En remportant le Game 5 à domicile 94-89, les Nuggets ont mis un terme à 47 ans d'attente. Le trophée Larry O'Brien vient récompenser une campagne de playoffs historique pour la franchise du Colorado. Jamais Denver n'avait atteint les Finales NBA, jamais Denver n'avait sweepé un adversaire en playoffs, jamais un joueur n'avait été leader aux points, rebonds et passes sur un run de postseason. C'est pourtant ce que viennent d'accomplir, Nikola Jokic et ses coéquipiers. Dans une Ball Arena en fusion au milieu des confettis et des bouteilles de champagne, le coach Michael Malone savoure son succès. Il vient de faire taire les observateurs sceptiques sur les chances des Nuggets, une fois les playoffs arrivés. En poste dans les Rocheuses depuis 2015, Malone est passé par toutes les étapes de la construction d'un champion. Le palier suivant, établir une dynastie ! Rien que cela !
Nous avons accompli quelque chose que cette franchise n'avait jamais fait auparavant. Mais, nous avons beaucoup de jeunes joueurs de talent dans ce vestiaire et je pense que nous venons de prouver à travers ces seize victoires en playoffs de quoi nous sommes capables sur la plus grande scène du monde. J'ai une nouvelle pour tout le monde. Nous n'en sommes pas satisfaits. Nous en voulons plus. Pat Riley a dit quelque chose il y a de quelques années. J'avais pour habitude de l'écrire sur mon tableau quand j'étais head coach à Sacramento. Il parlait de l'évolution du jeu et de la façon dont vous passez de nul à ambitieux, d'ambitieux à gagnant, de gagnant à contender et de contender à champion. Et la dernière étape après être champion, c'est de créer une dynastie.
Sacré logiquement MVP des Finals, Nikola Jokic n'est pas encore prêt à repartir au combat. Le Serbe profite lui aussi de son premier titre avec un souhait, rentrer au plus vite dans son pays... quitte à rater la parade à Denver prévue ce jeudi :
Je ne pense pas à l'année prochaine. Je vais demander au coach de me donner quelques semaines de plus pour que je sois prêt la prochaine saison. C'est bon, nous avons fait le job. Je peux rentrer à la maison, maintenant ! "Dimanche, j'ai mes courses de chevaux. Je ne sais pas comment je vais arriver à temps. Je vais demander à Josh (Kroenke, le propriétaire) un avion.