Sandro Mamukelashvili comme un poisson dans l'eau à San Antonio

Sandro Mamukelashvili comme un poisson dans l'eau à San Antonio

Sandro Mamukelashvili - San Antonio Spurs
Crédit photo : AP Photo

De retour pour une troisième saison chez les Spurs, Sandro Mamukelashvili se contente pour l'instant d'un deal au minimum, mais compte bien montrer son potentiel dans ce projet de reconstruction.

Agent libre pour le second été consécutif, Sandro Mamukelashvili n'avait aucune certitude de revenir chez les Spurs lorsqu'il a vidé son casier en fin de saison dernière. Après avoir reçu initialement une qualifying offer de la part de San Antonio en juin pour en faire un restricted free agent, les Texans ont ensuite renoncé aux droits du pivot en juillet pour maximiser leur flexibilité financière. Après plusieurs mouvements, les Spurs ont finalement proposé un nouveau deal au Georgien, un contrat au minimum de 2 millions sur un an, qui satisfait pleinement l'intérieur :

 

Mon cœur aime San Antonio. En moi-même, j'espérais que ça marche et que j'aurai l'occasion de revenir. Pour un joueur dans ma situation, juste une année de plus dans ce championnat, c'est déjà une fête. Lors de ma première free agency, si vous m'aviez vu, vous auriez pensé que j'étais un mort-vivant. Je ne dormais plus. J'allais sur Twitter et je me disais "Que se passe-t-il ? Donnez-moi juste un contrat minimum".

 

Sélectionné à la 54ème position par les Pacers en 2021, Sandro Mamukelashvili a été échangé dans la foulée chez les Bucks. Titulaire d'un two-way contract pour ses premiers pas en NBA, il n'a pas fait long feu dans le Wisconsin, coupé après 65 matchs. Les Spurs ont alors flairé le bon coup pour rapatrier El Mamu dans le Texas. Dans une équipe en plein tanking, il a terminé l'exercice en faisant forte impression : 10.8 points, 6.8 rebonds et 2.4 passes en 23 minutes. San Antonio a donc prolongé l'aventure l'été dernier via un deal au minimum. Pour sa première saison pleine chez les Spurs, l'intérieur a forcément été plus en retrait avec l'arrivée dans la raquette de Victor Wembanyama - 4.1 points, 3.2 rebonds et 1.1 passe en 10 minutes - mais le coaching staff apprécie toujours sa combativité et sa vision du jeu. Le Georgien fait partie pour l'instant du projet de reconstruction texan et il en savoure chaque moment : 

 

J'ai toujours souhaité participé à un projet spécial. Avec Victor ici, des vétérans et des jeunes prometteurs, c'est quelque chose dont vous voulez faire partie. C'est une progression constante. Personne ne reste assis tranquillement. Tout le monde vient à la salle pour travailler dur. Une chose est sûre à propos de mon parcours, rien ne m'est donné. Cette mentalité de combattant me reste. Quelle que soit la situation dans laquelle je me trouve, ma seule pensée est de m'améliorer. Et si j'ai juste une petite chance, je veux montrer à tout le monde que je ne suis pas seulement heureux d'être ici. Je veux continuer à m'améliorer. Je vais continuer à me battre.