Prétendant au titre de MVP en 2017 après une saison de feu chez les Celtics, Isaiah Thomas scandait haut et fort qu’il était un max player. Mais, la roue tourne parfois très vite en NBA. En l'espace d'une saison, le lutin est passé d’icône celte à agent libre boudé par les franchises. La faute à une blessure à la hanche qui l’a handicapé toute la saison. IT n’a jamais retrouvé le bon rythme en attaque qui lui permet de compenser sa petite taille. Tradé par les Celtics puis par les Cavaliers, le micro-meneur est rapidement devenu un pestiféré chez les Lakers. Obligé de revoir ses ambitions financières à la baisse, sa cote n’a cessé de chuter sur le marché. Probablement encore trop gourmand pour signer chez un contender, Thomas a choisi de s’engager pour un an au minimum vétéran à Denver.
Une signature qui fait le jeu des deux parties. En rejoignant le projet ambitieux des Nuggets, IT a toutes les cartes en main pour se relancer et tester de nouveau le marché en 2019, dans un contexte économique qui sera beaucoup plus florissant. Il sera en concurrence avec Jamal Murray, ce dernier pouvant glisser sur le poste 2 sur certaines séquences pour former un backcourt de feu avec l’ancien Laker. Denver est d’ores et déjà, l’un des grands vainqueurs de cette free agency : en plus de la signature de Thomas sans risque sur le long terme, la franchise a prolongé le bail de Nikola Jokic et Will Barton et réussi à se débarrasser des contrats de Wilson Chandler, Kenneth Faried et Darrell Arthur. Le franchise des Rocheuses se pose comme un prétendant logique aux playoffs à l’Ouest avec un effectif beaucoup mieux structuré que par le passé.