Utah Jazz 2017-2018 : Ensemble tout est possible ?

Utah Jazz 2017-2018 : Ensemble tout est possible ?

Utah Jazz - Rudy Gobert - Donovan Mitchell - Quin Snyder

Voici le guide de la saison 2018-2019 pour les Utah Jazz.

  • LA SAISON 2017-2018

 

Retrouvez notre analyse de la dernière saison du Jazz dans notre bilan 2017-18.

 

  • BEST-OF 2017-2018

 

 

  • LES MOUVEMENTS DE L'ETE

 

Départs : Jonas Jerebko

Arrivées : Grayson Allen

 

  • L'EFFECTIF

 

Meneurs : Ricky Rubio, Dante Exum, Raul Neto

Arrières : Donovan Mitchell, Alec Burks, Grayson Allen

Ailiers : Thabo Sefolosha, Joe Ingles, Jae Crowder

Ailiers-forts : Derrick Favors, Royce O'Neale, George Niang

Pivots : Rudy Gobert, Ekpe Udoh, Tony Bradley

 

  • LE 5 MAJEUR

 

PG : Ricky Rubio, SG : Donovan Mitchell, SF : Joe Ingles, PF : Derrick Favors, C : Rudy Gobert

 

STA-BI-LI-TE ! C'est le mot d'ordre à Utah ! Avec un effectif quasiment identique à celui de l'an passé, le 5 majeur ne devrait pas être modifié non plus. Au poste de meneur, on retrouvera avec plaisir Ricky Rubio. On a très hâte de revoir l'Espagnol qui a réalisé sa meilleure saison en carrière dès sa première année au Jazz. Il est arrivé dans une équipe où on lui fait confiance avec certaines responsabilités, et il a répondu présent. On se souvient notamment de ses playoffs 2018 où il aura fait vivre à Russell Westbrook un enfer. Son organisation parfaite du jeu d'Utah avait en grande partie contribué à cette série victorieuse. Dans un rôle de meneur organisateur et passeur très fiable, nul doute que Rubio sera de nouveau à craindre cette saison. Son compagnon sur les lignes arrières sera bien évidemment Donovan Mitchell. Le plus gros steal de la draft 2017 doit maintenant confirmer. Sa saison rookie à 20 points de moyenne lui a offert les clés de l'attaque de son équipe. Dans un collectif bien huilé, il est l'arme numéro 1, le finisseur inarrêtable qui vient tirer vers le haut ce groupe de qualité. Son match 6 face au Thunder pour anéantir OKC avec 38 points est encore dans toutes les mémoires.

 

Sur le poste 3, on retrouvera l'Australien au look de pilier de bar, Joe Ingles. Pour la première fois de sa carrière, il est devenu un titulaire en NBA l'an passé et on peut dire qu'il a plutôt bien assumé son nouveau rôle. Avec 11 points à 44% derrière la ligne de moyenne, il est bien le 3&D parfait des temps modernes. Derrick Favors sera l'autre ailier du 5 majeur. Comme le bon vin, il a su se bonifier avec le temps pour devenir un ailier-fort de calibre titulaire fiable. Bien complémentaire à son pivot dominant, il est capable d'apporter une aide précieuse dans la raquette. Attention tout de même à sa survie dans la NBA moderne, on l'avait par exemple vu en grande difficulté dans la série face aux Rockets lors des derniers playoffs.

 

Enfin, vous savez déjà qui est le pivot star de l'équipe d'Utah ! Rudy Gobert va évidemment retrouver son poste avec appétit. La saison 2017/2018 du français est monstrueuse. C'est en très grande partie grâce à ses performances que le Jazz est devenu l'une des meilleures équipes de l'Ouest avec une défense redoutable. Un apport reconnu par le trophée amplement mérité de défenseur de l'année. On aurait également aimé le voir dans une All-NBA team mais il lui a manqué quelques votes. Aujourd'hui, Rudy Gobert est peut-être le pivot le plus redouté lorsqu'un joueur adverse doit attaquer le cercle. Lorsque Rudy Gobert est sous le panier prêt à bondir, ça fait très peur même aux meilleurs. Avec une production offensive légèrement supérieure, le Français peut encore viser très haut cette année.

 

  • LE BANC

 

Sur les postes extérieurs, beaucoup de talents sont à sortir du banc pour Quin Snyder. Derrière Ricky Rubio, on attend encore un renouveau pour Dante Exum. L'Australien a de nouveau subi une grave blessure qui l'a éloigné des parquets pendant la quasi-totalité de la saison dernière et on ne sait pas à quel niveau l'attendre désormais. Si son corps le laisse tranquille, ça sera déjà un pas en avant. Malgré ses qualités limitées, Raul Neto apportera peut-être plus de garanties pour faire souffler Rubio. Derrière Donovan Mitchell, on devrait observer une bagarre intéressante entre Alec Burks et Grayson Allen, le rookie. Burks a de l'expérience en NBA et son impact est toujours intéressant, mais Allen est un joueur intriguant. Doté d'un shoot à 3 points solide et d'une défense de fer, on veut le voir dans la grande ligue ! Cet homme est un vrai chien fou et sa relation unique avec Mitchell nous donne envie d'en voir plus.

 

On va se répéter, mais les ailiers ont des qualités assez similaires. C'est la grande qualité du Jazz, la polyvalence de ses hommes. Presque tout le monde sait très bien défendre et tirer à 3 points, c'est un avantage immense sur de nombreuses équipes. Jae Crowder sera le 6ème homme de cette équipe. Souvent utilisé avec davantage de minutes que Derrick Favors, il convient parfaitement à un système small-ball qui laisse Rudy Gobert seul maître de sa raquette. Le suisse Thabo Sefolosha aura aussi quelques minutes à exploiter. Vétéran, il tire et défend très bien, lui aussi. Sur le poste 4, Royce O'Neale va devenir important en sortie de banc pour son année sophomore. C'est la bonne surprise de l'an passé. Très bien utilisé par son coach, il s'est acclimaté avec sérénité à ce groupe pour un apport intéressant. C'est un beau bébé qui lit bien le jeu et sait se faire sa place dans une raquette NBA. Le départ de Jonas Jerebko vers les Warriors devrait lui accorder un rôle plus important encore. Enfin, Rudy Gobert qui va beaucoup jouer sera remplacé par séquences par Ekpe Udoh. Revenu de l'EuroLeague il avait déçu et son nombre de minutes avait été réduit.

 

  • LES PLUS

 

- La stabilité. Le groupe est resté le même à l'exception de Jonas Jerebko. Leur saison précédente fut une grande réussite et les hommes de ce succès sont restés les mêmes. Nul doute que ce groupe qui vit très bien ensemble va continuer de se tirer vers le haut.

 

- Quin Snyder. Souvent sous-estimé, Snyder est pourtant l'un des meilleurs coachs de la NBA aujourd'hui. Il réussit des miracles en inculquant à ses hommes un esprit d'équipe et une rage de vaincre sans précédent. La défense qu'il installe est un régal pour tous les puristes de cet art.

 

- Donovan Mitchell vise très haut. C'est un plus à lui tout seul tant sa première année a permis au Jazz de franchir un cap, une bête offensive qui n'a pas du tout atteint son potentiel maximum. Leader de l'attaque, il peut encore réaliser des miracles cette année.

 

  • LES MOINS

 

- Pas de renfort cet été. La stabilité est une bonne chose comme une interrogation. Le groupe avec une cohésion parfaite est exemplaire mais il manque encore un ingrédient. Une superstar qui ferait de cette équipe un prétendant au titre.

 

- Une attaque toujours assez peu fiable. La défense est fantastique comme on l'a répété ici, mais offensivement c'est plus pauvre. Sans Donovan Mitchell, personne ne peut faire la différence en 1 contre 1 avec efficacité et c'est un problème lorsqu'il faut improviser après un système raté par exemple.

 

- Le plafond est-il atteint ? On peut déjà féliciter cette équipe pour les exploits qu'elle a réalisés mais que peut-elle viser désormais ? On l'a vu face au Rockets en playoffs, le Jazz n'est pas encore prêt à rivaliser avec les plus grands.

 

  • L'AVIS DE LA REDACTION

 

Le pari de la stabilité sera-t-il le bon ? La réponse est désormais entre les mains du Jazz mais nous avons toutes les raisons du monde de penser que ce sera une réussite. Tout d'abord car ce groupe est magnifique à observer et il dispose d'une polyvalence remarquable. Avec une grosse défense et un tir extérieur efficace, ils ont là une belle recette du succès en 2018. Les individualités s'affirment aussi davantage qu'auparavant à Salt Lake City. Donovan Mitchell a un potentiel fou et on peut déjà imaginer qu'il vise de nouveau des statistiques élevées. Rudy Gobert est lui devenu l'un des meilleurs pivots de la NBA et le Jazz fait des jaloux avec le Français. Il est le meilleur défenseur intérieur de la ligue et la pierre angulaire du système Snyder. Ce groupe qui aimait avancer discrètement doit maintenant faire parler de lui. On aimerait des Jazzmen qui affirment un peu plus leurs ambitions. Difficile de se comparer aux Warriors mais essayer de rivaliser un petit peu serait un bon début car les sommets de la conférence Ouest leurs sont accessibles.

 

  • BILAN PREVISIONNEL

 

51 victoires pour 31 défaites et une quatrième place à l'Ouest.