En 1980, Paul Silas faisait ses grands débuts sur un banc NBA chez les Clippers de San Diego. 40 ans plus tard, c'est au tour de son fils, Stephen Silas d'être nommé head coach. Assistant de Rick Carlisle chez les Mavericks depuis deux saisons, il vient d'être enrôler par les Rockets. La franchise texane a amorcé une mue cette intersaison avec le remplacement du coach Mike d'Antoni en place depuis 2016, puis de son general manager historique, Daryl Morey. Dans les bureaux, c'est Rafael Stone, vice-président exécutif des opérations basket, qui assure l'intérim et qui a mené le casting pour le poste d'entraîneur. Parmi les trois finalistes, Jeff Van Gundy, John Lucas et Stephen Silas, le front office a donc choisi le plus inexpérimenté à ce niveau.
Un choix courageux mais qui peut s'avérer payant. En charge de l'attaque des Mavericks, Stephen Silas a prouvé que la flow offense mise en place par Dallas était la plus performante de la Ligue : 116.7 points d'Offensive Rating, de loin le leader en NBA. Avec des fers de lance comme James Harden et Russell Westbrook, l'attaque des Rockets peut être pétaradante la saison prochaine. Par ailleurs, Silas est un habitué du circuit. Il a fait ses débuts en 2000 chez les Hornets sous les ordres de son père, où il était le plus jeune assistant de la Ligue à seulement 27 ans. Entre 2006 et 2010, il a oeuvré dans le coaching staff des Warriors, avant de retourner à Charlotte pendant huit ans. De Stephen Curry à Kemba Walker, Silas a beaucoup travaillé sur l'animation offensive articulé autour d'un meneur. Des talents qui ont certainement la différence auprès des Rockets.