Drafté à la douzième position par les Hawks en 1964, Paul Silas a attendu ses 26 ans et un transfert chez les Suns pour voir sa carrière vraiment décoller. En trois saisons à Phoenix, il tourne en double double de moyenne. Excellent rebondeur pour sa taille (2m01), il cumule en carrière 12.357 prises ce qui le classe dans le Top 25 alltime. All Star pour la première fois en 1972 avec les Suns, il ajoute une autre étoile en passant chez les Celtics. A Boston, il contribue à hauteur de 33 minutes pour ramener 11.3 points et 12.3 rebonds. Il remporte deux titres NBA en 1974 et 1976 aux côtés des légendes John Havlicek, Dave Cowens ou Jo Jo White, notamment. Nommé à cinq reprises dans les All Defensive Teams, il gagne une autre bague avec les Supersonics en 1979 dans un rôle de remplaçant expérimenté.
Seulement un an après sa retraite des parquets, Paul Silas devient head coach, l'un des premiers afro-americains à décrocher ce poste. Il commence son cursus sur le banc des Clippers avec trois saisons en négatif. Passé assistant coach dans plusieurs équipes, il rebondit chez les Charlotte Hornets en 1999, après le licenciement de son ancien coéquipier Dave Cowens. Pendant quatre saisons, il qualifie son équipe pour les playoffs avec comme pic une demi-finale de conférence en 2001. Premier coach à officier à La Nouvelle Orleans après le déménagement de la franchise, il passe ensuite à Cleveland, où il est l'entraîneur du rookie LeBron James. Un poste qu'il occupe deux saisons pour finalement retourner chez les Hornets, où il tire sa révérence en 2012. Une carrière de joueur et d'entraîneur bien remplie. Sa famille a annoncé son décès, ce dimanche, à 79 ans. Son héritage est représenté par son fils, Stephen Silas, l'actuel coach des Rockets.