32 matchs consécutifs à plus de 30 points ! La performance de James Harden est invraisemblable et le place juste derrière Wilt Chamberlain dans les tablettes alltime de la NBA. Une série qui a commencé le 13 décembre dernier contre les Lakers et pris fin cette nuit contre Atlanta. The Beard n'a pu scorer que 28 points dans la victoire contre les Hawks. Le MVP 2018 a eu les munitions nécessaires pour atteindre son rythme de croisière habituel, mais s’est montré très maladroit : 7 sur 21 aux tirs dont un 0 sur 10 derrière l’arc. Légèrement touché aux cervicales, Harden n’a pas joué contre les Warriors ce week-end avant de reprendre sa place face à Atlanta. Pour son coach, Mike d’Antoni, ces allers-retours à l’infirmerie sont l’explication de sa contre-performance :
Je pense que c’est juste l’accumulation des huit jours après le All Star Game. Il est revenu pour jouer un match un peu blessé, donc il ne joue pas le suivant. Si vous ajoutez tout cela, il n’a joué que 2 matchs lors des 13 ou 14 derniers jours, donc il était un peu rouillé.
En toute fin de rencontre, Harden aurait pu tenter de dépasser les 30 unités fatidiques sur un dernier tir. Mais, il a préféré ne pas dégainer face à quatre Hawks. Une forme de sagesse qu’approuve Mike d’Antoni :
Eh bien les gars, vous l’auriez probablement tué sur Twitter s’il avait tiré pour avoir les 30 points. C’est de l’auto-préservation. C’est plutôt intelligent.
Le show ultra individualiste du barbu texan a divisé les observateurs ces dernières semaines. En l’absence des autres cadres de l’équipe, Harden a porté littéralement les Rockets sur ses épaules. Sa série de 32 matchs restera forcément dans les annales de la Ligue, mais il ne faudra pas perdre de vue qu’il a permis à Houston de recoller à la course aux playoffs. Avant le décollage de sa star, les Texans avaient un bilan de 13 victoires pour 14 défaites et n’étaient pas qualifiés pour la post-saison. A l'issue du run de Harden, les Rockets sont désormais cinquièmes à l'Ouest et viennent de récupérer Chris Paul et Clint Capela... de bon augure pour le sprint final.