Building City : Minnesota Timberwolves

Building City : Minnesota Timberwolves

Jimmy Butler - Andrew Wiggins - Karl Anthony Towns - Minnesota Timberwolves
Crédit photo : Bleacher Report

En NBA, quand une franchise va mal, ce n’est jamais pour bien longtemps. On coule, on touche le fond, on ramasse quelques picks et on remonte à la surface. Et si on peut choper un joueur All-Star au passage, on ne s’en portera pas plus mal…

Minnesota est une équipe en reconstruction qui arrive à maturité. On pourrait situer le début de cette reconstruction au moment de l’été 2014. Kevin Love fait ses valises direction Cleveland, et Andrew Wiggins débarque chez les Wolves. Bye Monsieur Double-Double, welcome au rookie canadien. Avec un peu de recul, ce trade pourrait se révéler plutôt florissant. Mais le départ de Kevin Love a tout d’abord laissé un grand vide dans la raquette de Minnesota.

 

Un bilan catastrophique lors de la saison 2014/2015, une dernière place à l’Ouest mais le titre de Rookie de l’année pour Wiggins. Cela ne fait aucun doute, il faut renforcer la raquette. Minnesota obtient le first pick de la draft 2015 et sélectionne Karl-Anthony Towns. KAT finit lui aussi Rookie de l’année, mais il manque toujours un petit quelque chose pour atteindre les Playoffs.

 

Et du côté du Staff, le chantier estival 2017 a commencé. On commence par signer un joueur All-Star. Kris Dunn et Zach Lavine quittent le bercail pour laisser la place à Jimmy Butler. Jeff Teague remplace Ricky Rubio à la mène. Taj Gibson rejoint KAT dans la raquette. Et pour finir, on fait venir l’un des meilleurs 6ème hommes de la ligue, Monsieur Jamal crossover Crawford, qui n'est pas prêt de raccocher.

 

Je me sens bien, vraiment bien. Je prend soin de moi et je pense pouvoir jouer encore 4 ou 5 saisons à ce niveau sans aucun doute, a déclaré Jamal Crawford.

 

On connaissait déjà les dégâts que pouvait faire le duo Wiggins-KAT. Mais avec un effectif aussi complet et Tom Thibodeau à la baguette, Minnesota fait très peur, même dans une conférence aussi dense que la conférence Ouest. Les Wolves pourraient bien accrocher les Playoffs, une première depuis 2004. Mais n’allons pas trop vite, car même si le talent est impressionnant, la construction d’un collectif n’est pas une tâche facile.