Avec un bilan d'une seule victoire pour cinq défaites, les Raptors pointent actuellement à l'avant dernière place de la Conférence Est. Une surprise pour une équipe championne en 2019 et auteure d'un exercice remarquable l'an dernier avec une seconde place en NBA. Certes, les Canadiens ont été contraints de déménager du côté de Tampa Bay pour raisons sanitaires, mais cela n'explique pas leur entame catastrophique. Il faut remonter à la saison 2012-2013 pour trouver une trace d'un bilan négatif à Toronto, une année où les Raptors avaient également commencé par un bilan de 1-5. De cette période de vache maigre, il ne reste plus que l'indéboulonnable Kyle Lowry. Les autres membres du roster sont habitués au succès. A commencer par Fred VanVleet qui ne cache pas sa déception après la dernière défaite face aux Celtics :
C'est un territoire inconnu pour la plupart d'entre nous. Je n'ai jamais fait partie de quelque chose comme ça. Personne ne va venir pour nous sauver. Nous devons le faire nous-mêmes. Nous devons faire notre propre autocritique et nous regarder dans le miroir.
Irréprochable contre Boston avec 35 points, le meneur est le meilleur scoreur des Raptors avec 21.8 points de moyenne. Mais, les hommes de Nick Nurse n'ont shooté qu'à 40% et ont encaissé 126 points. Deux problèmes récurrents en ce début de saison à l'image de Pascal Siakam qui shoote à 40,7%, Aron Baynes 39,5% ou Norman Powell 30,8%. Une crise de confiance associée à un manque de dureté en défense comme le souligne Kyle Lowry. Le patron des Raptors pousse lui aussi un coup de gueule pour sonner un esprit de révolte dans ses troupes :
Nous avons juste besoin d'être un peu plus accrocheurs, un peu plus durs et un peu plus méchants. Et retrouver notre esprit conquérant. Pour le moment, nous n'avons pas cet esprit. Nous n'avons rien. Il n'y a rien en nous. Les équipes nous regardent et se disent "OK, nous allons les bouffer !".