Indiana n’aime pas se rendre la vie trop facile. Complètement dominés par Washington à la mi-temps, les Pacers s’en sont remis à leurs valeurs de solidarité défensive et à l’excellence de Paul George pour s’en sortir et faire le break dans cette série. Le numéro 24 a retrouvé le niveau qui faisait de lui un candidat crédible au titre de MVP en début de saison. Il termine la rencontre avec 39 points (record en playoffs) et 12 rebonds. Son adresse à trois-points (7/10) a dégouté Randy Wittman.
Après un premier quart temps équilibré (27-26), les choses se sont gâtées pour Indiana. Le deuxième quart tourne à la boucherie avec un 12-0 pour commencer. Le trio vieillissant composé de Drew Gooden, Al Harrington et Andre Miller fait des ravages, combinant pour un total de 28 points, 13 rebonds 6 passes. A la mi-temps, DC pointe avec une avance de 17 unités suite à une magnifique contre-attaque de John Wall (12 pts, 7 pds) conclue sur un lay-up au buzzer. Durant cette période, les Pacers sont complètement à côté de la plaque et restent bloqués à 17,6% d’adresse avec un affreux 3/17 aux tirs.
Puis Paul George commence son récital derrière l’arc. Intenable, PG24 enchaîne les missiles et permet à Indiana de revenir à hauteur (71-72) pour attaquer l’ultime période. Grâce à ses vieux, l’équipe de la capitale repousse les Pacers à 9 longueurs (76-85). Mais George, toujours lui, rectifie à chaque fois. A deux minutes de la fin, John Wall vient donner l’avantage à Washington (90-91). Mais Indiana se réfugie derrière ses barbelés (1 tir encaissé dans les 7 dernières minutes).
Suite à une tentative manqué d’Harrington, Lance Stephenson, inconstant cette nuit (8 pts, 9 rbs, 6 pds mais 6 turnovers) hérite du cuir et l’envoie droit dans les mains de Brad Beal. Heureusement pour l’arrière des Pacers, son vis-à-vis échoue encore à cause d’une faute judicieuse de George et ne convertit qu’un seul lancé. George Hill est à son tour envoyé sur la ligne et manque l’occasion de tuer le match. Il reste 6 secondes. Trévor Ariza cherche Beal mais ne parvient pas à le trouver correctement. Indiana s’impose dans la douleur grâce à son leader en état de grâce. Roy Hibbert, auteur de 17 unités et 9 rebonds, a aussi participé activement, et des deux côtés du terrain, à la victoire des siens. Le pivot s’est dit remotivé après s’être fait chahuté par un fan en colère et son sourire retrouvé n’a pu que faire du bien aux Pacers. Cependant, tout n’est pas rose du côté d’Indianapolis. Le banc n’a apporté que 2 petits points, contre 32 pour les Wizards. Les Pacers auront l’occasion de se qualifier pour les finales de la conférence Est cette nuit à la Bankers Life Fieldhouse.