Les Cavaliers ont envoyé hier le vétéran Chris Andersen aux Hornets contre un second tour de draft protégé. Un transfert purement administratif qui a surtout pour vocation d'économiser sur la luxury tax. Cleveland libère ainsi une place dans son roster pour éventuellement signer un meneur playmaker réclamé par LeBron James. Le Birdman a, dans la foulée, était coupé par Charlotte. Blessé au genou pour toute la saison, le vétéran de 38 ans vient certainement de dire adieu à la NBA après 16 ans de bons et loyaux services dans tout le pays. Titré avec le Heat en 2013, le tatoué cumule en carrière 5.4 points, 5.0 rebonds et 1.4 block.
A quelques encablures capillaires de là, on retrouve Anderson Varejao. Âgé de 34 ans, le brésilien a lui aussi pris la porte de sortie début février. Devancé par Javale McGee dans les rotations intérieures de Steve Kerr, les Warriors ont finalement opté pour couper Varejao. Dans la foulée, Golden State signait l'arrière swingman, Briante Weber, auteur de belles performances en D-League. Avec sa réputation de chat noir (défaite en finale 2015 avec les Cavs, puis nouveau revers en 2016 avec les Warriors), les chances de revoir la chevelure du brésilien sur les parquets sont plus que réduites. En 13 saisons dans la Ligue dont 12 sous le maillot de Cleveland, il compile 7.3 points et 7.2 rebonds.
Réduits à des rôles d’éboueurs des raquettes ces dernières années, les deux pivots sont jetés aux oubliettes sans crier gare. Deux joueurs charismatiques en leur temps qui font les frais des ajustements des deux principaux favoris pour le titre. Pourtant, il y a encore 5 saisons, Varejao tournait en double double : 14.1 points et 14.4 rebonds en 2013.
Quant au Birdman, avant de n'être qu'un simple besogneux des parquets, il s'est avéré être un acrobate aérien de grande envergure. Sous le maillot des Nuggets et des Hornets, les qualités athlétiques d'Andersen lui ont ouvert les portes du Slam Dunk Contest à deux reprises en 2004 et 2005.