Avec 21 points à 5/8 longue distance, Derrick White a été l'un des facteurs X du Game 1. Depuis Leon Powe dans le match 2 en 2008 contre les Lakers, aucun remplaçant des Celtics n'avait franchi la barre des 20 points lors de Finales NBA. En plus de son apport offensif indispensable, l'ancien Spur s'est montré clutch avec 2 tirs à 3 points dans le 4ème quart-temps dont un shoot réussi sur la tête de Stephen Curry pour égaliser à 105 partout. Tout est question de confiance, déclarait White après la victoire :
J'ai raté mes deux premiers tirs, mais pourtant je les voyais bien rentrer, alors je suis resté confiant. Mes coéquipiers et les entraîneurs m'ont toujours dit de rester confiant. C'était bon de voir celui-là tomber dedans, et de partir de là, tout a commencé.
Utilisé comme sixième homme de luxe par son coach, White répond parfaitement aux attentes de l'équipe en prenant en charge une partie du playmaking tout en maintenant une forte intensité défensive. Une polyvalence qui fait la différence, selon Ime Udoka :
Il fait un peu de tout. Bien sûr, il y a son 5/8 à trois points. Mais, il faut voir aussi son playmaking, ses bons choix de tirs et sa défense. Nous n'avons pas beaucoup de baisse de régime quand Marcus (Smart) sort et qu'il rentre. Avec son envergure, sa polyvalence défensive et ses qualités à la création, il permet à tous de rester impliqués. Et son agressivité en attaque a été tout simplement énorme pour nous ce soir.
Plutôt à la peine sur le début de la campagne de playoffs des Celtics, Derrick White tournait à 6,7 points à 34,7% de réussite jusqu'au match 1 de la finale de Conférence. Absent pour la Game 2, il a assisté à la naissance de son fils Hendrix. Un heureux événement qui a complètement changé le cours des choses. A partir du match 4 contre le Heat, le nouveau papa affiche 15.6 points à 47,3% aux tirs. Il s'est permis de dépasser à deux reprises la barre des 20 unités avec donc cette dernière sortie contre Golden State et ses 5 tirs from downtown. Une courbe ascendante qui ressemble à celle de Fred VanVleet avec les Raptors en 2019. Fraîchement papa, le meneur de Toronto avait lui aussi connu un baby boost et inscrit 5 tirs primés en finale NBA... et c'était déjà face à ces Warriors.