Comme Paul Pierce à Boston ou Amar’e Stoudemire à New York, Luol Deng a signé un contrat symbolique d’un jour avec Chicago, sa franchise de cœur, avant d’annoncer officiellement sa retraite. Drafté par les Suns à la septième position en 2004 puis envoyé dans la foulée aux Bulls, l’ailier anglo-soudanais a passé la majorité de sa carrière à Windy City : 10 saisons et 6 campagnes de playoffs bien remplies sous les ordres de Scott Skiles, Vinny Del Negro et bien sûr Tom Thibodeau. C’est bien ce dernier qui va faire de lui l’un des piliers des Bulls du début des années 2010 en compagnie de Derrick Rose et Joakim Noah. Leader deux années de suite en minutes jouées dans la Ligue (2010-11 et 2011-12), c’est dans cette période que Luol Deng décroche ses deux étoiles de All Star. Actif des deux côtés du parquet, le Bull avait un profil de couteau suisse et a noirci bien des colonnes statistiques : 16.2 points, 6.4 rebonds, 2.5 passes et 1.0 interception de moyenne en 637 matchs avec Chicago.
Transféré à Cleveland en 2014, Deng est victime de la reconstruction à Chicago. Free agent l’été suivant, il s’engage pour deux saisons avec le Heat, où il rendra encore bien des services dans un rôle de 3 and D. Sa campagne de playoffs 2015-2016 excellente avec le Heat (13.3 points, 5.9 rebonds à 42,1% longue distance) lui permet en juillet de décrocher un énorme contrat chez les Lakers : 72 millions sur 4 ans. Le début de la fin pour lui. Pestiféré à Los Angeles, Deng ne jouera, au final, que 57 matches en deux saisons pour les Purple and Gold. Coupé par les Californiens l’été dernier, il signe un dernier contrat avec les Timberwolves de son mentor Tom Thibodeau. Le voir finir sa carrière à Chicago est tout ce qu’il y a de plus logique. Reste à savoir si le vétéran de 34 ans obtiendra un job dans l’organisation de la franchise.