Il est le joueur possédant sans doute le plus grand nombre de haters de toute la NBA. Il est le joueur dont le maillot a été brûlé lorsqu’il avait annoncé vouloir « exporter ses talents à South Beach ». Il est sans doute le joueur le plus moqué pour ses floppings dantesques. Mais il est aussi le joueur qui vient d’intégrer le top 3 des meilleurs marqueurs de l’histoire des playoffs, devant Kobe Bryant et derrière Kareem Abdul-Jabbar et un certain Michael Jordan. Respect.
En battant les Indiana Pacers cette nuit grâce à une remontée historique, LeBron James a marqué un peu plus l’histoire des playoffs de son empreinte. Tout d’abord en étant le principal artisan de la plus fantastique remontada de toute l’histoire des post-season, en comblant un déficit de 25 points à la mi-temps. Dans cette incroyable victoire qui permet aux Cavs de mener 3 à 0 dans leur série et de se diriger tranquillement vers un sweep, le Chosen One a éclaboussé la rencontre de toute sa classe : 41 points, 13 passes décisives et 12 rebonds. Dunks surpuissants, shoots à 3 points, finitions au cercle. Bonjour, au revoir.
En inscrivant 41 points, il rejoint Michael Jordan et Elgin Baylor pour le nombre de victoires en playoffs en inscrivant 40 points ou plus, avec 8. En captant 12 rebonds, il s’empare de la 7ème place devant Wes Unseld et derrière des big men de légende comme Bill Russell, Wilt Chamberlain, Shaquille O’Neal ou encore Kareem Abdul-Jabbar. En inscrivant 6 tirs à longue distance, il dépasse Kobe Bryant pour s’emparer de la 4ème place, derrière des pistoleros tels que Ray Allen, Reggie Miller ou Manu Ginobili. Mais, surtout, il devient le 3ème meilleur marqueur de l’histoire des playoffs avec 5670 unités. Si les Cavs parviennent jusqu’en finale il est même probable que King James détrône sa Majesté Michael Jordan pour devenir LE scoreur ultime en post-season.
James, qui n’a que 32 ans, aura encore quelques années pour continuer de forger sa légende. Alors qu’on l’adule, ou qu’on le déteste, on ne peut que s’incliner devant les performances de ce monstre physique qui est en train d’écrire de très belles pages de notre sport.