Cinéma : Coach Carter

Cinéma : Coach Carter

Basket-ball et cinéma n'ont pas toujours fait bon ménage, la plupart du temps il en résulte des nanars voire même des navets. Toutefois, de la rencontre de ces deux mondes nait parfois un film digne d'intérêt pour les amoureux de la balle orange. En voici un de ces plus fervents représentants : Coach Carter.

Basket-ball et cinéma n'ont pas toujours fait bon ménage, la plupart du temps il en résulte des nanars voire même des navets. Toutefois, de la rencontre de ces deux mondes naît parfois un film digne d'intérêt pour les amoureux de la balle orange. En voici un de ces plus fervents représentants : Coach Carter.

 

On y suit Ken Carter (Samuel L. Jackson), ancien joueur du lycée Richmond qui décide d'entraîner cette équipe aux résultats médiocres et aux joueurs turbulents. Fort de ses méthodes drastiques, il tente de remettre sur le droit chemin ces jeunes tant sur le terrain qu'en dehors.

 

Un scénario classique adapté ici pour le basket avec une efficacité certaine. En effet, la synergie entre les personnages fonctionnent bien et on s'attache rapidement à tout le monde. Quasiment tous les acteurs se fondent dans leurs rôles (Channing Tatum... vraiment ?) et l'on suit leurs pérégrinations avec plus ou moins d'intérêt. La réalisation est simple et pragmatique. Les séquences de basket sont nombreuses et dynamiques. 

Pour les nostalgiques des années 2000, la bande-son Rnb/Rap US fera la joie de votre madeleine de Proust musicale.

 

Loin d'être un grand film, Coach Carter a le mérite de placer le basket au centre de son récit tout en gardant à l'idée les difficultés des jeunes athlètes. Il irrigue aussi l'idée qu'ils ne sont pas au dessus des lois. Il se bat tout du long pour leur offrir non pas la réussite mais le choix. Le choix d'aller à l'université et de décrocher un diplôme.

 

Une oeuvre qui ne surprend pas mais qui touche de par sa sincérité.