyen laisse simplement entrevoir une année de transition pour RIP City qui va réellement bien porter son nom la saison prochaine. On a même beaucoup de mal à envisager Portland accrochant une place en Playoffs. On a beaucoup plus tendance à voir les Blazers endossant le rôle de la lanterne rouge.
Si la ligne arrière paraît plutôt honnête sur le papier avec Lillard en tête de liste, on s’inquiète de la peinture. Désert de l’Arizona diront certains, les prometteurs Ed Davis et Mason Plumlee seront là pour tenter de stopper l’adversité. Trop frêle, manque de taille, manque d'expérience...
- Portland vraiment à l'Ouest ?
Nous sommes même prêts à parier que l’attaque sera l’atout majeur de la franchise la saison prochaine au détriment d’une défense béton et de rebonds essentiels à la survie d'une équipe modeste et qui manque cruellement de taille. Comme dirait Pat Riley, pas de rebond, pas de bague. Et concernant Portland, on est bien loin du compte. Autant certaines franchises peuvent nous surprendre et piocher dans quelques joueurs sous côtés, autant Portland ne devrait pas nous faire mentir.
Dans le Top 3 des dernières places de l’Ouest, Messieurs-Dames !
- Et vous, vous en pensez quoi ?