Dans la rencontre qui les opposera aux Detroit Pistons dans la ville de Mexico, les membres des Dallas Mavericks ont décidé de mettre les points sur les i ; les locaux, ce seront les texans. C’est même ce que l’ancien joueur de Séville Kristaps Prozingis a déclaré aux médias locaux, dans un espagnol impecable.
Car les Mavs peuvent se targuer d’avoir une vraie dimension hispanique, avec le porto-ricain JJ Barea en porte-étendard et l’exmadrilène Luka Doncic en star hispanophone. L’opération séduction a été telle que même Rick Carlisle s’est exprimé en espagnol. Les trois joueurs et l’entraîneur en ont même rajouté une couche en expliquant que la possibilité de communiquer en espagnol sur le terrain pendant la saison NBA était un avantage dont ils ne se privaient pas, selon l’intérieur letton :
“Nous communiquons en espagnol lorsque nous ne souhaitons pas que l’équipe adverse comprenne ce que nous disons ou ce que nous allons faire.”
Quant à JJ Barea, il considère que la possibilité de parler espagnol leur a permis de se connaître plus rapidement :
“La communication est plus facile dans le vestiaire. Nous sommes plus à l’aise avec l’espagnol. Nous nous connaissons mieux. Ça nous a rapproché.”
En definitive, les Mavericks comptent sur leurs stars et leurs joueurs emblématiques pour séduire toujours plus le marché hispanophone, qui représente un débouché énorme au Mexique mais aussi au Texas, où l’espagnol est la deuxième langue parlée dans l’État.
Face à cette débauche de communication, les Pistons joueront probablement “à l’extérieur,” même si l’effet Derrick Rose devrait aussi se faire sentir auprès du public mexicain.