Après sa saison la plus aboutie en carrière, le bombardier attitré du Heat se voyait sans doute mieux servi par la tournée Brinks de cette free agency. Auteur d’un coup de chaud contre les Raptors lors du dernier match de la saison (32 points et le record trois points pour un joueur du Heat sur une saison), son agent avait d’ailleurs reçu une vingtaine de coups de fil sur son cas.
Car le gaillard émarge tout de même à plus de 39 % à trois points sur la saison. Forcément à 6 millions, ça fait réfléchir. Et ça attire des envieux. Alors pourquoi être resté sur seulement 6 millions ? Premièrement parce qu’aucune équipe ne lui a offert de contrat long. À trente ans, Wayne Ellington sait très bien que sa carrière est plus près de la fin que du début. Il cherche donc à toucher gros sur plusieurs saisons. Dès lors sa meilleure option était de rester au Heat. Dans un système qu’il connaît, avec un entraîneur qui lui fait confiance et surtout des coéquipiers qui savent le trouver, comme il l’explique dans une interview donnée à Tim Reynolds (Associated Press) :
Je me sens bien ici. J’ai bâti une bonne relation avec pas mal de monde. Ces mecs avec qui je vais à la guerre tous les soirs, on est passés d’étrangers à coéquipiers, puis à frangins. C’est là que je veux être.
Y être pour un an de plus, afin de continuer à gonfler ses maxs et sa visibilité. Et retenter la free agency 2019, avec cette fois le fameux gros contrat à la clé ? Réponse dans un an.