En juillet 2017, Kelly Olynyk signait un contrat de 50 millions sur 4 ans avec le Heat. Dans le deal, certaines clauses prévoyaient des bonus financiers notamment si l'intérieur dépassait les 1700 minutes jouées sur une saison. Un seuil qu'il n'a jamais atteint dans sa période chez les Celtics, mais qu'il vient de franchir pour la seconde fois sous l'uniforme du Heat. Le Canadien n'a raté que trois matchs cette saison et reste l'une des rotations préférées d'Erik Spoelstra avec plus de 23 minutes de temps de jeu en moyenne. Conséquence, Olynyk va empocher un bonus de 1 million et 400.000 dollars supplémentaires en cas de qualification pour les playoffs. Des sommes qui ruinent pour de bon les derniers espoirs du front office d'éviter la luxury tax.
La situation financière de la franchise reste toujours préoccupante, puisque depuis la trade deadline Miami dispose de la cinquième masse salariale de la Ligue. Mais, à la différence des équipes devant elle (OKC, Golden State, Portland et Toronto), le Heat ne présente pas un bilan positif. Avec 126 millions de masse salariale, les Floridiens ont désormais la 12ème équipe la plus chère de l'Histoire de la Ligue et pourrait battre un record peu enviable : si le Heat ne boucle pas l'exercice à l'équilibre, le roster passera devant les Knicks de 2005-2006 qui avait fini avec un bilan négatif malgré une masse salariale de 124 millions. Le journaliste local Barry Jackson précise que depuis 2001, 110 équipes ont payé la luxury tax et seulement 22 d'entre elles ont bouclé un bilan négatif. Et la situation ne devrait pas s'arranger la saison prochaine, car le Heat aura encore 8 joueurs parmi les 103 plus gros salaires de la NBA, le seul Hassan Whiteside touchant autant que Bradley Beal ou Anthony Davis !