Pour ce premier match en soirée de la saison, la NBA nous offre une opposition entre les Hawks et les Nets. Pas forcément l'affiche la plus appétissante mais un duel d'équipes bien coachées et agréables à voir jouer.
Le match débute sur un ensemble d'actions très approximatives avec beaucoup de précipitation dans le jeu, des pertes de balles et des tirs plus compliqués les uns que les autres de pris. C'est Ersan Ilyasova qui va débloquer les siens d'un shoot derrière l'arc sur une passe de Dennis Schröder. Malgré une réussite qui ne dépasse pas les 30%, ce sont bien les Hawks qui se balladent en tête dans le premier quart temps. La balle tourne plutôt bien et ils profitent de la défense très large des Nets pour prendre les devants. Avec seulement 19 unités, les locaux ne semblent pas être dans un grand soir et même si le jeu développé n'est pas inintéressant, la discipline sur le terrain et la réussite aux tirs n'est pas présente.
Au contraire, le second quart temps va être le terrain de montée en puissance de Brooklyn. La réussite est enfin de retour, Allen Crabbe et Trevor Booker font du bien, et les Nets passent devant à 7 minutes de la mi-temps. Petit à petit, les Hawks vont commencer à prendre l'eau, malgré un Dewayne Dedmon qui se met à tirer à 3 points... Dennis Schröder n'est pas dans un grand soir et même si Marco Belinelli et John Collins (presque auteur du poster de l'année) se battent, le reste de l'équipe ne suit pas et leurs adversaires prennent le large. Les Nets vont même atteindre les 14 points d'avance durant le troisième quart et, alors que l'on pensait qu'ils étaient à l'abri, ils vont se faire une petite frayeur en voyant les Hawks revenir d'un coup en début de quatrième quart sous l'impulsion de leur meneur allemand retrouvé. Malheureusement pour les faucons, l'européen va se blesser, se faisant une entorse lors d'un drive en milieu de quart temps. La poisse pour les hawks qui perdent leur meneur et leur run en même temps. Le momentum bascule totalement et les Nets creusent à nouveau l'écart, qui sera définitif cette fois.
Au terme d'un match finalement intéressant et agréable à regarder, les Brooklyn Nets s'impose donc 116-104 et passe devant leurs adversaires du soir au classement. DeMarre Carroll aura été important avec ses 17 points, tout comme Caris LeVert (16 points, 6 rebonds et 4 passes). D'Angelo Russell aura été discret mais plutôt efficace (16 points, 7 rebonds, 10 passes) mais surtout ce sont Allen Crabbe (20 points) et Trevor Booker (14 points, 6 rebonds) qui ont dynamité le banc pour faire la différence. En face, Dennis Schröder fini avec 17 points à 5/22 et 7 passes, Kent Bazemore à 16 points mais à 33% de réussite et 5 pertes de balle. Marco Bellinelli (19 points) et John Collins (14 points, 13 rebonds) auront été les satisfactions du soir malgré la défaite.
Quel match ! Mais surtout quelle fin de match !! Revenant de nulle part, le Thunder de Russell Westbrook pensait avoir fait le plus difficile et pourtant, la fin s'annonça tellement cruelle pour les locaux et leur meneur quasiment héroïque.
Le match débute avec beaucoup d'intensité. Ca joue et on voit les deux équipes voulant bien faire et espérant la victoire pour bien montrer qui est la nouvelle meilleure équipe composée d'un big three à l'Ouest, hors Warriors. Au bout de cinq minutes, les Wolves commencent à appuyer sur l'accélérateur et derrière, le Thunder n'arrive pas à suivre, en partie à cause de mauvais choix offensifs comme le montre les 23 petits points du premier quart temps. Paradoxalement et après avoir compté 14 points de retard, c'est sans Russell Westbrook en début de second quart que le Thunder va progressivement rattraper son retard, avec Paul George et Raymond Felton à la baguette. OKC va même réussir à passer devant mais très rapidement, Minnesota va passer la troisème pour marquer le coup.
Dès le retour des vestiaires, Karl Anthony Towns et Andrew Wiggins appuyent là où ca fait mal et mettent les leurs à dix bonnes unités des locaux, pendant tout le troisième quart temps. Et le money-time arriva... Le moment choisi par Westbrook pour sortir de sa boite et plus globalement du Thunder pour devenir efficace. Porté donc par son MVP auteur de 15 des 18 dernies points de son équipe, le Thunder va réussir à faire une remontée fantastique durant les 12 dernières minutes afin de passer un peu miraculeusement devant à 1 minute du terme sur un 3 points de leur meneur vedette. C'était sans compter sur le jeune duo des Wolves qui ne souhaite rien lacher et fait repasser les siens devant à 8 secondes du buzzer. Et pourtant, rien n'est terminé. Westbrook récupère la mise en jeu et décale pour Carmelo Anthony, bon ce soir, et seul derrière l'arc qui sacrifie les Wolves à 4 secondes du terme. Ou plutôt qui pense sacrifier car, dans un élan d'héroïsme, Andrew Wiggins récupère le ballon, remonte le terrain à vitesse grand V (en 3 secondes quoi), et plante un tir miraculeux, à trois points, avec la planche mesdames et messieurs. Fantastique et plutôt mérité pour ces Wolves ayant dominé tout le match.
Minnesota s'impose donc 115-113 au Buzzer, derrière un duo Andrew Wiggins (27 points, 7 rebonds)/ Karl Anthony Towns (27 points, 12 rebonds) très solide. Un peu en retrait, Jimmy Butler continue de faire du travail dans l'ombre et de diriger cette équipe dans le jeu (15 points, 6 rebonds et 6 passes). Jeff Teague a aussi beaucoup apporté avec ses 19 points, 6 rebonds et 9 passes tout comme Taj Gibson et son habituelle intensité (11 points, 10 rebonds). Du côté d'OKC, tout aura été fait dans les derniers instants mais tout n'est pas à jeter. Paul George n'a pas fait un grand match offensivement (14 points, 6/20) mais a su passer en mode gestionnaire (8 passes). Westbrook a été impressionant avec ses 31 points et 10 passes et Melo important au scoring avec ses 23 points. A noter le gros match de Steven Adams, auteur de 17 points et 13 rebonds.
Que dire de ce match, si match il y a vraiment eu...On pourrait plutôt parler de quart finalement tant les Pelicans ont dominé les lakers durant les trois premiers. Encaissant 68 points en première mi-temps, que ce soit à cause d'un Anthony Davis innarétable ou d'une défense lamentable, les Lakers ne méritait absolument rien ce soir. Catastrophiques, il ont eu jusqu'à 22 points de retard en deuxième quart temps et ce jusqu'au dernier quart. Car oui, dans un dernier élan d'espoir, et d'une baisse d'intensité des visiteurs du soir et de leur duo de monstres intérieur, les Lakers vont miraculeusement revenir et grappiller le retard accumulé. En début de dernier quart, les lakers vont même passer devant, pour la première fois et seule fois du match en prenant 5 unités d'avance pendant que le Staples Center pensait que leur jeune équipe allait créer l'exploit. C'était sans compter sur Anthony Davis qui, sans pitié, va repasser la seconde pour terminer les Angelinos et repartir tranquillement avec la victoire.
Malgré cette petite frayeur, les Pelians ont vécu une soirée calme, et repartent avec une victoire méritée, la première cette saison après deux défaites. Avec 27 points et 17 rebonds, Davis a été le grand homme de cette soirée, bien aidé par un bon DeMarcus Cousins, notamment à la passe (22 points, 11 rebonds, 8 passes). A leurs côtés, les autres ont fait le job, Jrue Holiday en tête avec ses 14 points, 5 rebonds, 6 passes et 4 interceptions mais aussi E'Twaun Moore et ses 19 points. En face, Brandon Ingram n'a pas été très bon avec 7 points à 33% et 4 passes mais aussi une intensité pas toujours présente. Lonzo Ball est retombé dans ses travers aux tirs (8 points à 3/13) mais continue de faire le reste (8 rebonds, 13 passes) et ce sont les autres, KCP en tête avec ses 20 points qui prennent le relai. Kyle Kuzma, décidemment très bon, termine avec 20 points et 6 rebonds, de même que Jordan Clarckson et ses 24 points et 5 passes.