Les Bulls des nineties et les Spurs des années 2000, deux grandes dynasties aussi glorieuses que victorieuses. La Yougoslavie fin des 90’s et l’Argentine du début du siècle, deux armadas incroyables sur la scène internationale. Le duel qui va opposer Manu Ginobili à Toni Kukoc se joue sur plusieurs continents, avec comme point commun des bagues, des médailles et des trophées individuels à ne plus savoir qu’en faire. Pour en découdre, on retrouve sur le ring, David qui défend le puma argentin face à Sylvain qui représente la panthère croate.
- ROUND 1 : APPORT OFFENSIF
Sylvain : Gamin, Toni Kukoc râfle le titre de champion de Dalmatie... en ping-pong. Mais, rapidement la table devient trop petite pour son talent. Avec son mètre 90 à seulement 13 ans, il se dirige naturellement vers la balle orange, le sport de prédilection de sa Yougoslavie natale. Dès 1985, il intègre la sélection nationale cadet. Deux ans plus tard, lors du Mondial Junior à Bormio, il frappe un très grand coup sur la scène internationale. Face à la sélection US coachée par Larry Brown et emmenée par Gary Payton, Kukoc ne va pas prendre de gants : 37 points à 11 sur 12 derrière l'arc ! Une performance XXL qui lance sa carrière professionnelle.
Champion de Yougoslavie en 1988 avec le Jugosplatika Split, Toni découvre la Coupe d'Europe. Joyau d'un groupe hyper jeune avec Dino Radja comme lieutenant et Bozidar Maljkovic en mentor sur le banc, Split se hisse à la surprise générale jusqu'au Final Four 1989. Les Yougos sortent Barcelone en demi et terrassent le Maccabi Tel-Aviv en finale. La légende est en marche. En 1990, Kuki n'a que 21 ans, mais marche sur la compétition : il soulève un second trophée lors d'une finale contre le Barça en terre espagnole et repart avec le titre de MVP. L'année suivante, Split se fait piller : exit Radja et Maljkovic. Pourtant, Toni écrase encore la concurrence pour remporter un troisième titre, le deuxième Three Peat de l'Histoire sur le Vieux Continent. A 22 ans, Kukoc est au sommet de l'Europe.
De l'autre côté de l'Atlantique, un homme commence à s'impatienter. Jerry Krause, le General Manager des Bulls, a drafté la Panthère Rose en 29ème position en 1990 et compte bien dompter l'animal pour l'associer à son tandem Michael Jordan et Scottie Pippen. Subjugué par le talent du Croate, le GM voit en lui la pièce manquante du puzzle. Superstar en Europe, Kukoc ne s'imagine pas remplaçant au pays de l'Oncle Sam. Il s'engage au Benetton Trevise et repart en conquête de titre. Il sera stoppé net dans sa première croisade italienne par le CSP Limoges. Dans une finale archi-défensive, Kuki retrouve face à lui son ancien coach Maljkovic, devenu le gourou de Beaublanc. Dans les dernières secondes, il se fait voler le ballon par le regretté Frédéric Forté qui met fin à l'hégémonie du Croate sur ce trophée.
Toni passera encore deux saisons en Italie, faisant languir le front office des Bulls. Il faut dire que mis à part les dirigeants, Kukoc n'est pas vraiment désiré dans l'équipe. Jordan n'a jamais apprécié les choix de Krause et n'a pas daigné regarder des vidéos de ce nouveau protégé. Quant à Pippen, l'arrivée attendue de Toni n'a fait que retarder sa prolongation de salaire. Lorsque, Trevise annonce en 1992 qu'un accord a finalement été trouvé avec Chicago, la Pink Panthère est attendue au tournant dans l'Illinois. Une preuve cruelle va en être faite aux J.O. de Barcelone où la paire Jordan-Pippen réserve un traitement de faveur à leur nouveau coéquipier. Les USA étouffent la sélection Croate et les deux dreamteamers martyrisent littéralement Kukoc qui rentre aux vestiaires avec 4 points à 2/11 aux tirs.
Auréolés d'un Three Peat, les Bulls sont à un tournant en octobre 1993 : Michael Jordan annonce sa retraite. Une véritable onde de choc qui éclipse l'arrivée de Kukoc en NBA. Impossible de remplacer His Airness. Toni fait des débuts prometteurs pour son année rookie à 11.0 points, 4.0 rebonds et 3.4 passes. Sans MJ, Chicago atteint quand même les 55 victoires et ne plie qu'en 7 matchs en demi finale contre les Knicks. Dans cette série, Kukoc réalise l'action de sa saison en plantant en buzzer beater dans le Game 3, symbole de la rébellion des Bulls menés 2 à 0.
La transition est réussie. La saison suivante, Toni s'affiche à 16.0 points de moyenne, dépasse plusieurs fois les 30 unités et réalise son premier triple double. Quand Jordan décide de laisser sa batte de baseball pour revenir à ses premiers amours, le Croate est bien établi dans les systèmes. Le recrutement de Dennis Rodman en 1995 le refait passer sur le banc, mais qu'importe. Toni reste la troisième menace offensive d'une équipe qui va remporter 72 victoires. Après son Three-Peat européen, Kukoc est en route pour une autre trilogie, dans la Grande Ligue cette fois ci. Lors des trois bagues de champion glanées par les Bulls, il tourne à plus de 13 points et quasiment 5 rebonds et 5 passes. Derrière le duo Hall Famer, Toni n'a plus besoin de scorer autant qu'à ses débuts et se reconvertit en couteau suisse d'exception.
La deuxième retraite de Jordan sonne le glas de cette formidable dynastie. Pippen part à Portland, laissant Kukoc seul dans le navire. Avec 18.8 points, 7.0 rebonds et 5.3 assists, le Croate est le leader des Bulls, mais se contente des playoffs derrière le petit écran. Le renouveau arrive l'année suivante avec le premier choix de la draft, Elton Brand. Désireux de tourner définitivement la page, les dirigeants transfèrent Toni à Philadelphie, le temps de quelques matchs, avant que les Sixers ne l'envoie à Atlanta. C'est chez les Hawks qu'il signe son pic en carrière avec 19.7 points. L'équipe est en pleine reconstruction et finit par l'échanger à Milwaukee contre Glenn Robinson. A 34 ans, Kukoc passera encore quatre saisons chez les Bucks avant de raccrocher pour de bon en 2006.
David : Avec un père Coach et deux frères basketteurs, il était difficile pour Manu de ne pas se diriger vers la balle orange. Léandro a joué sept ans en Argentine tandis que Sebastian a partagé sa carrière entre l'Espagne et l'Argentine également. Coach en Argentine, c'est dans son club de Bahia Blanca que Jorge Ginobili a appris à jouer à Emanuel David Ginobili, celui qui deviendra son fils le plus talentueux au basket.
Manu commence sa carrière pro en Argentine dans les clubs d'Andino et de Bahia Blanca. Son mètre 98 et surtout son jeu tout en technique lui valent une place dans le championnat italien dès 1998. Il jouera deux ans pour Viola Reggio en Calabre avant d'être transféré au Virtus Bologne. Il y remporte le championnat Italien ainsi que la coupe d'Italie et l'Euroligue dont il est même élu meilleur joueur... mais le meilleur reste à venir.
En 1999, les Spurs avaient drafté Manu en 57ème position mais l'ont laissé jouer en Italie jusque 2002. Ses exploits en Europe avec le Virtus ainsi que l'équipe Nationale d'Argentine ont fait comprendre au staff des Spurs qu'El Manu n'était pas qu'une fin de cuvée de draft mais bel et bien un steal.
Dès sa première année, Ginobili apporte des points en sortie de banc pour aider les Spurs à remporter le titre de 2003. C'est le début d'une longue histoire parsemée de titres. Avec Greg Popovich à la tête des Spurs et les jeunes Manu Ginobili et Tony Parker aux côtés du grand Tim Duncan, les Spurs vont régner sur la NBA pendant toute une décennie, se partageant la plupart des titres avec les Lakers.
Pendant ses 16 saisons avec les Spurs, Manu va alterner entre titularisations aux postes d'arrière ou d'ailier et sortie de banc en tant que 6ème homme. Comme l'ont dit beaucoup, l'important n'est pas de commencer les matchs mais de les finir... Dans ce registre Manudona va montrer qu'il peut être percutant quel que soit son rôle. Quand Gino est cité pour le titre de meilleur 6ème homme, certains s'insurgent car il joue autant que les titulaires... Pourtant, Ginobili révolutionne le rôle de remplaçant tels Kukoc, Detlef Schrempf ou Kevin McHale avant lui.
Depuis sa saison sophomore, il enchaîne les cartons en sortie de banc, frôlant même les 20pts de moyennes en 2008. Son Q.I Basket et son mental lui permettent d'alterner entre des saisons où il est titulaire chaque soir et d'autres où il sort du banc sans pour autant perdre en efficacité.
Dans une ligue orpheline de Michael Jordan et où les stars du moment sont très souvent des arrières comme Kobe Bryant, Allen Iverson, Tracy McGrady, Vince Carter, Dwyane Wade ou Ray Allen, l'Argentin a su se faire une place pour être cité parmi les meilleurs poste 2 du monde pendant les années 2000.
Résultats : 1-0 pour Ginobili. Le premier point de ce duel vient à l'Argentin, scoreur hors-normes en sortie de banc.
- ROUND 2 : POLYVALENCE ET LEADERSHIP
Sylvain : Quand on est le premier joueur de l'Histoire de l'Eurobasket a posé un triple double, ça classe un homme. Des triple double, Kuki continue à en réaliser en NBA, que ce soit avec les Bulls ou même à 33 ans, chez les Hawks, où il enchaîne 2 TD en 3 matchs. Si la position naturelle de Kukoc reste le poste d'ailier, sa polyvalence et son physique lui permettent d'occuper quatre positions : meneur grâce à son handle et sa vision du jeu peu commune, arrière avec une qualité de shoot plus à démontrer et même poste 4 où Toni aurait fait un stretch four exceptionnel dans la NBA actuelle. La définition même du joueur all around. Phil Jackson a d'ailleurs souvent eu du mal à positionner Toni sur le parquet, l'alignant selon les besoins du jour et les duels avantageux. Avoir un tel playmaker avec un énorme Q.I. basket sur son banc fait des envieux. Quand MJ ou Pip' éprouvaient le besoin de souffler, c'est bien Toni qui prenait les rênes du jeu des Bulls. Un joker de luxe qui lui vaut le titre de Meilleur Sixième Homme en 1996.
Question leadership, notre panthère a laissé ce rôle au duo Jordan-Pippen en NBA. Mais, dès que l'on passe de l'autre côté de l'Atlantique, Kukoc est le porte-drapeau d'une génération yougoslave dorée, hélas déchirée par les guerres civiles. Meilleur joueur du Championnat d'Europe -18 puis du Mondial Junior, il a toujours su galvaniser la sélection nationale remportant 8 médailles avec l'ex Yougoslavie puis 3 autres avec la Croatie.
David : Aucun triple-double dans le palmarès de Ginobili et seulement une trentaine de double-double... Certains diront alors que Gino n'est pas polyvalent... et pourtant !
Son jeu offensif est un régal pour les yeux et son style très collectif renforce ses coéquipiers. Il peut marquer de n'importe où sur le terrain et est aussi un défenseur acharné... Spurs oblige. De plus, il est capable d'assurer aux postes 1 à 3 et de tenir tête à la plupart des All-Stars qui se sont retrouvés face à lui.
Ginobili a su montrer qu'il était plus qu'un simple remplaçant mais surtout un leader, même en sortie de banc. Avec l'Argentine ou les Spurs, Gino a prouvé qu'il avait de la voix pour motiver et relancer ses coéquipiers.
Résultats : 1-1 Plus grand et forcément meilleur au rebond et dans la raquette, Kukoc égalise dans ce duel.
- ROUND 3 : LA TECHNIQUE
Sylvain : Son physique longiligne et assez frêle à ses débuts lui valent le surnom de Panthère Rose. Dépassé en défense par des joueurs plus puissants ou plus rapides, le Croate a en revanche des tonnes de matchups favorables en attaque. Lancé en drive, sa patte gauche sème la zizanie chez l'adversaire et pour peu que la défense tente une prise à deux, Kukoc n'a pas son pareil pour trouver le bon partenaire avec une passe ciselée. Le Croate ne donne jamais l'impression de forcer les choses, se reposant sur son talent naturel pour faire la différence. Laissez un mètre de trop à la panthère et elle vous sanctionnera d'un coup de griffe à 3 points. A une époque où le tir longue distance n'est encore pas l'arme absolue, Toni est une menace sérieuse derrière l'arc avec en point d'orgue une saison bouclée à 44,6% en 2001. Autant de skills chez un joueur de 2m08, ça peut paraître trop injuste. La preuve en images...
David : Ginobili est un virtuose de l'attaque, c'est ce qui lui a valu son surnom de Manudona en référence bien sûr à Diego Maradona. Le gaucher est une plaie pour l'adversaire lorsqu'il a le ballon. Imprévisible à souhait, impossible de savoir comment le n°20 va conclure son attaque. Ses pénétrations chirurgicales lui permettent de se frayer un chemin vers le panier même avec deux ou trois défenseurs sur lui. Sa vitesse et sa qualité de Dribble lui permettent souvent de faire la différence et lorsque ça ne suffit pas, il trouve souvent le moyen de décocher une passe, parfois aveugle, à l'un de ses coéquipiers démarqués. Se démarquer est aussi l'une de ses qualités car en jouant avec des joueurs comme TP ou Dream Tim, il faut apprendre à jouer sans le ballon également. Gino n'a pas son pareil pour se faire oublier et sortir de sa boîte pour récupérer un ballon transmis par Parker ou Duncan et décocher un tir à 3pts bien placé !
Résultats : 2-1 pour Manu. Dans ce duel de tacticien, le funambule argentin l'emporte de peu mais sa palette offensive est encore plus grande que celle du Croate.
- ROUND 4 : IMPACT SUR LE BASKET ET VIE EXTRA-SPORTIVE
Sylvain : Si les joueurs européens forment aujourd’hui un contingent abondant en NBA, cela n’a pas été toujours le cas. Toni Kukoc fait partie des pionniers chez l’Oncle Sam. Quelques saisons avant lui, Sarunas Marciulionis, Vlade Divac et Drazen Petrovic avaient ouvert la brèche. Mais, à l’inverse d’eux, Kuki était vraiment attendu au tournant après avoir laissé maronner les Bulls quelques années. Dès son arrivée dans la Ligue, le Croate a le droit à un traitement de faveur de la part des défenseurs US peu enclins à voir des Européens débarquer dans la Grande Ligue. Quand un joueur a du talent, celui-ci s’exprime peu importe l’époque et l’endroit. Elu dans la All-Rookie Second Team, Toni prouve d’entrée qu’il a le niveau pour s’imposer. Les mauvaises langues diront qu’avec Jordan et Pippen à ses côtés, sa réussite était plus facile. Mais, on peut opposer à cela que la présence des deux Hall Famers a privé la Ligue du prime de Toni, qui aurait pu sans doute être All Star dans une équipe moins ambitieuse.
Kukoc n’est pas rancunier du sort qu’il lui a été réservé lors des J.O. de Barcelone, puisqu’il vit à Chicago depuis sa retraite sportive. C’est même son ancien coéquipier, Michael Jordan, qui l’a initié au golf. Une véritable passion désormais chez Toni qui a gagné le tournoi national croate amateur en 2011.
David : S'il y a eu des Pionniers pour l'Europe en NBA, il en a aussi fallu pour l'Amérique du Sud. Manu Ginobili et Leandro Barbosa sont sans doutes ceux qui ont définitivement fait comprendre aux coachs NBA qu'ils pouvaient aussi lorgner de ce côté du globe pour recruter.
En plus de ça, Ginobili a su apporter son style de jeu fantasque dans la ligue mélangeant le Showtime de Magic, les arabesques de Jordan et le style européen. Un jeu fantasque donc qui tranche complètement avec le style des Spurs que Pop' prône mais qui a pourtant fait un bien fou à cette dynastie.
On parlait plus tôt du style de Manu 'à l'Européenne", beaucoup pensent aussi que El Contusione fait aussi partie des pionniers lorsqu'on cherche à savoir qui a apporté le flopping en NBA. Il est vrai qu'à une époque, on voyait plus souvent des joueurs simuler sur les terrains de foot en Europe et rarement sur les parquets de la NBA.
Résultats : 2-2. Kukoc égalise. Les histoires de Manu et Toni dans leur sélections respectives et leurs statuts de pionniers sont proches mais Kukoc a ouvert la voie et c'est sans doute grâce à lui en partie que Ginobili a pu réaliser son ascension en NBA.
- ROUND 5 : LES DISTINCTIONS PERSONNELLES
Sylvain : Parmi les légendes européennes des années 1990 (Arvydas Sabonis, Vlade Divac, Drazen Petrovic, Detlef Schrempf), Toni Kukoc n’est peut-être pas le plus doué, mais il est largement le plus titré. Il est le seul joueur de l’Histoire à avoir réalisé un Three-Peat en Euroleague puis en NBA. Sur le sol américain, il a également gagné le titre de Meilleur 6ème Homme en 1996. Mais, sur le Vieux Continent, l’armoire à trophée déborde : 11 médailles obtenues avec ses sélections nationales, MVP du Championnat du Monde en 1990, 3 fois MVP du Final Four, 4 fois champion de Yougoslavie, vainqueur du championnat et de la Coupe d’Italie et pour finir en beauté, une introduction au Hall of Fame FIBA en 2017.
David : Kukoc, adversaire de ce duel, Dikembe Mutombo, Steve Nash, Pau et Marc Gasol, Yao Ming, Dirk Nowitzki et Tony Parker... C'est parmi ces légendes qu'il faut placer Ginobili, parmi les rares non-Américains à avoir tenu tête aux légendes états-uniennes ! Mieux que ça, Gino les a même terrassé chez eux aux championnats du monde 2002 à Indianapolis avant d'échouer en finale face à la Yougoslavie. Après cette médaille d'argent, Manu et l'Argentine réitère l'exploit deux ans plus tard en battant la bande d'Allen Iverson en finale des J.O d'Athènes, tournoi dont Manu est le MVP. L'équipe Argentine fera encore parler d'elle en 2008 à Pékin avec une médaille de bronze, cette fois, la "Team Redemption" des Etats-Unis de Kobe et LeBron avait tout raflé.
En Europe, Gino a gagné 2 fois la coupe d'Italie, 1 fois le championnat Italien ainsi que l'Euroligue 2001 dont il est MVP.
A ce palmarès déjà incroyable, on ajoute la NBA. Gino est avec les Spurs ; 7 fois champion de division, 5 fois champion de conférence et 4 fois champion NBA. Il est l'un des meilleurs Spurs All-Time. Individuellement, il a aussi soulevé te titre de meilleur 6ème homme NBA en 2008, il était dans la 3ème équipe NBA en 2011 et a participé deux fois au All-Star Game.
Résultats : 3-2, Manu Ginobili l'emporte. Les deux légendes ont des palmarès magnifiques, un seul point les démarque réellement... Manu a battu les U.S.A deux fois alors que Kukoc n'y est jamais parvenu.
Article rédigé par Sylvain Hermer et David Kalmes
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