Dans la catégorie joueur silencieux, qui ne demande pas la balle et prêt à tout pour le collectif, Danny Green est un nom qui ressort. Drafté au deuxième tour de la Draft 2009, le joueur a annoncé sa retraite après 15 saisons professionnelles. Arrière, capable de jouer sur l'aile, encore plus en fin de carrière, il s'est imposé comme l'un des meilleurs soldats de la ligue à travers une grosse défense, où il sera recompensé d'une sélection dans les All NBA Defensive Teams en 2017, ainsi qu'à une excellente qualité de shoot lointaine, en tournant à 40% de moyenne depuis l'arc en carrière.
Après une première saison quelconque chez les Cavs, il se fait couper puis est récupéré par les Spurs. Une saison à huit matchs pour ses premiers pas dans le Texas, avant de devenir le titulaire du poste 2 en 2012, et de s'imposer comme un élément incontournable du Beautiful Game de San Antonio, lui permettant de décrocher un premier titre de champion en 2014. Il rendra de fiers services à Gregg Popovich pendant huit saisons avant de rejoindre les Raptors lors du trade de Kawhi Leonard. Il y sera un titulaire indiscutable sous Nick Nurse et contribuera au titre légendaire de Toronto en tant que role player. L'été suivant, il signe aux Lakers. Une bonne inspiration puisqu'il ira décrocher une troisième bague de champion, et rejoindra le club très fermé des joueurs titrés dans trois franchises différentes. Ensuite, il atterrira chez les Sixers et connaîtra le début d'une fin de carrière compliquée : victime d'une rupture des ligaments croisés en 2022, il se fera transférer chez les Grizzlies, où il ne fera que passer, avant de signer pour un très court passage à Cleveland. Il reviendra à Philadelphie pour un passage anecdotique. Avec seulement 13 matchs au compteur lors des deux dernières saisons, dont la dernière présence sur un parquet remonte à 2023, le joueur sent que c'est le moment et il tire sa révérence après une belle carrière de role player discret mais tellement essentiel à un collectif.