Non drafté à sa sortie de la fac d'Indiana, Yogi Ferrell avait été l'une des belles histoires de la saison 2016-2017. Récupéré en catimini par les Mavericks, le micro meneur avait réalisé quelques cartons avec Dallas qui avait débouché sur un contrat garanti. Avec 10.6 points dans le Texas en 118 matches, Yogi Ferrell s'était établi dans les rotations de Rick Carlisle dans le costume de meneur scoreur en sortie de banc. Lors de la free agency 2018, suite à un imbroglio contractuel, il atterrit finalement chez les Kings, où il passe deux saisons beaucoup plus discrètes : 5.3 points, 1.3 rebond et 1.7 passe décisive en 13 minutes de temps de jeu. Encore sans contrat avant le début de saison, Ferrell vient de s'engager avec le Jazz.
Une signature plutôt inattendue à Salt Lake City tant l'effectif semblait déjà bien balancé entre jeunes talents et vétérans confirmés. Il y a une semaine, le front office d'Utah engageait le combo guard Shaquille Harrison pour combler des trous sur les postes un et deux. L'arrivée de Yogi Ferrell répond plus à un besoin à la mène derrière Mike Conley. En ne prolongeant pas Emmanuel Mudiay, le Jazz s'attache les services d'un autre meneur de jeu référencé en NBA qui peut à l'occasion scorer longue distance : 38,2% à 3 points chez les Mavericks. Dans une saison très resserrée au niveau des temps de récupération, avoir un effectif très profond est une assurance contre les pépins physiques et le load management.