Dans la course la saison dernière pour les trophées de Most Improved Player et Sixth Man of the Year, Will Barton est le catalyseur offensif de Denver. Son profil de slasheur capable également de tirer longue distance est unique dans l'effectif. Titularisé lors de la blessure de Gary Harris cette saison, l'arrière est toujours aussi productif sur le parquet : 13.8 points, 4.7 rebonds et 2.4 passes. Malgré son efficacité et son énergie déployée sur les postes 2 et 3, Will the Thrill a bien du mal à faire sa place quand le roster des Nuggets est au complet.
Le retour en grand forme de Wilson Chandler après une saison blanche (17.0 points et 7.1 rebonds) limite les rotations à l'aile. Dans la seconde escouade, le vétéran s'est imposé en chef de file et son expérience sert de cadre aux jeunes pépites. Quant au poste d'arrière, la franchise des Rocheuses dispose de deux talents à développer. Dans sa troisième saison, Gary Harris s'affiche à 14 points de moyenne et son profil de 3 and D est très convoité dans le jeu moderne. Idem pour le rookie Jamal Murray qui a montré de très belles choses avec une série de 4 matchs à 20 unités. Difficile dans ces conditions pour Barton de se tailler un temps de jeu à la hauteur de ses espérances. Depuis le retour de Harris, il a vu ses minutes passées de 32 à 23.
Plusieurs franchises ont fait des offres cet été aux Nuggets en proposant un premier tour de draft contre Barton. Mais le staff de Denver a préféré conserver son joueur. A 26 ans, son contrat de 3,5 millions jusqu'en 2018 est très intéressant dans le contexte inflationniste actuel. Avec l'un des bancs les plus pauvres de la Ligue, les Wizards sont, bien entendu, intéressés par un tel profil. De même, que les Pelicans toujours à la recherche d'un scoreur efficace pour soulager Anthony Davis.