Début de semaine, les Cavaliers se sont retrouvés au beau milieu des rumeurs et une fois encore, elles reviennent sur le cas David Blatt et LeBron James. En effet, plusieurs sources, notamment celles d'ESPN, affirment que le coach des Cavaliers n'aurait finalement aucun poids et aucune légitimité dans les choix de jeu des cavs, et qu'il ne serait que l'assistant du maître à jouer LeBron James.
Il est vrai que l'ancien coach de Maccabi tel-Aviv a du mal à survivre face à la surmédiatisation de son équipe, surtout depuis le retour du King à Cleveland. Beaucoup d'analystes ne voient pas encore le potentiel de ce grand nom du coaching européen, préférant expliquer les résultats par la prise de pouvoir de James. Mais ce dernier s'en défend comme on peut le lire dans The Score :
Je n'ai jamais dit que j'avais toute la liberté pour faire les jeux. J'ai la liberté de juger ce qui est bon pour mon équipe. Ce n'est pas différent de ce que je faisais à Miami où encore lorsque j'étais ici. Pourquoi voudriez-vous me donner la liberté de faire les jeux de mon équipe ? Je suis un joueur intelligent, avec un grand QI basket. Je prends cela très au sérieux.
Je sais ce qui convient à mon équipe et à notre coaching staff. Mais si vous ne me permettez pas de faire ce que je ressens comme meilleur pour mon équipe, alors cela ne sera pas bénéfique pour mon équipe. Ce n'est pas un changement de consigne. Je peux aller sur le terrain et je peux savoir ce qu'il s'est passé lors des deux ou trois dernières possessions, ou encore ce qui a pu se passer dans le dernier quart-temps et comment exploiter la défense. Je le fais à chaque match et cela depuis bientôt 11 ans.
Il est évident que les Cavaliers ne peuvent pas évoluer sans donner une plus grande responsabilité à celui qui est capable de jouer à tous les postes et qui sait très bien mener son équipe. Mais il est aussi vrai que LBJ peut être le joueur qui fait perdre son équipe à lui tout seul. C'était d'ailleurs son étiquette avant qu'il n'arrive à Miami pour jouer quatre finales NBA de rang. Quand à Blatt, ce dernier doit non seulement faire ses preuves sur le terrain, en imposant sa philosophie de jeu, au du moins à le montrer, mais il doit encore convaincre des observateurs qui ont du mal à donner du crédit à un coach "européen".