- Les équipes
Boston Celtics :
Le 5 majeur : Terry Rozier (PG) - Jaylen Brown (SG) - Jayson Tatum (SF) - Al Horford (PF) - Aron Baynes (C)
Les remplaçants : Shane Larkin (PG) - Jonathan Gibson (PG) - Kadeem Allen (PG) - Jabari Bird (SG) - Abdel Nader (SF) - Semi Ojeleye (SF) - Marcus Morris (PF) - Guershon Yabusele (PF) - Greg Monroe (C)
Blessés : Kyrie Irving (PG) - Marcus Smart (PG) - Gordon Hayward (SF) - Daniel Theis (C)
Après un début de saison tout azimut et une superbe série de 16 victoires, les Celtics ont un peu marqué le pas en milieu de saison et sont assez vite redescendus de leur petit nuage. Non, Boston ne marcherait pas sur la NBA cette année. Et pourtant, malgré une deuxième partie de saison plus compliquée, les hommes de Brad Stevens ont su se réinventer pour rester au top du classement. Les blessures (Hayward, Smart, Irving, Brown, Theis, Morris) à répétition tout au long de la saison ont beaucoup handicapé cette équipe qui a dû faire confiance à des jeunes (Rozie, Brown, Nader) et des rookies (4 joueurs de la Draft 2017 : Allen, Bird, Ojeleye et Tatum) pour rester compétitif. Irving out jusqu'à l'année prochaine, le défi va être de taille. Et ce même si de nombreux joueurs se sont révélés cette année (Rozier, Brown) et l'alchimie a bien fonctionné entre les jeunes avides de victoires et les joueurs plus expérimentés (Horford, Theis) toujours très solides. Toujors très collectif, Boston s'est appuyé sur une défense de fer pour arriver au sommet. Désormais privé de "gros bonnets", les C's vont devoir s'en remettre à leur coach et à tout le peuple vert.
Milwaukee Bucks :
Le 5 majeur : Eric Bledsoe (PG) - Tony Snell (SG) - Khris Middleton (SF) - Giannis Antetokounmpo (PF) - John Henson (C)
Les remplaçants : Brandon Jennings (PG) - Jason Terry (PG) - Matthew Dellavedova (PG) - Malcolm Brogdon (SG) - Sterling Brown (SG) - Shabazz Muhammad (SF) - Jabari Parker (PF) - Tyler Zeller (C) - Thon Maker (C) - Xavier Munford (PG) - DJ Wilson (PF) - Marshall Plumlee (C)
Analyser la saison des Bucks est assez difficile, les daims ayant alterné le bon et le moins bon. L'arrivée de Bledsoe à la mène a fait énormément de bien à l'équilibre de l'équipe, toujours porté par un Antetokounmpo de feu. D'un point de vue purement individuel, les Bucks ont en théorie un 5 majeur plus fort que leurs adversaires du premier tour, surtout depuis les blessures celtes. En janvier, Jason Kidd est limogé quelques semaines avant le ASG. Depuis, c'est un peu mieux côté Bucks même si l'année s'est terminée au forceps. Il sera intéressant de voir comment les Bucks vont arriver physiquement, et la manière dont ils vont gérer la grosse défense des Celtics. Outre leur géant grec, Milwaukee va s'appuyer sur de très bonnes individualités et un banc assez riche. Qui mêle comme chaque année expérience au plus haut niveau et jeunes qui ont tout à prouver. Les apports de Jennings, Brogdon ou de Parker en sortie de banc seront déterminants. En conclusion Milwaukee possède toutes les armes pour s'imposer face à son rival : un effectif au complet, un joueur All-Star ultra dominant, des individualités plus "playoffs ready", un banc pléthorique... mais l'affrontement reste très aléatoire tant les Bucks ont été irrégulier cette saison.
- Le duel à suivre : Giannis vs Boston
Le Greak Freak va devoir montrer qu'il est LA star de cet affrontement et qu'il a le niveau pour porter à lui seul son équipe. Une équipe certes talentueuse mais qui peut vite se retrouver limiter si Brad Stevens est dans un grand soir tactiquement parlant (ce qui risque d'être le cas). Giannis va donc se retrouver face à une multitudes de joueurs tous plus determinés les uns que les autres à l'empêcher de briller et de faire ce qu'il sait faire le mieux: manger des gens dans la peinture! En face, la star s'appelle Al Horford. Trois classes séparent les deux joueurs, sans manquer de respect au grand chauve de Boston. Il va également être intéressant de voir comment la jeune avant garde de Boston (Rozier, Brown, Tatum) gère la pression de ces playoffs face à des joueurs plus expérimentés (Bledsoe, Snell, Middleton).
- Les faiblesses
La principale faiblesse de Boston va être la relative inexpérience de ses joueurs "cadres". Irving, Smart, Hayward blessés, tout le poids de la ville du Massachusetts va reposer sur le dos de jeunes joueurs, encore dans leur année rookie pour certains. Brown a 21 ans, Tatum 20 ans et Rozier à peine 24 ans. Une faiblesse qui peut également être une force bien évidemment, mais en playoffs la réalité risque de rattraper les jeunes soldats verts.
Côté Milwaukee, l'absence d'un pivot dominant pourra être problématique. Henson n'est pas une référence dans la matière, et l'apport de Tyler Zeller, arrivé en cours de saison de Brooklyn, est encore limité surtout défensivement. Surtout qu'en face il y a du client avec Horford (All Star mine de rien), Baynes et Monroe qui termine pas trop mal la saison. Il faudra être très sérieux côté Bucks pour contrer des C's très disciplinés, et ça ... c'est loin d'être gagner cette saison avec Milwaukee.
- Les coachs
Inutile de présenter LE Brad Stevens, coach émérite de la NBA qui confirme une nouvelle fois tout le bien qu'on pense de lui. Au point de voir son nom cité comme l'un des favoris au titre de COY. Génie tactique, le coach des Celtics est sur le banc vert depuis cinq saison et entame sa quatrième campagne de playoffs de suite avec ses celtes. Cette année encore, il a prouvé qu'il était capable de gérer les blessures, les jeunes à développer tout en restant fidèle à ses principes de jeu basés sur le collectif, la circulation de balle et une défense très discipliné.
En face, c'est du tout nouveau pour Joe Prunty (49 ans) qui s'assoit sur un banc en tant que coach principal pour la première fois de sa carrière à Milwaukee. Assisstant de Jason Kidd à Brooklyn puis chez les Bucks, le jeune coach des Bucks a écumé de nombreuses franchises en tant qu'adjoint (Spurs, Mavericks, Trail Blazers, Cleveland, Nets et Bucks). On notera qu'il a remporté le titre NBA comme adjoint avec les Spurs en 2003 et 2005. Son style de jeu est encore à parfaire et est encore aléatoire, se reposant beaucoup sur les individualités dont il dispose.
Notre pronostic : 4-3 Boston. Peut-être la série la plus disputé de ce premier tour à l'Est. Avantage néanmoins à Boston, qui dispose de l'avantage du terrain, s'est montré plus régulier cette saison et est capable, notamment grâce à un Brad Stevens ultra préparé de se sortir du piège Milwaukee. Un game 7 au TD Garden, on signe tout de suite !