- New York Knicks 119 – 113 Philadelphie Sixers (2OT)
Ce n’était pas franchement l’affiche rêvée pour débuter une telle soirée. Mais le duel entre les deux favoris pour le titre de Rookie of the Year, Kristaps Porzingis et Jahlil Okafor, paraissait tout de même alléchant. Le début de match est loin d’être décevant. Les deux jeunes intérieurs se rendent coup pour coup. Le Sixer domine à l’intérieur quand le Knick aspire les rebonds défensifs et abime le cercle de l’autre côté du terrain. Le rythme est élevé et aucune des deux équipes ne parvient à prendre l’avantage. La suite de la rencontre ne trouve toujours pas de réel leader. L’intensité baisse mais la qualité de jeu perdure. Porzingis et Robin Lopez compensent l’imprécision de Carmelo Anthony, 7/28 sur l’ensemble du match, alors qu’Okafor continue de monopoliser le jeu offensif de Philly avec 20 points et 7 rebonds en seulement 25 minutes. La baisse d’adresse des hommes de Brett Brown profite aux New-Yorkais qui rentrent aux vestiaires avec un léger avantage, 52 – 47.
La physionomie ne change pas en deuxième mi-temps et le duel entre les deux rookies fait rage. Les Knicks profitent toutefois bien de la grosse baisse de régime des partenaires de Robert Covington. L’écart est de 13 points à l’aube du dernier acte. Il ne sera toutefois que de courte durée, les joueurs de Big Apple retombent dans leurs travers et laissent les Sixers tranquillement revenir par l’intermédiaire d’Ish Smith et Nerlens Noel. L’intensité défensive rend compliquées toutes les attaques et Isaiah Canaan (16 unités) remet les deux équipes à égalité à 4 minutes de la fin. L’énergie de Noel, 18 points, 13 rebonds et 3 blocks, déteint sur ses coéquipiers et Jerian Grant se rattrape d’un vilain 0/3 aux lancers avec un tir primé à 50 secondes de la fin. On pense que le tir d’Ish Smith suffira aux Sixers pour remporter la mise mais le diable de Melo, jusque-là très maladroit, fait parler son expérience pour arracher la prolongation avec un tir primé sur le nez de Nerlens Noel, il terminera à 19 points, 7 prises et 7 assists.
Durant l’overtime, l’intenable Ish Smith s’occupe de tout en ajoutant 16 passes à ses 16 points alors que Noel réalise certainement le match le plus intensif de sa saison. En face, c’est Aaron Afflalo qui tient sur ses épaules les Knicks avec 25 points. La folie s’empare du Garden quand Covington marque un triple avec la planche à 7 secondes de la fin. L’attaque suivante ne donne rien, le match part pour une deuxième prolongation. Les pénétrations de Langston Galloway (8 points) font mal aux Sixers, elles permettent à New York de maintenir deux possessions d’écart. Les Knicks sauront rester sérieux pour enfin l’emporter enchainer une deuxième victoire consécutive.
- Charlotte Hornets 124 – 119 Utah Jazz (2OT)
Les Hornets de Nicolas Batum devaient se reprendre face au Jazz de Rudy Gobert après une seule victoire sur les 10 derniers matchs. La rencontre part sur de très bonnes bases. Kemba Walker prend feu en marquant 16 points en 12 minutes mais Gordon Hayward l’imite et limite l’écart. Le rythme ne retombe pas dans le deuxième quart. Gobert est précieux et complet alors que Walker continue son énorme chantier. Les premières imprécisions apparaissent sur la fin de la première mi-temps et ce sont les Hornets qui prennent les devants.
Le formidable duel entre Hayward et Walker continue en deuxième mi-temps. Les deux équipes se reposent sur leurs hommes en très grande forme. Gobert a moins de ballons en attaque mais reste toujours une arme défensive très dissuasive. La différence ne se fait pas et l’avantage est en garde alternée entre Charlotte et Utah. Nico Batum, 10 points, 9 rebonds et 4 passes, sort de sa boîte au meilleur des moments avec un tir primé dans le corner à 1:30 de la fin qui donne trois points d’avance à son équipe. La bataille fait rage et la réussite fuit le Jazz en cette fin de match, Trey Burke réussit enfin un tir à trois points et égalise à 7 secondes de la fin. La malédiction des fins de matchs serrées de Charlotte frappe encore, Walker manque le shoot de la gagne, encore un overtime !
Rodney Hood (11 points mais 4/17 aux shoots) se réveille et permet au Jazz de faire la course en tête dans les cinq minutes de jeu supplémentaires. Kemba Walker retrouve la réussite qui lui a fait défaut dans le quatrième quart. À son tour, il redonne l’avantage à son équipe à l’aube de la dernière minute. Il passe la barre des 40 points avec un tir clutchissime au poste haut qui redonne 3 points d’avance aux Hornets à 25 secondes de la fin. Une balle perdue bêtement par Gordon Hayward lui permet même de battre son record en carrière grâce à deux lancers réussis, on pense alors que l’avantage est définitif pour les Hornets mais il faut croire que cette soirée est marquée par la folie car Joe Ingles marque à trois points (ses seuls du match) et réduit l’écart à 2 petites unités. Frank Kaminsky, le rookie des Hornets, rate ensuite une mise jeu qui permet à notre Rudy national d’envoyer le match en double prolongation sur un dunk rageur. Un énième tir primé de Walker permet à Charlotte de compter enfin deux possessions d’écart à 2 minutes la fin (Oui, il y a beaucoup de fins). Un sauvetage miraculeux et deux lancers réussis du même Cody Zeller scellent (enfin) le sort de la rencontre malgré l’extraordinaire ténacité du Jazz. Au jeu des lancers-francs, Kemba Walker bat le record de points marqués de la franchise de Charlotte avec 52 points. Il ajoute 9 rebonds, 8 passes et 2 interceptions à son incroyable performance. Gordan Hayward a tout tenté avec 36 unités et 9 caviars mais a pêché physiquement dans la deuxième prolongation. Gobert enchaîne les bonnes performances, 14&14 pour lui.
- Washington Wizards 98 – 108 Portland Trail Blazers
Après s’être effondrés face aux Sixers les Blazers devaient se racheter face aux Wizards. Ce sont les hommes de Terry Stotts qui prennent le meilleur départ dans un Verizon Center très clairsemé. CJ McCollum et Damiam Lilliard profitent immédiatement des largesses défensives proposées par Washington. En face, John Wall ne parvient pas à répondre. L’écart augmente rapidement et c’est Myers Leonard qui conclut le premier quart sur panier primé donnant 15 points d’avance, déjà, à son équipe. Les joueurs de Randy Wittman reviennent petit à petit par la suite, Marcin Gortat 16 points et 13 boards au final, fait le travail dans la raquette alors que ces coéquipiers semblent enfin rentrer dans la rencontre. C’est Bradley Beal (16 points) qui récompense le bon travail des Wizards avec un tir derrière l’arc qui ramène l’écart à 2 points avant le retour aux vestiaires.
Les Blazers profitent du non match de John Wall pour reprendre un certain avantage grâce notamment au duo Lilliard/McCollum dès le retour des vestiaires. On pensait que les maux des Wizards étaient soignés mais ils ont rechutés. La paire d’arrières de Portland combine 41 points, en gérant parfaitement bien une deuxième mi-temps et même match très décevant de la part de Washington. Myers Leonard signe une belle performance avec 18 points à 7/10. La franchise de l’Oregon s’accroche et lutte pour une place en play-offs avec une neuvième place à l’Ouest.
- Memphis Grizzlies 101 – 99 New Orleans Pelicans
Memphis était une étape obligée pour le Martin Luther King Day, c’est en effet dans le Tennessee qu’il fut assassiné le 4 avril 1968. Le match oppose deux équipes qui reviennent en forme puisqu’elles restent sur deux victoires. Cette bonne dynamique commune donne un début de match engagé et plaisant. Excepté l’opposition entre Washington et Portland, la soirée accouche de rencontres très serrées et celle-ci de déroge pas à la règle. Privés de Tyreke Evans, blessé au genou, les Pelicans s’en remettent à leur monosourcil, Anthony Davis. Il domine Marc Gasol dans la peinture et donne à NOLA un léger avantage à la fin du premier acte. Les débats sont toujours très équilibrés, Mike Conley, qui revient après 6 matchs manqués, donne du rythme avec 15 points et 10 passes. Ryan Anderson, 14 points au final, égalise en battant le buzzer avant de retourner aux vestiaires.
La guerre entre Pelicans et Grizzlies est toujours d’actualité en deuxième mi-temps. Davis est bien défendu et c’est avec le collectif que la Nouvelle-Orléans répond à une équipe de Memphis de plus en plus affûtée. Gasol monte en puissance avant d’entamer le dernier quart d’un match dans lequel l’indécision règne. Jrue Holiday, 23 points et 9 passes, et Davis entament se battent avec la paire Conley/Gasol. À ce petit jeu, l’expérience des hommes de Dave Joeger va primer. L’intérieur espagnol va être extrêmement précieux en fin de rencontre pour conserver un faible avantage. On soulignera notamment les deux rebonds offensifs arrachés dans les deux dernières minutes du match. Il finira avec 16 points, 10 rebonds et 6 passes. Memphis compte 3 victoires de suite et une identité de jeu plus conforme à celle qui a fait sa force ces dernières années.
- Detroit Pistons 101 – 111 Chicago Bulls
Le 18 décembre dernier, Pistons et Bulls avaient joué la bagatelle de 68 minutes soit 4 prolongations. Avec cette soirée marquée par deux matchs en double prolongation et un autre qui s’est terminé avec un écart de deux points, on pouvait espérer un extra-time du côté du Palace d’Auburns Hills. C’est Détroit qui prend le dessus dans une rencontre encore une fois engagée. Les deux équipes sont appliquées, Pau Gasol cartonne avec 12 points en 12 minutes bien épaulé par Jimmy Butler. Detroit aussi est chaud, hormis Kentavious Caldwell-Pope, le cinq majeur répond présent et assure un premier avantage à la franchise du Michigan. La second unit de Chicago va alors étouffer celle de Détroit. Derrick Rose se réveille, il finira avec 20 points et un impact offensif bien plus conséquent qu’auparavant. Il faut un Caldwell-Pope inspiré pour endiguer le retour des Bulls. Les hommes de Fred Hoiberg rejoignent tout de même les vestiaires avec 3 points d’avance.
Le troisième quart temps est un peu plus approximatif, Rose continue son travail de sapes en attaque alors qu’Ersan Ilyasova lui réponde en accrochant un double-double, 19 points et 11 rebonds. On sent toutefois les Pistons fatigués et surtout les Bulls avec une bonne marge de progression pour la fin de la rencontre. L’expulsion de Caldwell-Pope pour une seconde faute technique à la fin de la période sera l’ultime tournant de la rencontre. Andre Drummond, 13 points et 16 rebonds et Reggie Jackson, 19 points, 6 passes, ont tenté mais les Bulls ont géré pour s’assurer une fin de match tranquille. Pau Gasol signe encore un gros match, 31 unités à 13/18 et 12 prises. Chicago remporte un succès précieux pour conserver une place de choix en vue en play-offs.
- Atlanta Hawks 98 – 81 Orlando Magic
Atlanta était l’autre passage obligé de ce Martin Luther King Day. En effet, la capitale de l’État est le lieu de naissance du Prix Nobel de la Paix de 1964. 87 ans tout pile après sa naissance, la ville d’Atlanta lui a rendu un hommage vibrant que l’on vous propose avec une présentation d’équipe tout en gospel.
The @ATLHawks had an amazing pregame tribute to Dr. Martin Luther King Jr. https://t.co/Z5wtfPhBi8
— NBA TV (@NBATV) 18 Janvier 2016
#MLKDay means a choir for player intros. It was amazing: https://t.co/RoCBkDr5K0
— Atlanta Hawks (@ATLHawks) 18 Janvier 2016
Concernant le basket, Atlanta a immédiatement asphyxié un Magic apathique dans le premier quart temps. Paul Millsap domine avec sa large panoplie de jeu autour de la raquette. Orlando ne marque que 17 points dans le premier quart temps et ne semble pas en mesure de rivaliser avec les hommes de Mike Budenholzer. Tobias Harris et Nikola Vucevic sortent un peu la tête de l’eau sans pour autant produire de bonnes statistiques. Le staff fait tourner du côté d’Atlanta et tous les joueurs prennent part à la fête. Tiago Splitter, notamment, réalise une belle sortie du banc en inscrivant 10 points et en prenant 6 rebonds. L’écart n’est toutefois pas irrémédiable puisqu’Evan Fournier, très discret dans ce match, et ses partenaires ne comptent que 13 points de retard.
Elfrid Payton porte son équipe dans le troisième quart mais Jeff Teague empêche les Floridiens de réduire la différence. Le rythme de la rencontre n’est en revanche vraiment pas entrainant et on s’ennuie quelque peu. Les Hawks courent justement davantage au début du dernier acte. Al Horford enchaîne tir au poste et alley-oop sur un service de Dennis Schröder pour faire timidement se lever la Philips Arena. La fin de match est un garbage time où Mike Scott, 9 de ses 12 points marqués durant cette période, s’est signalé grâce à son énergie débordante. Atlanta tient un bilan de 25 victoires pour 17 défaites et se place au cœur d’un groupe de 6 franchises qui se battra pour l’avantage du terrain en play-offs.
- Toronto Raptors 100 – 112 Brooklyn Raptors
Toronto ne devait pas perdre face à Brooklyn afin de conserver leur avantage au classement à l’Est.
Les Raptors vont très vite imposer leur rythme aux Nets pour mener 10-3. Trop vite peut-être. Les visiteurs vont profiter d’une défense très approximative qui énerve Dwayne Casey, ils ajoutent à cela une bonne adresse pour mener logiquement de dix longueurs à la fin du premier quart-temps. La défense canadienne se ressert enfin et l’écart se réduit. Cory Joseph met du rythme en attaque, les Dinos inscrivent 33 points dans le deuxième quart. Kyle Lowry et Demar Derozan sont efficaces et permettent aux leurs de compter 3 points d’avance avant d’entamer la deuxième mi-temps.
Les Nets reviennent avec des intentions bien meilleures au contraire de Toronto qui, décidément, alterne le très bon et le moins bon. Joe Johnson (22 points et 7 passes.) et surtout Brook Lopez (29 points et 10 rebonds) sont précieux pour Brooklyn et prennent jusqu’à huit points d’avance au milieu du troisième quart. Le match s’enflamme par la suite, les défenses s’étirent et laissent des espaces pour des actions spectaculaires. Derozan entre alors inthezone et réussit tout ce qu’il entreprend pour entretenir le suspens avant le dernier acte, il termine la rencontre avec 30 points et 5 passes. Les défenses sont aiguisées et limitent bien les ardeurs offensives de chacun. Les Nets connaissent alors une panne offensive dans les minutes qui suivent. Toronto en profite pour créer deux possessions d’écart. Ils prennent même 10 points d’avance sur un tir primé de Kyle Lowry à 3:30 de la fin. L’attaque des Raptors donne alors un coup fatidique à l’équipe de Tony Brown. L’Air Canada Center peut exulter, les canadiens remportent une victoire précieuse dans la course aux play-offs. Kyle Lowry livre une prestation 5 étoiles avec 31 points à 10/13 et 8 passes.
- Cleveland Cavaliers 132 – 98 Golden State Warriors
C’était le match le plus attendu de cette nuit, le choc des leaders de conférences, le remake des derniers Finals.
Le match commence fort par un alley oop d’Andrew Bogut servi par Stephen Curry. Les Warriors rentrent immédiatement dans la partie en passant un 10 – 2 en 2 minutes aux Cavs. Les protégés de David Blatt ne trouvent pas d’adresse en ce début de match et heureusement pour eux, les Dubs se calment avec notamment un beau sous-marin balancé par Bogut. Les deux dernières minutes du quart temps laissent Chef Curry climatiser la Quicken Loans Arena avec 8 points marqués consécutivement et créer un écart de 13 points. La suite est un véritable récital collectif de la part des Warriors. Leur jeu de transition fait enfler le score et l’inefficacité de Lebron James et surtout Kyrie irving n’arrange rien. Andre Iguodala donne même 20 points d’avance à son équipe sur un dunk en contre attaque. Ils connaîtront un autre coup de chaud pour compter 30 points, 30 points de confort juste avant la mi-temps face à des Cavaliers plus que méconnaissables. Seul JR Smith est à peu près au niveau avec 12 points.
Comme un symbole, Kevin Love fait un airball sur le premier de Cleveland de la deuxième mi-temps alors que Klay Thompson inscrit un triple complétement seul à 45 degrès. L’énorme coup dur pour les Cavs sera l’exclusion peu après de leur meilleur joueur, JR Smith suite à une faute flagrante II très discutable. Les Warriors déroulent face à une équipe très peu mobile, peu entreprenante qui vire dans une caricature de mauvais basket en encaissant plus de 100 points en moins de 3 quart temps sur un panier de Leandro Barbosa. Golden State marque finalement 132 points à un incroyable 54.8% aux shoots. Cette invraisemblable performance collective éclipserait presque la grosse ligne de stats de Curry crédité de 35 points, 5 rebonds, 4 passes et 3 interceptions en seulement 28 minutes… Insolent. Iguodala ajoute 20 points à 7/8. Draymond Green aurait pu aller chercher le triple-double, il aligne 16 points, 7 prises et 10 assists. Chapeau bas aux Warriors qui conservent deux matchs d’avance sur San Antonio, les deux équipes s’affronteront le 25 janvier pour le premier des 4 matchs qui définiront le leader suprême de la NBA pour cette saison.
- Dallas Mavericks 117 – 113 Boston Celtics (OT)
Boston rendait visite aux Mavericks pour confirmer leur bonne forme du moment. Forts de leurs trois victoires consécutives, les Celtics pouvaient accrocher la sixième place à l’Est en cas de succès ce soir face à Dallas qui s’est fait étriller par San Antonio la veille.
Mais cette bonne dynamique ne se verra pas dans le premier quart temps. Les Celtics n’inscrivent en effet que deux petits points en 8 minutes. Les entrées d’Avery Bradley et de Marcus Smart font du bien aux Lutins verts et limitent ainsi la casse. En face, Wesley Matthews a pris feu derrière l’arc et Raymond Felton a effectué une excellente sortie de banc pour maintenir un matelas d’une dizaine points d’avance avant la mi-temps.
Le retour des vestiaires est autrement plus intéressant. Boston retrouve son jeu rapide et sa défense tenace. Isaiah Thomas (20 points) est le véritable energizer de cette idée et prend le relais d’Avery Bradley qui terminera avec 19 points. Les Celtics passent même devant dans la dernière minute du troisième quart temps grâce à deux lancers de Jae Crowder. Le match est donc complétement relancé avant d’entamer l’ultime période. Les capacités athlétiques des C’s leur permettent d’augmenter le rythme alors que les Mavs commencent à tirer la langue. Mais les efforts consentis pas Boston pour rattraper le retard accumulé au début de match rééquilibrent les débats. Chandler Parsons donne trois points d’avance à son équipe après un gros rebond offensif. Les vétérans Zaza Pachulia et Dirk Nowitzki tiennent la baraque. Le Géorgien se bat au rebond (19 sur l’ensemble du match) et l’Allemand inscrit un tir primé avec la faute pour offrir à toute la ville Dallas une bouffée d’air bienvenue, il finira avec 31 points et 11 rebonds. Cet espoir de conclure rapidement le match n’est que temporaire. la vivacité et la fraîcheur des joueurs de Brad Stevens vont leur permettre de revenir à hauteur à moins d’une minute de la fin. Jae Crowder conclut une contre attaque initiée par un contre de Jared Sullinger, très moyen sur l’ensemble du match, sur Deron Williams. Ce même Sullinger manquera la première balle de match pour Boston bien défendu par le Grand Zaza. Les Celtics se retrouvent alors obligés de marquer à 3 points pour survivre et c’est Felton qui offre la possibilité à Crowder après une faute bête d’égaliser sur la ligne. L’ancien Mav ne craque pas, l’ultime possession ne donne rien pour Dallas, 98 – 98 partout, prolongation !
Dallas fait parler l’expérience au début de cet overtime avec deux gros shoots de Parsons et Wiliams. Le héros Zaza gène bien les Celtics en défense, les Texans dominent jusqu’au panier à trois point de Marcus Smart auquel répond du tac-o-tac Deron Williams (20 points et 6 passes). Le meneur renaît cette saison et le justifier par une passe lumineuse pour le Wunderkind qui conclut le match d’un nouveau triple. L’American Airlines Center est en fusion. Boston ne reviendra pas malgré deux très gros shoots de Kelly Olynyk (17 points pour lui), grosse victoire des joueurs de Rick Carlisle.
- Los Angeles Clippers 140 – 132 Houston Rockets (OT)
Les Clippers recevaient les Rockets pour le dernier match de ce MLK Day. Un match annoncé offensif et à raison tant les 4ème et 6ème attaques de la Ligue savent régaler.
Le premier quart temps est dominé par LA. Toujours privés de Blake Griffin, les Angelinos vont s’appuyer sur JJ Redick en grande réussite. Il est servi à plusieurs par un Chris Paul inspiré. En face, Dwight Howard tente et joue juste en attaque alors qu’il domine outrageusement en défense. James Harden se réveille dans le deuxième quart, il commence sa cuisine et plante un triple en coin juste avant de rejoindre les vestiaires pour réduire l’avance des hommes de Doc Rivers à 7 points. À noter que Howard fait une razzia au rebond puisqu’il en compte déjà 15 (!) à la mi-temps.
Redick entame la deuxième mi-temps comme la première, en arrosant les cercles du Staples Center et autant que sa main est chaude. 3/3 pour lui à trois points alors qu’il restait sur un 5/6 en première mi-temps. Grâce à leur artilleur, les Clipps maintiennent cette dizaine de points d’écart depuis le premier quart temps. Cette réussite improbable se propage sur toute l’équipe. Paul Pierce y va de ses trois triples aussi dans le quart temps. Même si l’adresse des coéquipiers de Deandre Jordan n’est pas à remettre en cause, la défense de Houston est tout de même très louche. Heureusement pour les Rockets, Howard est dans un grand soir, particulièrement aux lancers-francs. Les dernières minutes de la période sont gangrénées par le hack-a-Jordan mis en place par JB Bickerstaff. Cette tactique, aussi discutable soit-elle, ne permet pas aux Rockets de refaire leur retard. Ils devront remonter 14 unités à des Clippers fringants dans les 12 dernières minutes de la rencontre. Houston revient en partie grâce à l’impact de D12 au rebond et Marcus Thornton qui ramène son équipe à 6 longueurs de Los Angeles. La remise en place de Doc Rivers fait du bien aux Clippers qui créent à nouveau la différence avec les entrées de Chris Paul et Jamal Crawford. La fin de match est très offensive et favorable à la franchise texane puisqu’un lay-up de Thornton relance le suspens dans ce match à 53 secondes de la fin. On sent dans ces moments-là l’absence de Blake Griffin, les Rockets fixent facilement la défense californienne et obligent leurs adversaires à gagner la rencontre sur la ligne des lancers. Marcus Thornton est intenable, il plante un triple à 17 secondes du buzzer final pour revenir à un petit point des Clippers. L’interminable jeu des lancers semble confirmer l’avantage de LA grâce à l’imperturbable Redick mais non ! Thornton est en chaleur et allume une ultime à trois points et fait grimper son compteur à 23 points. Ça ne pouvait pas se terminer autrement. Bis repetita, une dernière prolongation pour terminer cette fabuleuse soirée.
Vivre ou mourir par l’adresse, tel est le crédo de la rencontre et les Clippers l’ont une fois encore appliqué lors de cet overtime. Deux triples consécutifs de Crawford (17 points) et Redick donnent un avantage de 6 points à 3 minutes de la fin (Enfin la fin, c’est une façon de parler). L’incroyable série continue grâce Chris Paul (28 points 12 passes) qui marque le 22ème tir primé de la rencontre pour son équipe, nouveau record de franchise. S’en est trop pour les Rockets qui lâchent l’affaire. JJ Redick termine la rencontre avec 40 points à 11/19, 9/12 à trois points et 9/9 aux lancers. Howard a été gargantuesque avec 36 points et 26 rebonds.