Les blessures se sont accumulées en même temps que les défaites du côté de Toronto, depuis la victoire marquante sur le parquet des Golden State Warriors. A Denver, Nick Nurse a du composé avec pas moins de cinq joueurs sur le carreau, et Toronto, face à une équipe de Denver elle aussi privée de plusieurs joueurs majeurs, s'était retrouvé trop court en fin de partie.
Le technicien peut au moins se réjouir de n’avoir « que » trois absents ce soir avec les retours de Pascal Siakam, Fred VanVleet et du blessé de longue date Norman Powell. Danny Green, touché à l’œil à Denver a confié qu’il tiendra sa place « avec ou sans lunettes de protection ». Malgré ces retours, les absences sont de taille. Kyle Lowry, qui avait enfin retrouvé son adresse et semblait de nouveau avoir une grande influence dans le scoring de son équipe, va manquer son troisième match de suite, remplacé dans le cinq par VanVleet. Là où les affaires se corsent, c’est sur le poste de pivot, puisqu’à l’absence de Jonas Valanciunas pour près d’un mois est venue s’ajouter celle de Serge Ibaka, laissant le poste de pivot, une des grandes réussites du début de saison de coach Nurse, vacant de ses deux occupant habituels.
Les Raptors vont donc démarrer avec Greg Monroe titulaire et Chris Boucher, qui roule sur la G-League depuis le début de saison, devrait avoir du temps de jeu en tant que backup. On peut également s’attendre à voir l’équipe de l’Ontario jouer small ball avec Siakam en 5 associé à un ailier comme OG Anunoby ou Kawhi Leonard sur le poste 4.
Les Toronto Raptors restent sur cinq défaites lors de leurs huit derniers matchs et vont tenter de se relancer après leurs deux derniers revers à Denver et à Portland. Les Indiana Pacers ne sont pas forcément la meilleure équipe pour ça puisque, malgré la défaite surprise de la nuit dernière à Cleveland, ils affichent 7 victoires au compteur sur les huit dernières rencontres, le meilleur banc de la ligue en termes de jeu collectif et l’une des toutes meilleures défense NBA. L’adversaire est de taille mais rien de tel qu’une victoire dans l’adversité pour repartir de bon pied et, pourquoi pas, démarrer une nouvelle série de victoires. Coup d’envoi à 1h30.