Comme chaque saison, les franchises procèdent à un écrémage de leur effectif après la trade deadline. Avec des transferts impliquant bien souvent plusieurs joueurs, les dirigeants sont obligés de libérer de la place pour les nouveaux arrivants. C'est le cas à Detroit, notamment, qui a multiplié les moves : six joueurs ont fait leurs valises pour dix arrivées. Conséquence, Motor City s'est séparé du shooteur vétéran Joe Harris, de l'Italien Danilo Gallinari, de Danuel House fraîchement débarqué de Philadelphie et de Killian Hayes. Le camp du tricolore attendait désespérement un trade qui n'est jamais arrivé. Avec un embouteillage monstre sur le backcourt, les Pistons ont fait le choix de sacrifier leur ancien pick 7 de 2020. Un cruel désaveu pour Hayes qui n'a que rarement montré le bout de son nez en quatre saisons NBA. Il quitte Motor City avec 210 matchs au compteur pour 8.1 points à 38,2% de réussite, 2.9 rebonds et 5.2 assists. Son avenir se situe-t-il toujours dans la grande ligue ?
Une question que doit aussi se poser son compatriote Frank Ntilikina. Blessé en début de saison, le meneur français n'a fait son retour sur les parquets que fin janvier. 5 points, 6 rebonds et 4 passes en 5 petits matchs, le bilan est bien fade pour lui chez les Hornets. La franchise de Caroline du Nord a également évincé du roster le vétéran Ish Smith et l'éternel espoir James Bouknight. A Brooklyn, ce sont trois joueurs qui rejoignent le marché des buyouts : Harry Giles III, Thaddeus Young et Jordan Goodwin. Les Pacers relâchent, eux, Cory Joseph et Furkan Korkmaz. Memphis ne garde pas Chimezie Metu. Enfin, parmi les noms les plus connus, Spencer Dinwiddie n'est pas conservé par les Raptors, tout comme Victor Oladipo au Thunder. Dinwiddie pourrait vite rebondir du côté des Mavericks. Enfin, les Sixers auraient un oeil sur les Hornets en cas de buyout de Kyle Lowry.