Le manque de communication autour de la blessure de Stephen Curry a causé quelques sueurs froides au monde de la NBA. Avant le deuxième match des playoffs, le meneur s'échauffait tranquillement et s'apprêtait à prendre un shoot, lorsqu'il a stoppé son mouvement et est rentré aux soins en secouant la tête. La présence dans les vestiaires de Bob Myers, GM, et de Joe Lacob, propriétaire de l'équipe, semblait attester de la gravité de la situation. Après la démonstration de basket académique offerte par les Warriors avant-hier sans Curry, portant leur avantage à 2-0, il serait logique qu'on ne revoit pas le meilleur joueur de la ligue avant les demi-finales de Conférence. Les déclarations de Steve Kerr ne laissaient pas planer le doute :
Il s'est fait opérer à la même cheville il y a 4 ans. Il a des années de carrière devant lui. Dans l'histoire, on trouve de nombreux cas dans lesquels un joueur joue malgré une blessure et l'aggrave. Le cas de Grant Hill est le plus éloquent. Je ne sais pas si on peut faire la comparaison. Ce que je sais, c'est qu'on va devoir faire attention à sa santé, parce que lui veut jouer.
Finalement, de nouvelles révélations ont rythmé la journée concernant son état de santé. Selon Kerr, la blessure se situerait "à la cheville et au pied", et serait une gêne et un inconfort plutôt que l'entorse annoncée. Une blessure de type inconnu, qui explique les précautions prises par la franchise californienne. Le joueur a passé une IRM qui s'est révélée négative. Mais compte tenu de son historique d'entorses aux chevilles, et de la domination de Golden State sur Houston, il paraît intelligent de ne pas prendre de risques en attendant une récupération complète. En tout cas, Stephen Curry est listé incertain pour le match 3, et sera présent si la situation l'exige. D'autant que son remplaçant Shaun Livingston, malade, était lui aussi diminué ces derniers jours...