Après une première année digne d'une love story entre JJ Redick et les Sixers, tout le monde s'attendait à voir le sniper resigner à Philly. Il fallait faire un gros effort financier, et c'est ce qu'a accepté Redick. Il touchera 12 millions de dollars l'an prochain, un effort financier de 10 millions par rapport à son contrat précédent. Pourtant, ce dossier était loin d'être simple comme on vous l'avait annoncé dans nos top 10 free agents du mois de Juin. JJ Redick a récemment confirmé nos attentes en annonçant lui même qu'il était tout proche de quitter les Sixers dans son podcast. Philadelphie espérait faire signer LeBron James, et c'est la raison pour laquelle ils jouaient la montre avec Redick. La franchise n'avait pas la capacité d'absorber les deux salaires dans son cap. Sentant le vent tourner, JJ Redick s'était alors entendu... avec les Pacers ! Après une grande discussion avec Nate McMillan (coach des Pacers), il ne manquait plus que la signature du contrat. Il restait deux heures aux Sixers pour changer leur offre ce qu'ils ont finalement fait. Après une année épanouie à Philly, Redick a alors claqué la porte aux Pacers pour prolonger avec le Process.
J'avais presque signé avec Indiana. J'étais à une heure ou deux de signer. C'était très proche. La deadline était à 17h. Il était 12h30, à 13h les Sixers ont changé leur proposition.
Au-delà des coulisses intéressantes de cette affaire, il faut aussi remarquer la démarche de JJ Redick qui peut nous aider à comprendre certains mouvements de la free agency. Tout comme DeMarcus Cousins, c'est lui qui a décroché son téléphone pour appeler les Pacers. Rien n'est comparable puisque Redick n'est pas une superstar et il n'a pas non plus appelé la meilleure équipe de la ligue, mais la démarche est la même. Sa propre équipe ne lui a donné aucune nouvelle, ce qui légitime le fait qu'il veuille prendre son destin en main. Il ne faut pas oublier que les agents libres avant de chercher à être loyal ou compétiteur, ce sont avant tout des hommes qui cherchent un contrat, un salaire. Demandez à Isaiah Thomas par exemple si cet été ne lui a pas filé le vertige. On vous laisse donc sur la réflexion de JJ Redick qui tente de légitimer tant bien que mal la décision de DeMarcus Cousins.
J'avais un état d'esprit similaire à celui de DeMarcus en entrant dans cette free agency. Dans un coin de la tête je me disais ''Dans le cas où je ne peux plus retourner à Philly, qu'est ce que je fais ?''. Tu vas chercher la mid-level exception chez les Warriors, les Celtics, l'équipe qui te donne la meilleure chance de gagner.