Si des joueurs comme Latrell Sprewell et plus récemment Josh Smith se plaignent de pas gagner assez d'argent en NBA, Antoine Walker comme malheureusement d'autres anciennes gloires de la planète NBA souffrent de ne plus avoir d'argent dans leurs caisses.
Grande figure du renouveau des Celtics à la fin des années 1990 et du début des années 2000, Antoine Walker et son numéro 8 auraient pu appartenir à jamais à la grande et belle histoire de la franchise aux 17 bannières de champions. Cependant, Walker a été trop souvent un joueur capricieux, entêté et surtout un joueur qui a gâché sa carrière par des prises de poids affolantes chaque été, des comportements de le terrain à la limite de l'amateurisme et un goût trop prononcé pour le jeu.
Malgré tout, Walker avait un statut de All-Star, un style particulier et efficace pour un ailier-fort qui lui ont permis de gagner 108 millions de billets tout au long de sa carrière.
Sur CNN, Walker explique comment il s'est ruiné en dépensant ses presque 110 millions de dollars et combien il est désemparé d'être une telle situation qui est malheureusement loin d'être unique :
Je pensais être à l'abri pour le reste de ma vie. Mon histoire est triste. C'est triste de voir des gens travailler dur et de tout perdre en seulement deux ou trois ans. Je me suis mis à avoir un train de vie très cher durant ma carrière. Vous perdez votre richesse d'une manière très bête au début.
Outre le jeu (procès pour des chèques en bois à Las Vegas), Antoine Walker explique aussi qu'il a aidé beaucoup de personnes au cours de sa carrière NBA qui allait de 1996 à 2008, avec un titre NBA avec le Heat en 2006, un titre dont il n'a que les souvenirs étant donné qu'il a été obligé de vendre sa bague de champion pour survivre à ses dettes.
Je leur donnais tout ce qu'ils voulaient et je les gâtais. Je suis devenu un distributeur de billets tout au long de ma carrière.
Walker a cumulé tout au long de sa carrière 893 matchs (707 titularisations) pour une moyenne de 17,5 points (41%, 33% à 3pts), 7,7 rebonds et 3,5 passes sur un temps de jeu moyen de 35 minutes par rencontre. On ne sait pas encore comment le bouffi Walker va remonter la pente et si quelqu'un lui tend actuellement la main.