Le bilan des Toronto Raptors de la saison dernière est à lire ici.
- L'effectif
Meneurs : Kyle Lowry, Cory Joseph, Delon Wright, Fred VanVleet
Arrières : DeMar DeRozan, Norman Powell, Brady Heslip
Ailiers shooteurs : DeMarre Caroll, Terrence Ross, Bruno Caboclo
Ailiers forts : Jared Sullinger, Patrick Patterson, Pascal Siakam, Jorod Uthoff
Pivots : Jonas Valanciunas, Jokob Poetl, Lucas Nogueira
- Le cinq majeur
On prend les mêmes et on recommence. Le cinq majeur de Toronto reste pratiquement à l'identique comparé à celui de la saison dernière.
L'équipe des titulaires est composé de deux All-Stars avec la présence de Kyle Lowry et de DeMar DeRozan, deux champions olympiques avec Team USA cet été. Les deux leaders de l'équipe sur lesquels reposent la bonne marche de la franchise. Une pression suplémentaire pour DeRozan après la signature de son contrat maximum (5 ans/139M$), comme d'habitude il devra élever son niveau de jeu pour montrer qu'il mérite cette prolongation.
Le retour en forme de DeMarre Caroll,après de sérieux problèmes aux genoux, est une bonne nouvelle pour les Raptors. Ayant manqué une grosse partie de la saison dernière, DeMarre apportera ses qualités physiques et défensives ainsi que son expérience au sein de cette formation.
En ce qui concerne la raquette, composée des big-men Jared Sullinger et Jonas Valanciunas, elle est impressionnante offensivement mais comporte des lacunes défensivement. Jared Sullinger remplace numériquement Bismack Byombo parti du côté de Disneyland, mais l'apport défensif du géant sénégalais ne pourra pas être comblé. Quant à Jonas Valanciunas, le pivot lituanien, lui aussi sort d'une campagne olympique tout à fait honorable. Il est l'un des meilleurs joueurs sur pick and roll et peu de défenseurs peuvent le stopper. Il doit améliorer sa palette offensive en rajoutant le shoot à mi-distance qui est encore perfectible.
- Le banc
L'apport du banc est un élément essentiel pour les Raptors. Cory Joseph, le meneur canadien, sort également d'une grosse campagne au JO de Rio. Il apportera toute sa science de gestionnaire ainsi que ses qualités de passe.
A l'aile les joueurs comme Terrence Ross, Norman Powell n'ont pas froid aux yeux. Leurs qualités physiques sont incroyables. Norman Powell, rookie la saison dernière, n'a pas eu besoin de temps pour s'adapter au jeu NBA. Son apport en sortie de banc sera nécessaire sur les deux côtés du terrain afin d'amener la franchise le plus loin possible. Quant à Terrence Rose est capable du meilleur (51 points dans un match) comme du pire, parfois transparent, il reste encore une énigme. T-Ross doit devenir le leader offensif de la second unit et doit surtout franchir le cap de l'éternel espoir.
Patrick Patterson est dans sa dernière année de contrat. Avec 6 millions de dollars par saison, Pat' peut envisager de toucher le double l'an prochain. Avec le départ de Byombo, il est le seul ailier fort de métier dans le groupe, capable de s'écarter. Son comportement en sortie de banc est une variable importante dans la course au succès pour l'équipe canadienne.
Pour finir, Pascal Siakam et Jakob Poeltl sont les deux petits nouveaux. Le premier est un ailier fort et le second un pivot. Deux recrues primordiales qui viennent étoffer un secteur intérieur amoindri.
- Les plus
- L'équipe sort d'une saison record et la confiance engrangée l'an dernier sera un atout dans la course aux playoffs.
- La présence de deux All-Stars (Kyle Lowry et DeMar DeRozan).
- La salle où joue les Raptors, lieu imprenable. Avec un public de passionnés, chaud comme la braise, venir jouer au Center Air Canada s'avère compliqué pour les équipes adverses.
- Les moins
- La perte de Bysmack Byombo est le coup dur de l'intersaison pour Toronto. Le vrai leader défensif de cette équipe. Son absence en sortie de banc sera sans doute préjudiciable pour la course au titre.
- Un groupe qui semble légérement plus faible que la saison dernière en terme qualitatif.
- Être dans la même conférence que Cleveland.
- L'avis de la rédaction
Les Raptors ont-ils une chance de faire mieux que la saison dernière? C'est à dire, d'aller tout simplement en finale NBA. Même si la perte d'un energizer comme Bismack Byombo semble être un coup dur, ce n'etait pas sur ses épaules que reposaient le bon fonctionnement de la franchise. Même si une régression sur le nombre de victoire en saison régulière est pratiquement acté, le reste du groupe est resté intact. La continuité est un facteur de réussite important pour une jeune franchise comme Toronto.
Une régression semble logique à la suite d'un record. Mais le fait que Lowry soit dans sa dernière année de son contrat, on peut s'attendre à ce qu'il progresse sensiblement. Ensuite dans la pépiniaire de Toronto, il ne faut pas éluder les progressions de Valanciunas et Powell. Les deux jeunes vont se bonifier et faire augmenter la valeur ajoutée de la franchise.
- Bilan prévisionnel
51 victoires, 21 défaites et une seconde place à l'Est.