Le départ de Chandler Parsons ne nous affecte pas du tout !
Le divorce entre Chandler Parsons et Houston n'a pas détruit les Rockets. C'est du moins ce qu'affirme Dwight Howard. Et malgré sa réaction digne d'une ex petite amie vexée, ses mots sont remplis de vérités. À la base, la franchise a rejeté l'option sur la dernière année du contrat de son jeune ailier afin de libérer de la masse salariale pour recruter un gros poisson tel que Carmelo Anthony ou Chris Bosh. Au fur et à mesure des négociations, ces stars s'éloignaient et Chandler Parsons se prêtait au jeu en mettant la pression sur ses dirigeants. Séduit par Mark Cuban, il accepte de signer une promesse de contrat avec les Dallas Mavericks pour 46 millions de dollars. Une offre sur laquelle Houston avait trois jours pour s'aligner et conserver son joueur. Mais plutôt que de sortir le chéquier, le GM a recruté Trevor Ariza et a préféré laisser filer son jeune poulain. Une décision frustrante pour Parsons qui a partagé à Marc J. Spears de Yahoo Sports son ressenti :
Honnêtement, je me suis senti offensé du début à la fin de ces négociations. Ils déclarent publiquement être à la recherche d'une troisième star alors qu'ils m'avaient sous les yeux. Je pensais être ce joueur dont ils avaient besoin. Apparemment j'avais tort. À Houston on me voyait comme un joueur lampda. Mais je sens que je suis capable de passer ce palier et de tirer une équipe vers le haut. Et c'est ce qu'on m'offre aujourd'hui à Dallas.
Chandler Parsons a montré beaucoup de belles choses ces deux dernières saisons avec les Rockets et son potentiel ne fait aucun doute. Cependant, l'ailier n'est pas si jeune que ça. À bientôt 26 ans, il n'a que trois années de moins qu'Ariza. Ce dernier possède d'ailleurs 10 ans d'expérience en NBA et son apport sur le parquet n'a rien à envier à celui qu'il remplace. En effet, les stats offensives des deux ailiers sont quasiment similaires sauf qu'Ariza défend mieux et son tir longue distance est plus fiable.
La preuve, en 2013-2014 Chandler Parsons c'est : 16,5 points, 5,5 rebonds, 4 passes, 1,2 interceptions, 37% à 3 points, 114 points marqués sur 100 possessions, 108 points concédés sur 100 possessions, 15,9 PER (note globale qui représente l'efficacité du joueur. Kevin Durant, MVP en 2013-2014, affichait un PER de 29,8).
De son côté Trevor Ariza rendait une copie toute aussi propre : 14,4 points, 6,2 rebonds, 2,5 passes, 1,6 interceptions, 40,7% à trois points, 113 points marqués sur 100 possessions, 104 points concédés sur 100 possessions, 15,8 PER.
Dwight Howard pense d'ailleurs que l'arrivée de Trevor Ariza est une excellente affaire pour les Rockets en vue d'atteindre les finales.
Il traverserait un mur pour vous. C'est le genre de type qui donne tout sur un terrain, il a la culture de la gagne. Avoir des soldats comme ça dans votre équipe ce n'est que du bonheur.
La conférence Ouest est excessivement compliquée. La compétition est rude, mais en perdant Parsons au profit d'Ariza, les Rockets n'ont en aucun cas laissé tomber leur statut de prétendant.