Terry Rozier, une épine dans le pied des Celtics ?

Terry Rozier, une épine dans le pied des Celtics ?

Terry Rozier - Boston Celtics

Frustré par son temps de jeu, Terry Rozier intéresse pas moins de 7 franchises en cas de départ.

Le retour de Kyrie Irving chez les Celtics ne fait que des heureux. Son absence lors des derniers playoffs avait permis à son backup, Terry Rozier, de se révéler au grand public : 16.5 points, 5.3 rebonds et 5.7 passes en 37 minutes sur la post-season. Des performances qui ont prouvé qu’il avait le calibre d’un starter NBA. Pas la même limonade en cette rentrée où Scary Terry ne reçoit que 23 minutes de temps de jeu de la part de Brad Stevens. Sa production offensive en pâtit forcément (7.5 points) et même son pourcentage aux tirs est en chute libre (35,5%).

Avec son effectif très profond, Boston va vite être confronté à des problèmes de riches et aura bien du mal à satisfaire tout le monde financièrement. Rozier sera agent libre restreint en juillet et pourrait recevoir des offres aux alentours des 15 millions annuels. Les Celtics qui ont déjà prolongé l’autre guard du banc, Marcus Smart, avec un deal de 52 millions sur quatre ans, réfléchiront à deux fois avant de matcher une telle offre. D’autant plus qu’il leur faudra allonger un gros chèque, cet été, pour convaincre Kyrie Irving de rester dans le Massachusetts.

 

Plutôt que de perdre son joueur sans contrepartie, le front office bostonien pourrait donc opter pour un échange avant la trade deadline. Selon le site The Athletic, pas moins de sept franchises seraient sur le dossier Rozier. Sans véritable meneur dans le roster, les Suns sont les plus chauds pour un échange et se seraient même renseignés avant le début de la saison. Selon d’autres sources, le Magic, les Spurs, les Cavaliers et les Pelicans feraient également partie de ce gruppetto et attendraient de voir si les Celtics commencent à tâter le marché pour Scary Terry.

Le general manager Danny Ainge va vite devoir gérer le cas Rozier avant que celui-ci ne se transforme en épine dans le pied. Le meneur possède encore une belle cote, mais attention toutefois à la jurisprudence Brad Stevens : on se rappelle que certains joueurs ont brillé sous les ordres du coach (Isaiah Thomas, Avery Bradley ou Evan Turner en tête) avant de retomber dans l’anonymat une fois parti de Boston.