- LES EFFECTIFS :
Golden State Warriors :
Le 5 majeur : Stephen Curry (PG), Klay Thompson (SG), Kevin Durant (SF), Draymond Green (PF), DeMarcus Cousins (C)
Le banc : Quinn Cook (PG), Shaun Livingston (PG), Andre Iguodala (SF), Alfonso McKinnie (Sf), Jonas Jerebko (PF), Kevon Looney (C), Damion Jones (C), Andrew Bogut (C), Jordan Bell (C)
Premiers de la Conférence Ouest, les Warriors ont joué avec le frein à main cette saison, la faute à des incidents sportifs et extra-sportifs. Les embrouilles entre Draymond Green et Kevin Durant (lors d'une défaite contre les Clippers) ont émaillé le début de saison de l'équipe, qui fut victime de nombreuses petites blessures pour leurs joueurs phares. Stephen Curry a loupé 13 matchs, Draymond Green, 16. L'impact de ce dernier sur les résultats de son équipe se sont nettement amoindris malgré une deuxième partie de saison au cours de laquelle il aura retrouvé son importance. Au cours de la saison, il a également fallu intégrer DeMarcus Cousins pour son retour. L'intérieur, bien qu'encore limité physiquement, possède un tel talent, qu'il n'a pas mis longtemps pour devenir l'arme qu'il manquait à ce cinq des Warriors, probablement l'un des plus talentueux de l'histoire. Malgré des défaites au cours desquelles ils semblaient peu concernés, les Warriors ont souvent rappelé qu'ils étaient capables de démembrer n'importe quel adversaire dès qu'ils accéléraient. Une saison peu surprenante alors qu'on sort d'un back-to-back et que l'impératif des résultats n'est jugé qu'à l'aube de remporter un nouveau titre. Malgré tout, Stephen Curry a livré une nouvelle saison de MVP et le banc est important dans la rotation de Steve Kerr malgré l'âge avancé de certains. Le collectif mis en place par Steve Kerr sera bien davantage concerné alors que les playoffs arrivent. Cela pourrait faire très mal...
Los Angeles Clippers :
Le 5 majeur : Shai Gilgeous-Alexander (PG), Patrick Beverley (SG), Landry Shamet (SF), Danilo Gallinari (PG), Ivica Zubac (C)
Le banc : Lou Williams (PG), Jerome Robinson (SG), Garrett Temple (SG), Sindarius Thornwell (SF), Tyrone Wallace (SF), Wilson Chandler (SF), Montrezl Harrell (PF), Jonathan Motley (C),
Merci Doc Rivers ! Déjà auteur d'une saison passée convaincante après le transfert de Blake Griffin, les Clippers ont continué de surprendre grâce à l'excellent travail des joueurs et de leur coach ! Bien rentré dans leur saison avec des rotations bien établies, les Clippers constituent rapidement une équipe « poil à gratter ». Tobias Harris est le leader du groupe, le banc est en place, et notamment le duo magique Lou Williams/Montrezl Harrell. Shai Gilgeous-Alexander se développe dans l'ombre, en affichant une réelle capacité à organiser le jeu de son équipe, tout en étant un défenseur intéressant. Jerry West choisit alors de se séparer de Tobias Harris, pressenti pour disputer le All Star Game, soit son meilleur joueur, pour récupérer du cap space, mais également Mike Muscala (transféré ensuite contre Ivica Zubac), des choix de draft et Landry Shamet, véritable feu follet en sortie de banc. Alors que les observateurs s'attendent à une chute des résultats de la part de cette équipe, elle montre un véritable caractère, jusqu'à devenir la meilleure équipe de Los Angeles ! Le collectif continue de tourner, s'appuyant notamment sur une rotation dense, avec de nombreux joueurs de devoir. Les coups d'éclat offensifs de Lou Williams se multiplient, alors qu'il devient le meilleur scoreur en sortie de banc de l'histoire et qu'il se dirige vers son troisième titre de meilleur sixième homme. Jamais les Clippers ne perdront contre moins forts qu'eux alors qu'ils continuent d'engranger des victoires contre les gros. Néanmoins, en toute fin de saison régulière, ils glissent jusqu'à la huitième place, leur offrant le pire tirage possible : les Golden State Warriors !
- Le duel à suivre : Les bancs
La véritable qualité de cette équipe de Los Angeles est son banc. Lou Williams apporte sa vingtaine de points par match grâce à ses qualités offensives. A ses côtés, l'énergie de Montrezl Harrell est contagieuse. Les deux joueurs assurent leur trentaine de points en cumulé... Il ne faut pas oublier l'apport de chacun des autres éléments de ces remplaçants. Hormis une légère faiblesse sur le poste d'intérieur, ils possèdent tous les profils pour déranger leurs adversaires. Doc Rivers s'est mué en véritable tacticien lorsqu'il s'agit de mélanger joueurs du banc et titulaire afin de trouver l'alchimie la plus embêtante pour son adversaire. Ce n'est qu'en ouvrant au maximum son banc, si celui-ci se montre à la hauteur, que les Clippers pourront déranger leurs adversaires, alors qu'ils sortent d'une saison déjà réussie. Force de ces dernières années, le banc de Golden State s'est affaibli depuis leur premier titre. Shaun Livingston pense à la retraite alors qu'il fut victime de nombreuses blessures tout au long de sa carrière. Andre Iguodala apporte de précieuses minutes mais c'est plus rare. Andrew Bogut apporte de nouvelles alternatives à l'intérieur tandis que Quinn Cook n'a pris feu que trop rarement cette saison. Il n'empêche, les joueurs composant le banc de cette équipe, possèdent des qualités à même d'embêter celui des Clippers. Si la bataille des bancs s'équilibre, nul doute que le talent du cinq majeur des Warriors fera facilement la différence.
- Les faiblesses
Quelle faiblesse sortir du côté des Warriors ? Ils possèdent l'un des meilleurs cinq de l'histoire. Hormis leur suffisance ou la petite alerte concernant la cheville de Stephen Curry, il est compliqué de déceler la moindre faiblesse dans une équipe possédant les joueurs capables d'être aussi bons offensivement que défensivement. Si chaque joueurs des Warriors jouent à son niveau, il sera compliqué de les faire tomber cette année... d'autant plus lorsqu'on s'appelle les Clippers.
Cette équipe possède de véritables atouts, mais leur déficit de talent est flagrant à la lecture des différentes matchups du cinq majeur. Sur aucun poste, ils ne possèdent l'avantage... L'objectif est d'accumuler de l'expérience pour cette équipe qui souhaite attirer un gros free agent durant l'été qui arrive. Remporter une victoire sera déjà un exploit. Shai Gilgeous-Alexander, Jerome Robinson, Harrell ou Ivica Zubac, seront confrontés à une véritable montagne dans une opposition qui ne laisse guère de place au doute quant à son issue.
- Les coachs :
Un vrai duel de coach en perspective ! Côté Clippers, Doc Rivers n'est jamais aussi bon que lorsqu'il possède un effectif constitué de jeunes joueurs aux dents longues ! Cette saison, il a tiré la quintessence de son groupe en maximisant les qualités de chacun dans son système de jeu. Capable de jouer petit avec son effectif, il peut trouver les cinq qui peuvent déranger les Warriors au maximum, profitant des qualités défensives et offensives de ses joueurs. Sur un ou deux matchs, ses qualités devront éclore afin d'embêter Steve Kerr. Ce dernier est passé, en plusieurs années, à coach devant mettre en place un système cohérent, à coach devant gérer les égos d'une équipe qui n'arrête pas de gagner. Sa fonction, sa manière de gérer la pression est complètement différente, alors, qu'à l'image de son groupe, il ne sera jugé que sur le résultat final. Capable de sortir son cinq de la mort, il l'a fait de moins en moins cette saison. Stephen Curry est un peu diminué, nul doute qu'il profitera de la relative faiblesse de l'opposition pour responsabiliser Quinn Cook ou donner carte blanche à DeMarcus Cousins pour créer depuis le poste 5 alors qu'il a un réel avantage par rapport à chacun de ses adversaires. L'objectif est de trouver la parfaite harmonie dans son groupe afin que chaque rouage fasse fonctionner la machine correctement.
- Le prono :
Warriors 4- 0. Comment pourrait-il en être autrement ? D''un côté, les doubles champions NBA en titre, à la recherche d'une nouvelle bague, de l'autre, une équipe qui a déjà réussi sa saison, en déjouant tous les pronostics en accédant aux playoffs. La différence entre les deux effectifs est telle que le seul espoir des Clippers est de remporter une rencontre.
- Le calendrier :
Game 1: Le 13 Avril à 2h00 à Oakland
Game 2: Le 15 Avril à 4h30 à Oakland
Game 3: Le 18 Avril à 4h30 à Los Angeles
Game 4: Le 21 Avril à 21h30 à Los Angeles
Game 5: Le 24 Avril, horaire non défini, à Oakland *
Game 6: Le 26 Avril, horaire non défini, à Los Angeles *
Game 7: Le 28 Avril, horaire non défini, à Oakland